Quand et où le capitalisme est-il né ? Est-il le fruit de circonstances favorables ou a-t-il émergé grâce à la volonté des hommes ? Relève-t-il de la marche inéluctable vers un progrès inévitable ? Est-il forcément lié à l'Occident et à la démocratie ou peut-il s'épanouir ailleurs et sous d'autres formes ? De l'Angleterre du xviie siècle à la Chine du XXIe siècle, Joyce Appleby retrace, loin des idées reçues et des querelles idéologiques, l'histoire de ce modèle devenu le fondement de nos sociétés modernes, source de changements et de renouvellements permanents, parfois restreints et prévisibles, parfois profonds et incontrôlés. Elle s'attache à démontrer que le capitalisme est avant tout un phénomène culturel quand les économistes, avec leurs modèles mathématiques, l'entourent de l'aura mystique d'un mécanisme autonome. Il nous serait donc possible de modeler ce formidable système de production de richesse pour qu'il soit au service des hommes et non au service de l'argent.

Capitalisme, histoire d'une révolution permanente

De nos jours, le système économique que nous appelons capitalisme nous apparaît comme universel et intemporel. Aux fondements de notre société, il est la source de changements et de renouvellements permanents, parfois restreints et prévisibles, parfois profonds et incontrôlés. Pourtant, à ses débuts au XVIIe siècle dans une Angleterre en pleine modernisation, son développement était improbable puisqu'il reposait sur la conjugaison de plusieurs facteurs. Fruits de changements d'abord isolés dans les techniques agricoles, d'inventions et de progrès technologiques dans le domaine du commerce et dans celui de l'industrie, son essor est intimement lié aux mentalités : ce sont les décideurs politiques qui, remarquant ces changements, ont commencé à élargir ses pratiques au niveau de l'État.

Joyce Oldham Appleby, née le 9 avril 1929 à Omaha dans le Nebraska (États-Unis) et morte le 23 septembre 2016 à Taos au Nouveau-Mexique (États-Unis), est une historienne américaine. Elle est professeur émérite à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Elle a siégé en tant que présidente de l'Organisation des historiens américains (1991) et de la Société américaine d'histoire (1997).

Il est important de noter que le multiculturalisme ne partage pas la position postmoderniste. Ses passions sont politiques; son hypothèse sélective; sa conception des identités viscérales. Pour cela, il ne fait aucun doute que l'histoire soit quelque chose qui s'est produite et que ces événements ont laissé leur marque dans notre conscience collective. L'histoire des multiculturalistes n'est pas une succession de textes dissolvants, mais un enchevêtrement tendu d'actions passées qui ont remodelé le paysage, distribué la richesse de la nation, établi des frontières, engendré des préjugés et déchaîné les énergies.

L'affirmation est inséparable à la création de connaissances. Ce n'est pas une affirmation que nous devrions essayer d'éviter, mais les discours qui tentent de supprimer les affirmations.

Rarement une collection d'essais d'une douzaine de chercheurs a créé un ensemble plus grand que la somme de ses parties, mais le capitalisme prend le commandement des détails, de la cohérence et de la sophistication les changements dans l'économie américaine au XIXe siècle sous les multiples impératifs du capitalisme.

L'exploitation n'est pas exclusivement capitaliste, mais la création de la richesse l'est.

Notre sens de la valeur, du bien-être, même de notre santé mentale dépend de notre souvenir. Mais, hélas, notre sens de la valeur, notre bien-être, notre santé mentale dépend également de notre oubli.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joyce_Appleby

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