Jerome Bruner
@jeromeBruner
Nous commençons par l'hypothèse selon laquelle tout sujet peut être enseigné efficacement sous une forme intellectuellement honnête à tout enfant à n'importe quel stade de développement.
Jerome Bruner
Jerome Seymour Bruner, né le 1er octobre 1915 à New York et mort le 5 juin 2016 à Manhattan, est un psychologue américain. Tôt sensibilisé, durant la dernière guerre mondiale, aux questions d'opinions et de propagande, au début des années 1940, il revisite ensuite, expérimentalement, l'approche perceptive, dite des seuils sensoriels, vers un « newlook » perceptif laissant place à des processus plus centraux de reconnaissance et de valeur qui vont l'amener à clarifier ceux de « catégorisation » en jeu au sein d'une activité cognitive qu'il va être le premier à mettre au jour (A Study of Thinking, 1956). Fort de ces acquis, il va alors investir une période dédiée au développement de l'enfant et à la psychologie de l'éducation, en passant par l'acquisition du langage. Dans la dernière période de son parcours, J. S. Bruner reviendra vers le fonctionnement sociétal et insistera sur l'appartenance à l'espèce et sur le rôle crucial des dispositifs collectifs et culturels, dans le façonnage des pensées et des opinions. Bruner fut l’un des premiers découvreurs de Pensée et Langage de Lev Vygotski et s’est inspiré des travaux de Jean Piaget. Ses idées se fondent sur la catégorisation, ou « comprendre comment l’Homme construit son monde », partant du principe que l'Homme interprète le monde en termes de ressemblances et différences. Pour Bruner, la médiation sociale lors des conduites d'enseignement-apprentissage s'exerce sur un mode communicationnel. Il introduit deux concepts clefs rendant compte des processus de régulation dans ces interactions de tutelle ; l'« étayage » et le « format ».
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Nous commençons par l'hypothèse selon laquelle tout sujet peut être enseigné efficacement sous une forme intellectuellement honnête à tout enfant à n'importe quel stade de développement.
@jeromeBruner
Il se pose en profondeur si les significations possibles qui émergent d'un effort pour expliquer l'expérience de l'art peuvent ne pas masquer les significations réelles d'une œuvre d'art.
@jeromeBruner
Sûrement la connaissance du monde naturel, la connaissance de la condition humaine, la connaissance de la nature et de la dynamique de la société, la connaissance du passé afin que l'on puisse l'utiliser pour vivre le présent et aspirer à l'avenir - tout cela, il semblerait raisonnable de supposer, sont essentiels à un homme instruit. À ceux-ci doivent être ajoutés une autre - connaissance des produits de notre héritage artistique qui marquent l'histoire de notre émerveillement et de notre délice esthétique.
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Nous devons nous concevoir comme des «agents» poussés par des intentions auto-générées.
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Les fondements de tout sujet peuvent être enseignés à n'importe qui à tout âge sous une forme ou une autre.
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Les connaissances ne contribuent que lorsqu'elle descend en habitudes.
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L'esprit d'agence n'est pas seulement de nature active, mais elle cherche un dialogue et un discours avec d'autres esprits actifs. Et c'est grâce à ce processus dialogique et discursif que nous apprenons à connaître l'autre et ses points de vue, ses histoires. Nous apprenons une quantité énorme non seulement sur le monde mais sur nous-mêmes par le discours avec les autres.
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Il y a peut-être une vérité universelle sur toutes les formes de cognition humaine: la capacité de gérer les connaissances est extrêmement dépassée par les connaissances potentielles contenues dans l'environnement de l'homme. Pour faire face à cette diversité, à la perception de l'homme, à sa mémoire et à ses processus de pensée, deviennent tôt régis par des stratégies pour protéger ses capacités limitées contre la confusion de la surcharge. Nous avons tendance à percevoir les choses schématiquement, par exemple, plutôt qu'en détail, ou nous représentons une classe de choses diverses par une sorte d'instance typique moyenne ".
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Les stimuli, cependant, n'agissent pas sur un organisme indifférent.
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Sûrement la connaissance du monde naturel, la connaissance de la condition humaine, la connaissance de la nature et de la dynamique de la société, la connaissance du passé afin que l'on puisse l'utiliser pour vivre le présent et aspirer à l'avenir - tout cela, il semblerait raisonnable de supposer, sont essentiels à un homme instruit. À ceux-ci doivent être ajoutés une autre - connaissance des produits de notre héritage artistique qui marquent l'histoire de notre émerveillement et de notre délice esthétique.
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Comprendre quelque chose d'une manière n'empêche pas le comprendre d'autres manières.
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Nous ne pouvons même pas, même compte tenu de nos efforts les plus imaginatifs, construire un concept de soi qui n'impute pas une influence causale des états mentaux antérieurs plus tard.
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Être capable de «aller au-delà de l'information» donnée à «comprendre les choses» est l'une des rares joies de la vie irrégulières.
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Dans la perception des stimuli incongrus, le processus de reconnaissance est temporairement contrecarré et présente des caractéristiques qui ne sont généralement pas observables dans la reconnaissance de stimuli plus conventionnels.
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Il se pose en profondeur si les significations possibles qui émergent d'un effort pour expliquer l'expérience de l'art peuvent ne pas masquer les significations réelles d'une œuvre d'art.
@jeromeBruner
La saisie de la structure d'un sujet le comprend d'une manière qui permet de bien d'autres choses à y être liées. Apprendre la structure en bref, c'est savoir comment les choses sont liées.