Une princesse-marionnette, un baronnet de bois, une « bébête » mystérieuse, une créature lunaire qui parle et un majordome tout ce qu'il y a de plus classique, auquel revient l'épineuse tâche de gérer tout ce petit monde surnaturel. Une ambiance étrange, sur laquelle flotte l'ombre de la baronne, propriétaire du domaine commun à tous. Une femme merveilleuse mystérieusement disparue, mais dont l'entêtant parfum d'amour continue à flotter dans les âmes, en particulier celle du majordome, qui pour valet qu'il est n'en reste pas moins homme. Mais l'équilibre étrange de cette drôle de famille vacille lorsque ce dernier est attiré dans la cave par une étrange plainte - un appel. Des portes oniriques et déstabilisantes vont alors s'ouvrir à lui, à la rencontre d'êtres de plus en plus surprenants... et peut-être même familiers. Le regretté conteur, comédien et chanteur belge Julos Beaucarne, disparu en 2021, se voit ici rendre hommage par cette réédition. Un hommage célébrant également le dessin du prodigieux Jean-Claude Servais.

L'appel de Madame la Baronne

Dans ce recueil, les "virelangues" virevoltent entre sages comptines et allitérations coquines, grande poésie et mots d'esprit. Ces "phrases à délier la langue" composent, dans une délicieuse cacophonie, un petit inventaire de zézaiements, zozotements et autres bégaiements chers à Devos, Gainsbourg, Racine, Ferré et à tous les amoureux anonymes de la langue et de ses défis.

Les chaussettes de l'archiduchesse - Et autres défis de la prononciation

Nous sommes 180 millions de francophones...

La Belgique de papa

Les chaussettes de l'archiduchesse et autres défis de la prononciation

Ton thé t'a-t-il ôté ta toux ? Ton teint, ton thé, ta toux, tout est tentant en toi Mais si ton thé t'ôtait totalement ta toux Serais-tu tout aussi tentante malgré tout ? Dans ce recueil, les " virelangues " virevoltent entre sages comptines et allitérations coquines, grande poésie et mots d'esprit. Un délicieux petit inventaire des " phrases à délier la langue " chères à Devos, Gainsbourg, Racine, Ferré et à tous les amoureux anonymes de la langue et de ses défis.

Les chaussettes de l'archi-duchesse et autres défis de la prononciation

Front de liberation de l'oreille et autres considerations

Le virelangue

Julos Beaucarne, pseudonyme de Jules Beaucarne, né le 27 juin 1936 à Écaussinnes (Belgique) et mort le 18 septembre 2021 à Beauvechain (Belgique), est un conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur et sculpteur belge, chantant en français et en wallon.

Là où il y a trop, il manque quelque chose.

On ne peut répondre à tant de bienfaits que par l'ingratitude.

J'aime l'homme incertain de ses fins comme l'est, en avril, l'arbre fruitier.

Nous ne sommes que prétexte dans le paysage au passage de la vie et de l'ailleurs.

J'aimerais recréer des lieux de grande écoute où les personnes présentes vibrent et tremblent de joie, de bonheur. Le chanteur, l'aède est celui qui aide à vivre, à traverser tous les labyrinthes de ce temps.

Quand les cheveux meurent, les regrets en font des têtes bouclées.

Un poète, c'est quelqu'un qui met de la dorure sur tout, c'est un compagnon du soleil.

Il n'est pas nécessaire d'aimer la vie pour la transmettre.

Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.

Le boeuf ne se vente pas de sa force devant l'éléphant.

Il faut toujours que j'égare mon stylo au moment où je vais écrire la pensée de ma vie.

Le mal et la souffrance viennent de ce que les hommes et les femmes ne croient pas à leurs propres enchantements.

Au pays des aveugles tous les borgnes sont sourds.

Ce n'est pas parce qu'on écrit sur du papier recyclé que les textes sont bons.

La vieillesse se manifeste plus dans les rides de l'esprit que dans celles du visage.

Les millionnaires du coeur sont en général les prolétaires du monde expliquez-moi cette inverse proportionnalité.

Les oeuvres complètent du soleil ne se lisent qu'à ciel ouvert.

Je sens qu'il faut moucher la chandelle de la haine et allumer celle du coeur.

La connaissance est plus près du silence que de la parole.

A force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau.

Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour.

L'essentiel est de pouvoir remonter la montre de son coeur.

Les artistes c'est comme les pieuvres ils crachent de l'encre pour se cacher.

On ne connaît ni l'intérieur du mont ni l'envers du vent.

Quand tu auras épuisé toutes les façons de marcher de travers, tu finiras par marcher droit.

Vis tes fantasmes mais n'en parle à personne les fous conscients sont internés.

Le bonheur, c'est marcher inlassablement vers soi-même.

Elle avait tellement de mémoire qu'elle se souvenait même du jour de sa mort.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julos_Beaucarne

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