Ce recueil rassemble trois nouvelles et un récit autobiographique. Dans une ville de Croatie, au plus fort de la guerre froide, un père accompagne sa fillette à la clinique pour qu’elle reçoive un vaccin gratuit contre la rougeole, don du peuple américain.Un gamin voit son père mourir sous ses yeux, parce que le médecin du village est à la taverne plutôt qu’au dispensaire au moment où on a besoin de lui. L’auteur relate son retour en Croatie, au chevet de sa mère qui va mourir, après qu’il s’est établi aux États-Unis.Le chat Bonhomme-de-Neige, que ses maîtres négligents n’ont jamais fait castrer, vient crever misérablement dans leurs bras après une très courte vie passée à se battre, à bâfrer et à forniquer. Ces quatre textes forment un saisissant résumé de l’art de Josip Novakovich. Maître de la forme courte et de l’humour noir, il nous amène chaque fois au bord des larmes – des larmes d’émotion ou de rire.

Trois morts et neuf vies

Tandis que les armées serbe, croate et bosniaque s’affrontent dans les villes et les champs de l’ex-Yougoslavie, personne n’arrive plus à distinguer les amis des ennemis. Dans ces nouvelles où Josip Novakovich joue en virtuose de l’humour noir, une veuve croate déploie des efforts inouïs pour empêcher son fils de se faire soldat. Après que son détachement est tombé dans une embuscade, un bouddhiste enrôlé dans l’armée bosniaque musulmane est faussement accusé d’espionnage. Un déserteur se retrouve à l’hôpital pour une transplantation cardiaque et se fait voler le cœur par un général croate. Une bosniaque qui a émigré aux États-Unis n’arrive pas à échapper au souvenir des horreurs qui ont déchiré son pays d’origine. Les nouvelles réunies dans ce recueil embrassent tout un siècle, depuis le coup de feu à Sarajevo qui a provoqué le début de la Première Guerre mondiale jusqu’aux tribulations des immigrants de l’ex-Yougoslavie dans l’Amérique contemporaine.

Infidélités

Ivan Dolinar voit le jour dans la Yougoslavie de Tito, le 1er avril 1948. Commencée sous les plus heureux auspices, sa vie prend soudain une tangente inattendue quand même ses intentions les plus pures semblent se retourner contre lui au milieu d’un monde gouverné par la propagande et la paranoïa. À dix-neuf ans, une blague innocente l’oblige à interrompre ses études de médecine et lui vaut d’être envoyé dans un camp de travail. Libéré à la veille de la guerre civile, Ivan s’enrôle du mauvais côté, et se retrouve comme pion au milieu d’un échiquier, où les alliances et les règles changent sans cesse et sans avertissement. Mais, dans un monde en proie à la folie, une seule règle est toujours valable : celle de la survie.Au confluent de l’humour noir et d’une profonde humanité, Poisson d’avril est une mordante satire politique et une hilarante parodie de la guerre.

Poisson d'avril

Ivan Dolinar is born in Tito's Yugoslavia on April Fool's Day, 1948 -- the auspicious beginning of a life that will be derailed by backfiring good intentions in a world of propaganda and paranoia. At age nineteen, an innocent prank cuts the young Croatian's budding medical career short and lands him in a notorious labor camp. Released on the eve of civil war, Ivan is drafted into the wrong army, becoming a pawn in an absurd conflict in which the rules and loyalties shift abruptly and without warning. But even in a world gone mad, one course of action remains eminently sane: survival. Told with bitingly dark humor and a deep tenderness, April Fool's Day is both a devastating political satire and a razor-sharp parody of war.

April Fool's Day - A Novel

Justin Hermann est l'une des meilleures nouvelles voix des courtes fiction et divertissantes comme l'enfer, avec de nombreuses lignes drôles, des tours d'événements inattendus et de grandes idées. Histoires merveilleuses: chacun est un voyage!

"C'est ce que vous essayez de faire, et non de mentionner, qui est inquiétant et sinistre.

Quelque chose dans le mouvement des doigts sur le clavier améliore la pensée. Les doigts tirent vos pensées en avant. Les doigts sont en quelque sorte une extension de votre cerveau, avec beaucoup d'associations de cortex à leur déclencheur. Les faire avancer!

Vous n'avez pas besoin d'attendre l'inspiration pour écrire. Il est plus facile d'être inspiré pendant l'écriture que sans écrire ...

La fiction est une peinture expressionniste plutôt qu'une photographie.

Vous n'avez pas besoin d'attendre l'inspiration pour écrire. Il est plus facile d'être inspiré lors de l'écriture de cela sans écrire.

Dans Globetrotter, David Albahari explore la conscience des émigres de l'ancienne Yougoslavie, de la Croatie et de la Serbie, montrant que dans l'étranger, beaucoup d'entre nous sont encore plus intensément préoccupés par nos histoires que nous ne l'étions en Yougoslavie. Son récit a structuré des détails et des perceptions réalistes avec la méditation consciente de l'ancienneté, la civilisation et ses mécontents, et l'expérience personnelle atteint une densité et une intensité semblables à celles de Krasznahorkai et de Thomas Bernhard. Un récit intensément idiosyncratique, agréable et réfléchi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Josip_Novakovich

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