splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi
I

Isabelle Callis-Sabot

Auteurplume

En savoir plus sur l'auteur

...plus

Compte non officiel

Poésies

14

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Au temps de la Toussaint Au temps de la Toussaint, lorsque les cimetières S’ornent de cyclamens, de buis ou de bruyères, Et qu’ainsi embellis d’éphémères bouquets, Ils donnent à la mort comme un air de gaieté ; Lorsqu’auprès des caveaux, des tombes familiales Joliment imprégnés de clartés automnales, L’on revient, chaque année, prier, se recueillir… Je sens de grands remords m’étreindre et m’envahir. Quelque part tu attends, en un lieu insolite, Esseulée, loin des tiens, sans jamais de visite. Et pour le Souvenir, toi qui aimais les fleurs, Vois-tu je n’ai rien d’autre à t’offrir que mes pleurs.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Au-delà des soupirs Je n’ai pu t’adresser un regard, un sourire, Tu es partie trop vite et sans me prévenir… Immense est mon regret. Je voudrais te le dire Au-delà du chagrin, au-delà des soupirs. Ta mort hante ma vie. Pour combler ton absence Sans cesse je remue de précieux souvenirs. Je trouve un réconfort en trompant ma souffrance Au-delà du chagrin, au-delà des soupirs. Mes plus tendres pensées vont vers toi dès l’aurore, Je t’appelle et te parle avant de m’endormir, Et bien étrangement ta voix me berce encore Au-delà du chagrin, au-delà des soupirs.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Février Voici que Février revient, plein de promesses, Çà et là quelques fleurs s’ouvrent hâtivement ; Il peut encor neiger, mais le grand froid régresse Et l’on perçoit déjà des jours l’allongement. Le printemps apparaît, le rude hiver s’achève ; Par les champs, par les prés, dévalent les ruisseaux, Le vieil arbre bourgeonne et se gorge de sève, Bientôt, dans sa ramée, nicheront les moineaux. Un soleil radieux inonde la colline, Au jardin tout prend vie, tout cherche à émouvoir, Et je sens, sous mes pas, tandis que je chemine, La terre qui frémit et palpite d’espoir.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Le doux bonheur n’est plus Dans les vastes forêts j’aime venir encore, Je me plais à flâner sous les arbres feuillus ; Mais si le lieu m’enchante un ennui me dévore : Les enfants sont partis, le doux bonheur n’est plus. À l’orée des sous-bois comme avant je frissonne, Je m’enivre d’espoir, de rêves éperdus ; Mais un écho lointain funestement résonne : Les amies m’ont quittée, le doux bonheur n’est plus. La pénombre est remplie de promesses nouvelles, Je sens des grandes joies, des songes inconnus ; L’amour est toujours là, la vie est toujours belle… Mais le long des sentiers, le doux bonheur n’est plus.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Les roses du jardin Belles étaient, les roses du jardin, Naguère encor, blanches et parfumées, Et de rosée si joliment parées, Épanouies au soleil du matin. Hélas l’automne a voulu leur déclin ; Le vent, la pluie et les primes gelées Les ont fanées, enlaidies, défeuillées ; L’hiver, cruel, les a fauchées soudain. Voici venue la saison des chagrins, Des longs soupirs, des heures endeuillées, Des mauvais jours, des funestes pensées, Des grands regrets, des rêves incertains. Mais le printemps reviendra, et demain Les nobles fleurs s’éveilleront d’emblée En déployant leur robe immaculée… Belles seront, les roses du jardin.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Ma fille mon enfant Ma fille mon enfant, comme le temps défile, Comme cruellement s’envole la candeur ! Te voilà parvenue à l’âge difficile Où l’on doute de tout, où l’on ferme son cœur. Tu ne me parles plus, tu fuis dans ton silence, Et moi, sans le montrer, je souffre et te comprends ; Car je revis avec une douleur intense Mes erreurs de jeunesse à travers tes tourments. Je voudrais t’avouer mes soucis, mes problèmes, Mes révoltes passées, mes vieux rêves déçus, Pour t’aider à mûrir, à sortir de toi-même… Mais en tiendrais-tu compte et m’écouterais-tu ?

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Matin d’hiver La brume conservait un goût de rêve étrange, Déliant la candeur des secrets de la nuit, Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui Sous le voile infini de son aile d’archange ; Déliant la candeur des secrets de la nuit La neige regardait l’étoile ou le nuage, Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage, Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui ; La neige regardait l’étoile ou le nuage Lorsque je m’éveillai dans le petit matin Bercée par la douceur d’un rayon de satin… Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Mon fils, mon grand garçon Mon fils, mon grand garçon, le temps passe trop vite, Tu renies notre amour, tu veux partir, déjà, Tu rêves que tu fuies, et qu’enfin tu nous quittes ; Pourtant, pour t’accueillir, je serai toujours là. Tu t’enfonces, te perds dans une absurde errance, Tu refuses d’emblée que l’on guide tes pas ; Sache que pour t’aider, te redonner confiance Ou bercer tes chagrins, je serai toujours là. Tu te crois malheureux, souvent tu te rebelles, Tu te venges d’un sort que tu dis bien ingrat, Mais la vie te sourit, passionnante et si belle… Pour te le rappeler, je serai toujours là.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Nostalgie J’ai laissé, loin de moi, à l’abri des montagnes Un village blotti au milieu des coteaux, La brise du matin, les fleurs de la campagne Et le grand mimosa où nichent les oiseaux… J’ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane Emportant les saisons, emportant les soupirs, Une petite place une allée de platanes Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs… J’ai laissé ma maison, j’ai laissé ma jeunesse, Mais il m’arrive encore au profond de l’hiver D’entendre, comme avant, à travers l’ombre épaisse L’écho d’une sardane ou le chant de la mer.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Novembre La forêt se défait de ses belles couleurs, Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent, L’automne se consume et l’hiver se rapproche, Le temps s’écoule avec une extrême langueur… Au long sommeil la vie semble se résigner ; Tandis que l’horizon timidement s’allume Des écharpes de givre et des manteaux de brume S’enroulent tout autour des arbres dénudés. Silencieusement s’évapore la nuit, L’amertume grandit au fur et à mesure ; Novembre est là, qui décompose la nature Et qui provoque un si mélancolique ennui.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Poème à mes enfants Vous avez déserté le jardin de l’enfance, Votre vie est ailleurs, loin de moi, loin d’ici ; Pourtant je pense à vous, toujours, en permanence, Je tremble à chaque instant de crainte ou de souci. Je vous protège encore et malgré les distances, Je vous couvre en secret d’attentions, de douceur, De tendresse et de soin, d’amour et de confiance, Je prie pour vos succès et pour votre bonheur. Quelques fois, je l’avoue, mon cœur souffre en silence, Devant la chambre vide imbue de souvenirs… Il ne regrette rien… il pleure votre absence Et l’envie qu’il aurait de vous voir revenir.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Septembre Le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides, Les jours se sont défaits des trop vives clartés, L’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide, Le calme est revenu, l’été s’en est allé. L’été s’en est allé. Tout revit. Tout respire Le suave parfum de la douce saison Et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire, Un étrange regret et de légers frissons.

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Souvenir Il y avait dans mon enfance Un grand figuier près du ruisseau ; Je lui parlais en confidence Du ciel du vent et des oiseaux. Il abritait sous son feuillage Mes jeux mes rêves ma candeur, Mon insouciance mon jeune âge Et tous les secrets de mon cœur. Auprès de lui, sage et docile, De longues heures je passais ; La nuit tombait, douce et tranquille, Au loin le rossignol chantait…

    en cours de vérification

    I

    Isabelle Callis-Sabot

    @isabelleCallisSabot

    Évasion Voici venir le soir. Il est temps de partir Vers un pays de rêve et de mélancolie ; Viens donc, ma bien-aimée, ma seule et douce amie, Loin des réalités, et loin des souvenirs. Nous irons visiter les jardins de la nuit, J’oublierai mon chagrin, mes haines inutiles, Le bruit, les cris, les gens, les fêtes et la ville Qui remplissent mon cœur d’aversion et d’ennui. Ne restons pas ici, fuyons le cauchemar, Les tristes avenues, les rues, les lieux infâmes… Allons, prépare-toi, ma Princesse mon Âme, Ensemble franchissons les célestes remparts.

    en cours de vérification

  • 1