« Refettorio, 37 recettes anti-gaspi » rassemble entrées, plats et desserts de grands chefs, réalisés soit avec un fond de frigidaire, soit en utilisant de manière complète les produits, soit à plus grande échelle en utilisant les produits issus des surplus de la grande distribution et des producteurs. C'est précisément le cas au Refettorio Paris, restaurant solidaire à l'initiative de l'artiste JR et du chef étoilé Massimo Bottura, dans lequel ces chefs sont tous venus cuisiner et au profit duquel ce livre est réalisé.

Parmi les chefs : Olivier Roellinger, Benjamin Brial, Romain Meder, Ghislaine Arabian, Apollonia Poilâne, Michel et César Troisgros, Agnès et Rosalie Varda, Régis Marcon, Massimo Bottura, Boris Campanella, Jean Imbert, Pierre Hermé, Mauro Colagreco, Cédric Grolet...

Track list : Alexandre Maigrot [Ernest], Olivier Roellinger [Le Coquillage], Solène Gallard [Mingway], Sébastien Bras [Le Suquet], Benjamin Brial [Lutécia], Romain Meder [Plaza Athénée], Romain Roudeau [Juveniles], Christophe Aribert [Maison Aribert], Ghislaine Arabian [Les Petites sorcières], Loïc Villemin [Toya], Prune Nourry, Apollonia Poilâne [POILÂNE], Alexandre et Céline Couillon [La Marine], Alessandra Montagne [Tempero], Michel et César Troisgros [Le Bois sans Feuilles], Agnès et Rosalie Varda, Régis Marcon [Régis & Jacques Marcon], Guillaume Goupil [Le Baudelaire], Tabata et Ludovic Mey [Les Apothicaires], Maxime Bonnabry Duval [Refettorio], Massimo Bottura [Osteria Francescana], Boris Campanella [Crillon], Grégory Marchand [Frenchie], Pascal Barbot [Astrance], Fabrizio Cosso [Eataly Paris Marais], Sonia Ezgulian [Les Sardines filantes], Bertrand Grebaut [Septime], Jean Imbert [Mamie], Mama Rebecca et Mama Marina [Meet My Mama], Anna Trattles et Alice Quillet [Ten Belles Bread], Pierre Hermé, Guy Krenzer [Lenôtre], Mauro Colagreco [Mirazur], JR, Harouna Sow [Refugee Food Festival], Flavia Vanessa Isla, Cédric Grolet [Cédric Grolet Opéra]

Refettorio ; 37 recettes anti-gaspi

The Wrinkles of the City ou comment rendre compte de l’histoire de grandes métropoles du monde à travers le visage de leurs habitants les plus âgés. Pour ce projet commencé il y a huit ans, JR a photographié et collé sur les murs de Carthagène, Shanghai, Los Angeles, La Havane, Berlin et Istanbul, les portraits de ceux qui incarnent la mémoire de ces villes souvent marquées par les cicatrices de l’histoire, l’expansion économique et les mutations socioculturelles.

Wrinkles of the City - Des rides et des villes

Jeune artiste globe- trotter, JR expose ses photographies depuis plus de six ans sur les murs des villes, de la cité des Bosquets à Montfermeil jusqu'à Jérusalem. Sa démarche, qu'il qualifie d'« artiviste », tend à amener l'art là où une confrontation brute, sans références, est encore possible. Alors qu'hier elles lui interdisaient leurs murs, les villes lui offrent aujourd'hui des espaces vierges à sa mesure et son oeuvre s'expose à la Tate Modern, à la Biennale de Venise, au musée de la Photographie d'Amsterdam, aux Rencontres d'Arles. 

2011 est l'année de la consécration internationale pour JR. Il remporte le fameux TED Prize, qui récompense une personnalité qui « a le souhait de changer le monde ». En janvier sort en salles son long métrage, Women are heroes, qui retrace son projet Women : une rencontre photographique avec des femmes du monde entier. 

Cette version enrichie de l'ouvrage qui a été consacré à JR en 2009 fait la part belle à ses dernières oeuvre.

JR (version enrichie) ; 075-2  street art

Six photographes tunisiens ont parouru leur pays après la Révolution du 16 janvier pour photographier cent personnes représentant la diversité de la population. Ces portraits ont été affichés dans diverses villes du pays. Artocratie en Tunisie est la première initiative d'une série de projets artistiques initiée par JR sous le label Inside Out.

JR ; artocratie en Tunisie

JR possède la plus grande galerie d'art au monde. Dans les villes du monde entier, il expose librement ses photographies, profitant de toutes les surfaces exploitables pour coller de très grands formats jouant de leurs reliefs et de leurs points de vue. Captant l'attention de chacun, y compris de ceux qui ne vont jamais dans les galeries d'art, son travail mêle l'art et l'action et traite d'engagement, de liberté, d'identité et de limites. Unframed est un projet en cours depuis 2010, réalisé à partir d'images de photographes célèbres ou anonymes et d'images d'archives que JR interprète et re-contextualise à l'échelle d'un lieu, d'un quartier ou d'une ville. A la Belle de Mai, JR s'est intéressé à l'identité du quartier et a invité ses habitants à se pencher sur la mémoire de celui-ci en plongeant dans leurs albums personnels. Ces photos, anciennes ou actuelles, recadrées, agrandies, et collées in situ forment une oeuvre monumentale. Elles transfigurent alors ces empreintes personnelles et plurielles de ce qui constitue une partie de l'histoire et de la mémoire collective de la Friche la Belle de Mai.

Unframed Belle de mai/Marseille

Pour les jeunes enfants, la notion d'âge est très souvent abstraite, car ils manquent de repères. L'objectif de ce livre est d'y remédier en présentant les visages et les histoires de 100 personnes vivant dans le monde entier. Elles sont présentées par âge, du bébé de 1 an à la personne centenaire. De superbes portraits en noir et blanc sont associés à des textes qui, lus à haute voix, permettront au jeune lecteur de découvrir les expériences personnelles, les souhaits, les souvenirs et les émotions de ces personnes de tous les âges vivant aux quatre coins de la planète. Ils prendront ainsi simplement conscience du processus de vieillissement et de la beauté des gens qui l'entourent, quel que soit leur âge.

Quel âge as-tu ? - Visages du monde

The Ghosts of Ellis Island

Jeune artiste globe-trotter, JR expose ses photographies depuis près de cinq ans sur les murs des villes, de la cité des Bosquets à Montfermeil jusqu’à Jérusalem. Sa démarche, qu’il qualifie d’« artiviste », tend à amener l’art là où une confrontation brute, sans références, est encore possible. Alors qu’hier elles lui interdisaient leurs murs, les villes lui offrent aujourd’hui des espaces vierges à sa mesure et son œuvre s’expose à la Tate Modern, à la Biennale de Venise, au Musée de la photographie d’Amsterdam, aux Rencontres d’Arles… Ancien graffeur, JR se tourne très vite vers la photographie et tire les portraits de street-artistes, qu’il colle ensuite dans les couloirs du métro parisien. Les émeutes de 2005 marquent le début de son colossal projet « 28 millimètres » : des portraits en noir et blanc réalisés aux quatre coins du globe et exposés en format géant dans les rues des pays en conflit. Ainsi, pour le volet « Face2Face » de ce projet, des photos d’imams, de prêtres et de rabbins grimaçants sont affichées de chaque côté de la barrière qui sépare Israël de la Palestine. Par son engagement politique indéniable, JR nous force ainsi à être les témoins de phénomènes planétaires trop rapidement occultés. Fin 2009, ses portraits de femmes recouvraient les ponts de Paris près de l’île de la Cité.

JR a acquis une renommée internationale à l'âge de 27 ans, lorsqu'il a reçu le prix TED. Son projet "Inside Out" a attiré plus de 200 000 personnes dans le monde. Mais JR a une ville de prédilection, il s'agit de Rio. Il démarre cette aventure carioca avec "Women are heroes". C'est par ce souhait de laisser une oeuvre pérenne qu'en 2016, le Comité Olympique lui demande de réaliser une oeuvre à la hauteur de l'événement. C'est dans ce contexte que l'artiste va concevoir "son oeuvre la plus folle" selon ses propres mots : "Géants" . Juché sur un échafaudage, un athlète haut de plusieurs étages saute par-dessus un immeuble abandonné, tandis qu'au pied du Pain de Sucre, une nageuse effraie les bateaux de passage et qu'à Barra da Tijuca un plongeur s'apprête à défier les plus grands cétacés. JRr

Géants - JO Rio

Comme un livre d'aventures, Women are Heroes nous transporte en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Un jeune artiste français du nom de JR nous emmène dans des lieux fantasmatiques, ceux dont on entend parler à la télévision lorsqu'il s'y produit des événements tristes ou violents, dont on s'approche parfois, mais qui ne font partie d'aucun circuit touristique. Et s'il nous entraîne si loin de nos bases, c'est pour poser des questions fondamentales. Women are Heroes parle de femmes qui côtoient la mort parfois et la vie souvent, qui passent du rire aux larmes, des femmes généreuses qui n'ont rien et qui le partagent, des femmes qui portent un passé douloureux et l'envie de construire un avenir heureux. En cherchant ce qui est commun dans leurs regards, on se rapproche de ce qui est universel : l'humain. Women are Heroes permet à JR de tenir la promesse qu'il a faite à ces femmes : "faire voyager leur histoire".

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