A story from Leila Aboulela to stir the heart and awaken vital conversations about love.

 Maryam will avenge her father's death alone. With her amulet, she abandons all to find the person who made the order to kill him.

Amulets and Feathers - A Story from the collection, I Am Heathcliff

Khartoun, 1984. Najwa et son frère jumeau mènent la vie insouciante et protégée des étudiants de la haute société soudanaise occidentalisée. Leur père est directeur de cabinet du Président, leur mère une riche héritière. Jusqu’à ce qu’un coup d’État vienne bouleverser leur existence. Le père est arrêté, jugé et pendu, le reste de la famille condamné à l’exil à Londres. La chute est longue et douloureuse pour la jeune femme, bientôt contrainte de chercher une place de domestique pour survivre. Alors que Najwa se résigne peu à peu à sa nouvelle condition, une rencontre va changer à nouveau le cours de sa vie. À travers des allers-retours entre passé et présent qui éclairent, par touches successives, les contradictions de son héroïne, Leila Aboulela dresse un portrait de femme bouleversant et le tableau d’une communauté déracinée en quête de repères.

Minaret

Shadia est une étudiante soudanaise en sciences à Edinbourgh où elle espère décrocher un Master. Elle fait partie d'un groupe d'étudiants africains plutôt repliés sur eux-mêmes dans le rude climat de la fraîche Écosse. Shadia passe de longs moments de solitude entrecoupée par les appels téléphoniques de son fiancé, riche homme d'affaires à Khartoum. Elle n'a pas d'affinités avec lui et ses appels l'agacent. Timidement, elle approche Bryon, le meilleur étudiant du cours de statistique, qui lui prête ses notes. Sympathie partagée, amitié naissante, mais à l'occasion d'une visite qu'ils font ensemble du Musée de l'Afrique, Shadia se rend compte qu'un abîme les sépare.

Le Musée

Sammar est une jeune veuve soudanaise qui traduit des textes arabes pour Rae, un spécialiste du Moyen-Orient, professeur à l'Université d'Aberdeen. Les brumes écossaises sont maussades pour cette femme du sud, mais un nouvel amour vient redonner du goût à sa vie, et surtout un but : comment faire comprendre à son professeur, un intellectuel un peu cynique et divorcé deux fois, qu'il est en fait un bon musulman qui s'ignore ? Car leur union est au prix de cette conversion. Leila Aboulela est une voix rare qui s'exprime sur le monde occidental, livre ses sentiments sur la culture européenne, et donne quelques réponses sur les mentalités que recouvre le hijab, ce voile qui nous intrigue. Qu'est-ce qu'une vie centrée sur la foi musulmane ? L'héroïne du roman, Sammar, en parle librement, elle dont les exigences religieuses sont au cœur de ses préoccupations, aussi bien en Ecosse que dans la beauté des rives du Nil Bleu à Khartoum. Ce roman d'amour est d'une pertinente actualité. Il nous laisse songeurs.

La Traductrice

Ma maman et mon père parlaient tout le temps: «Au Soudan, nous faisons cela» et «en Égypte, nous faisons cela», donc j'étais très conscient des différences culturelles. J'étais confus en grandissant; Cela m'a donné le sentiment d'être un étranger en regardant les autres. Mais je pense que c'est bon pour un écrivain.

Ma grand-mère a étudié la médecine dans les années quarante, ce qui était très rare en Égypte, et ma mère était professeur d'université, donc mon idée de religion ne concernait pas une femme ou ne devait pas s'habiller d'une certaine manière; C'était plus à voir avec la foi.

Quand je grandissais, nous avons parlé égyptien, nous avons mangé de la cuisine égyptienne, nous avions d'autres amis égyptiens. C'était la préférence de mon père.

J'avais 24 ans et je suis coincé dans un endroit étrange avec deux petits garçons bruyants, et mon mari travaillait au large des plates-formes pétrolières. C'était une vie pour laquelle je n'étais pas préparé.

Ma foi a été lancée par ma grand-mère et ma mère, et donc je l'ai toujours vue comme une chose très privée et personnelle.

J'ai commencé des cours d'écriture créative à la bibliothèque centrale d'Aberdeen, et l'écrivain en résidence là-bas, Todd McEwen, m'a beaucoup encouragé. Il a montré mes histoires à son éditeur, et je pensais que c'était exactement ce qui était arrivé à tous ceux qui ont suivi ses cours!

Je dois me contenter de la liberté en cette période moderne

Lorsque vous écrivez sur une femme musulmane, comme je l'ai fait avec mes romans précédents - 'Minaret', par exemple, qui concerne une femme qui commence à porter le hijab - cela met toutes les sonneries d'alarme.

La miséricorde d'Allah est un océan, nos péchés sont un morceau d'argile serré entre le bec d'un pigeon. Le pigeon est perché sur la branche d'un arbre au bord de cet océan. Il n'a qu'à ouvrir son bec

Le Soudan n'est pas assez arabe pour les Arabes et pas assez africain pour les Africains.

Les choses les plus douces de la vie n'étaient pas nécessairement ce que l'on s'efforçait et saisissait. Au lieu de cela, plusieurs fois les plus méculaires, les Généreuses donneraient à ses serviteurs sans être demandé, sans attendre d'être interrogé.

Je crains que l'islam n'ait pas seulement été politisé mais que cela devient une identité. C'est comme transformer la religion en match de football; C'est une distraction de la vraie chose.

C'est ce que la religion enseigne: cette vie est une chose temporaire qui va se dissoudre un jour.

Je suis descendu dans le monde. J'ai glissé dans un endroit où le plafond est bas et il n'y a pas beaucoup de place pour que je bouge. La plupart du temps j'y suis habitué ... J'ai accepté ma phrase et je ne couve pas ni ne regarde en arrière. Mais parfois, un changement me fait me souvenir. La routine est ébouriffée et un nouveau départ me rend soudainement conscient de ce que je suis devenu -

Mes personnages ne sont pas des musulmans du modèle de rôle, mais ils ont du mal à faire des choix en utilisant la logique musulmane.

La couverture de l'islam dans les médias devient de plus en plus sophistiquée et il y a plus d'accès aux connaissances.

J'écris une fiction qui reflète la logique islamique: les mondes fictifs où la cause et l'effet sont régis par la justification musulmane. Cependant, mes personnages ne se comportent pas nécessairement comme de «bons» musulmans; Ce ne sont pas des idéaux ou des modèles.

C'était en 1989, et le mot «musulman» n'était même pas vraiment utilisé en Grande-Bretagne à l'époque; Vous étiez noir ou asiatique.

Contrôlez-vous, cela n'en vaut pas la peine. Vous regretterez votre grossièreté par la suite, votre nature sensible sera troublée

Allah teste notre patience et notre courage. Il teste la force de la foi. soyez patient et il y aura des récompenses sans fin pour vous, insha'Allah" - Utaz Badr

Le prophète Muhammad, que la paix soit sur lui, a dit, quand Allah aime un peuple, il les essaie.

Pourquoi les mauvaises choses se produisent-elles? Pour des raisons pédagogiques, afin que nous puissions expérimenter le pouvoir d'Allah, apercevez l'enfer et le craindre, afin que nous puissions nous pratiquer à la recherche de refuge en lui et, quand les reliefs viennent remercier sa miséricorde. L'obscurité a été créée pour que, comme les plantes, nous puissions aspirer et nous tourner vers la lumière.

J'ai grandi dans un environnement très occidentalisé et je suis allé dans une école américaine privée. Mais ma personnalité était timide et silencieuse, et je voulais porter le hijab mais n'avait pas le courage, car je savais que mes amis m'en dissuaderaient.

Tout au long de la vie, il y a eu des distinctions - des toilettes pour les hommes, des toilettes pour les femmes ; vêtements pour hommes, vêtements pour femmes - puis, à la fin, les tombes sont identiques.

De nombreux mots arabes / islamiques sont maintenant entrés dans le dictionnaire anglais, comme Haj, Hijab, Eid, etc., et je n'ai plus besoin de les mettre en italique ou de les expliquer.

Ses oeuvres

Ses derniers livres