John Banville
@johnBanville
Lorsque les jeunes écrivains m'approchent pour obtenir des conseils, je leur rappelle, aussi doucement que possible, qu'ils sont seuls, sans aucune aide disponible nulle part. C'est ainsi que cela devrait être.
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@johnBanville
Lorsque les jeunes écrivains m'approchent pour obtenir des conseils, je leur rappelle, aussi doucement que possible, qu'ils sont seuls, sans aucune aide disponible nulle part. C'est ainsi que cela devrait être.
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J'ai lu Nietzsche quand j'étais adolescent, puis je suis retourné à le lire quand j'étais dans la trentaine, et sa voix m'a parlé directement. Nietzsche est un super artiste littéraire.
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Toute ma vie j'ai menti. J'ai menti pour m'échapper, j'ai menti pour être aimé, j'ai menti pour le placement et le pouvoir ; J'ai menti pour mentir. C'était une façon de vivre; les mensonges sont presque l'anagramme de la vie.
@johnBanville
L'effet des prix sur sa carrière - si c'est ce qu'il faut l'appeler - est considérable, car ils donnent encore un influence avec les éditeurs et plus de notoriété parmi les journalistes. L'effet sur son écriture, cependant, est nulle - sinon, on serait en grande difficulté.
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Ian McEwan est un très bon écrivain; La première moitié de l'expiation lui assurerait une place durable en lettres anglaises.
@johnBanville
Ce dont j'avais peur, c'était mon propre chagrin, le poids de celui-ci, la force corrosive inéluctable de celui-ci, et la sensibilisation frappante que j'avais d'être, pour la première fois de ma vie, entièrement seule, un naufrage Crusoe et échoué dans la limite sans limites déchets d'un océan sans limites et indifférent.
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J'aime les idées. Je les trouve plus excitants que le comportement humain pour la plupart.
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Dans la ville de la chair, je voyage sans cartes, un touriste inquiet: et Ottilie était une Venise très. Je suis tombé perdu dans l'ombre bleue de ses trottoirs. C'était un silence rêveur, une balance, la éclaboussure d'une rame. Puis, quand je m'y attendais le moins, je suis soudain sortant dans le grand carré, la lumière du soleil, et elle était un troupeau d'oiseaux se dispersant de cris doux dans mes bras.
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C'est l'une des nombreuses choses que je déteste dans la vie, que c'est une entreprise hideusement clichée.
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La première pensée qui m'est venue à l'esprit, cette nuit-là, lorsque j'ai entendu le président du jury annoncer mon nom, était, je pense juste combien de personnes me détestent en ce moment. Naturellement, je voulais encore ennuyer ces gens en étant arrogant.
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L'effet des prix sur sa carrière - si c'est ce qu'il faut l'appeler - est considérable, car ils donnent encore un influence avec les éditeurs et plus de notoriété parmi les journalistes. L'effet sur son écriture, cependant, est nulle - sinon, on serait en grande difficulté.
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Je suppose qu'il est possible qu'un écrivain ait un sentiment pour ses personnages, mais je ne vois pas comment, car l'écriture est une affaire si méticuleuse, complexe et technique. J'aimerais pouvoir dire que j'aime mes personnages et que souvent ils prennent le contrôle du livre et s'enfuient avec l'intrigue et ainsi de suite. Mais ils n'existent pas.
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Ce dont j'avais peur, c'était mon propre chagrin, le poids de celui-ci, la force corrosive inéluctable de celui-ci, et la sensibilisation frappante que j'avais d'être, pour la première fois de ma vie, entièrement seule, un naufrage Crusoe et échoué dans la limite sans limites déchets d'un océan sans limites et indifférent.
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La mort est une chose tellement étrange. Une minute, vous êtes ici, puis vous êtes juste parti. On pourrait penser qu'il y aurait un antiarme, un endroit où vous pourriez être visité avant de partir.
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Peut-être que toute la vie n'est rien de plus qu'une longue préparation à son départ.
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Avec la fiction policière, vous devez écrire une demi-douzaine avant de se faire prendre.
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Lorsque les fans de moi me rencontrent, je peux voir la déception dans leurs yeux. Chaque artiste connaît ce phénomène.
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L'effet des prix sur sa carrière - si c'est ce qu'il faut l'appeler - est considérable, car ils donnent encore un influence avec les éditeurs et plus de notoriété parmi les journalistes. L'effet sur son écriture, cependant, est nulle - sinon, on serait en grande difficulté.
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Tout au long des années 1960 et 1970, les lecteurs de Beckett ont salué chaque volume successivement plus court du maître avec un mélange de crainte et d'appréhension; C'était comme regarder un grand mathématicien exerçant un calcul infinitésimal, ses équations s'approchant de plus en plus près du point nul.
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La sonnerie du téléphone m'a donné un début terrible. Je ne me suis jamais habitué à cette machine, la façon dont elle s'accroupie si malveillante, prête à commencer à réclamer l'attention lorsque vous vous y attendez le moins, comme un bébé fou.
@johnBanville
Vous ne pouvez pas écrire sur la fantaisie sans être ridicule.
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Je ne fais pas de distinction entre hommes et femmes. Pour moi, ce ne sont que des gens.
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Le passé bat en moi comme un second cœur.
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Je ne vois pas comment l'anglais tel que nous l'utilisons en Europe peut être renouvelé. C'est comme si le latin devait être dans environ 300 après JC, fatigué et utilisé. Tout ce que l'on peut faire est d'appuyer sur un stylistique très dur pour le faire briller.
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À quel point tous les sons sont plats au bord de la mer, à plat et pourtant catégoriques, comme le son des coups de feu entendus à distance.
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Je lutte avec Kafka depuis que je suis adolescent. Je pense que c'est un grand aphoriste, un grand écrivain de lettre, un grand diariste, un grand écrivain de nouvelles et un grand romancier - je mettrais le romancier en dernier.
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Tout ce que je voulais, c'était qu'on me laisse tranquille. Ils ont horreur du vide, des autres. Vous trouvez un coin tranquille où vous pouvez vous accroupir en paix, et la minute suivante, ils sont là, se pressant autour de vous dans leurs chapeaux de fête, vous lançant leurs sifflets en papier au visage et insistant pour que vous vous leviez et que vous vous joigniez aux genoux.
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Je ne suis jamais allé à l'université. Je suis auto-éduqué. Je ne suis pas allé parce que j'étais trop impatient, trop arrogant.
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Vous vous en souviendrez lorsque tout le reste s'estompe, ce moment, ici, ensemble, par ce puits. Il y aura certains jours et certaines nuits, vous sentirez ma présence près de chez vous, entendez ma voix. Vous penserez que vous l'avez imaginé et pourtant, en vous, vous attraperez un cri de réponse. Les soirs d'avril, lorsque la pluie aura cessé, votre cœur secouera, vous pleurerez pour rien, le pin pour ce qui n'est pas là. Pour vous, cette vie ne sera jamais suffisante, il y aura pour toujours un vide, où une fois que le dieu était tout en vous.
@johnBanville
Tous les romans doivent être autobiographiques car je suis le seul matériau que je connaisse. Tous les personnages sont moi. Mais en même temps, un roman n'est jamais autobiographique même s'il décrit la vie de l'auteur. L'écriture littéraire est un médium complètement différent.