Voici une grande fresque familiale déployée sous nos yeux, à travers l'histoire entrelacée de clans familiaux, quand la famille devient « le miroir où se réfléchit ce qui se trame dans la société tout entière ».
Relations entre générations, de maîtresses à servantes, amours interdites et mariages de raison, le lecteur se laisse emporter par la destinée de deux familles au moment où l'ancienne Chine bascule vers la modernité ;
De la chute du régime mandchou à l'invasion japonaise.
Et personne ne peut échapper aux remous de l'histoire ni aux choix qui s'imposent. S'enrichir par le trafic d'opium, s'enthousiasmer pour les idées nouvelles, affronter les changements et encore et toujours...

Un moment à Pékin

Au VIIe siècle, sous la dynastie T'ang, la Chine connut une des périodes les plus fastueuses de son histoire qui, pendant plus de vingt ans, fut dominée par une femme exceptionnelle. Elle avait pour nom Wou Tchao. Favorite de l'empereur, douée d'une grande intelligence, dévorée d'ambition, elle usurpa le pouvoir à force d'intrigues de palais avant d'imposer sous son nom une nouvelle dynastie et de se sacrer elle-même empereur. Son nom devint dans tout l'empire synonyme de meurtres, de guerres et de rébellions noyées dans le sang. C'est l'histoire de l'impératrice Wou Tsö-t'ien qui nous est racontée ici par son propre petit-fils. Le lecteur découvrira dans L'Impératrice de Chine la figure légendaire du juge Ti : il apprendra comment ce dignitaire intègre et courageux vainquit la grande despote et restaura la dynastie des T'ang.

L'impératrice de Chine

Qu'est-ce que la Chine ? Changement des mentalités ou troublante continuité ? Les Chinois sont-ils "un peuple qui n'ambitionne pas d'être à la tête du monde" ? Les nouvelles interrogations sur la Chine pourraient bien trouver quelques réponses à la lecture de ce livre qui, depuis sa publication aux États-Unis en 1935, demeure sans égal. Vaste fresque de toute une civilisation,« La Chine et les Chinois» est un livre clé sur l'individu et la société en Chine, car son auteur, Lin Yutang (1895-1976), a su puiser avec intelligence aux racines culturelles les plus profondes de son pays.

La Chine et les Chinois

Nul autre que Lin Yutang, lettré chinois pétri de culture occidentale - qui disait « penser en chinois avec un pinceau et en anglais avec une machine à écrire » - pouvait réussir à nous éclairer sur le sens que nous donnons au mot « bonheur » en Occident et en Chine. Convoquant ses « compagnons spirituels », poètes et philosophes chinois, mais aussi Thoreau ou Nietzsche, il fait l'éloge d'un homme pleinement homme, capable de goûter à toutes les saveurs de l'existence. « Car le banquet de la vie est devant nous et la seule question qui se pose est celle de notre appétit. »

L'importance de vivre

Avec sa verve familière, lin yutang nous parle de confucius, et c'est comme s'il nous faisait pénétrer l'âme de la chine, car ce platon chinois né au vie siècle avant notre ère y exerce depuis 2500 ans une immense influence, qui perdure aujourd'hui encore.
 Ce n'est pas la vérité qui grandit l'homme, c'est l'homme qui grandit la vérité, dit confucius.  morale, religion, éthique, politique, sa philosophie embrasse tous les champs du possible, mais l'essence de sa pensée, pour lin yutang, c'est que " l'homme est la mesure de l'homme ".  cultiver en nous ce qu'il y a de plus humain, non seulement nous oblige à découvrir notre véritable moi, mais nous conduit naturellement à la bonté et à la sagesse.
 De confucius, lin yutang nous propose sa vision toute personnelle, comme un guide qui peut nous apprendre, dans tous les moments de la vie, à choisir le juste chemin.

La sagesse de Confucius

Voici le deuxième tome d'Un moment à Pékin, considéré par la critique comme le meilleur roman de Lin Yutang.Les événements s'accélèrent, allant de la chute de l'empire mandchou à l'invasion japonaise, et personne ne peut échapper aux remous de l'histoire, ni au choix qui s'imposent. S'enrichir par le trafic de l'opium, s'enthousiasmer pour les idées nouvelles, rejoindre les manifestations étudiantes malgré la sanglante répression, affronter les changements et, encore et toujours, aimer, croire en l'homme et en sa capacité de défendre sa liberté et ses rêves. Car, ainsi que le découvre Moulane au milieu des privations et des souffrances des réfugiés, "il n'existe pas de catastrophe si grande que l'esprit humain ne puisse s'élever au-dessus d'elle, et, par son ampleur même, la transformer en quelque chose de grand et de radieux."

Un moment à Pékin, 2 : Le triomphe de la vie

Au VIIe siècle, sous la dynastie des T'ang, la Chine connut une des périodes les plus fastueuses de son histoire qui, pendant plus de vingt ans, sera dominée par une femme exceptionnelle, l'unique " empereur " que la Chine connut jamais.Elle a pour nom Wou Tchao. Favorite de l'empereur, douée d'une grande intelligence, dévorée d'ambition, elle usurpa le pouvoir à force d'intrigues de palais avant d'imposer sous son nom une nouvelle dynastie et de se sacrer elle-même empereur. Son nom devint dans tout l'Empire synonyme de meurtres, de tortures, de cruauté, de guerres et de rébellions noyées dans le sang. C'est l'histoire de l'Impératrice Wou Tsô-t'ien qui nous est racontée ici par son propre petit-fils.Le lecteur découvrira dans L'Impératrice de Chine la figure légendaire du juge Ti : il apprendra comment ce dignitaire intègre et courageux vaincra la grande despote et restaurera la dynastie des T'ang.

La chine et les chinois

Lin Yutang (chinois traditionnel : 林語堂, chinois simplifié : 林语堂), né le 10 octobre 1895 et mort le 26 mars 1976, est un écrivain et inventeur chinois, dont la traduction de classiques chinois en anglais a aidé à leur diffusion en Occident.

Glorifier le passé et peindre le futur est facile, il est difficile d'étudier le présent et d'émerger avec une certaine lumière et une compréhension.

L'Inde était l'enseignante chinoise en religion et en littérature imaginative, et l'enseignante mondiale en trignométrie, équations quandratiques, grammaire, phonétique, nuits arabes, fables animales, échecs, ainsi qu'en philosophie, et qu'elle a inspiré le boccaccio, Goethe, Herder, Schopenhauer, Emerson, et probablement aussi Old Eesop.

La sagesse de la vie consiste à éliminer les non-essentiels.

Rien n'a d'importance pour un homme qui dit que rien n'a d'importance.

Une tendance à voler trop directement sur un but, au lieu de tourner autour de lui, en transporte souvent un trop loin.

Celui qui a peur d'utiliser un «je» dans son écriture ne fera jamais un bon écrivain.

L'amour est une blessure immortelle qui ne peut pas être fermée. Une personne perd quelque chose, une partie de son âme, quand elle aime quelqu'un. Et elle cherche cette partie perdue de son âme, car elle sait que sinon elle est incomplète et ne peut pas être au repos. Ce n'est que lorsqu'elle est avec la personne qu'elle aime qu'elle redevienne complète en elle-même; Mais au moment où il part, elle perd cette partie qu'il a prise avec lui et ne sait pas de repos jusqu'à ce qu'elle le retrouve une fois de plus.

Le bonheur a toujours semblé être un oiseau bleu et se compose de moments.

Il n'y a rien de plus beau dans ce monde qu'un vieil homme sain et sage.

Quelque part dans l'âme [de la Chine] se cache la ruse d'un vieux chien, et c'est une ruse qui est étrangement impressionnante. Quelle étrange vieille âme! Quelle grande vieille âme!

Personne n'est jamais mal compris dans un coin du feu; Il peut seulement être en désaccord.

Ce n'est pas de la saleté mais la peur de la saleté qui est le signe de la dégénérescence de l'homme, et il est dangereux de juger de la santé physique physique et morale d'un homme selon les normes extérieures.

Le monde, je crois, est beaucoup trop sérieux, et étant beaucoup trop sérieux ... il a besoin d'une philosophie sage et joyeuse.

Les cravates étranglent la pensée claire.

Une fois [la Chine] avait un destin. Une fois qu'elle était conquérante. Maintenant, son plus grand destin semble être simplement exister, pour survivre.

Maintenant, il est caractéristique du jeu que l'on joue sans raison et il ne doit y avoir aucune raison. Le jeu est sa bonne raison.

Ce qui menace la civilisation aujourd'hui n'est pas la guerre, mais l'évolution de la conception des valeurs de vie entraînée par certaines doctrines politiques. Ce n'est qu'en reprenant le rêve de la liberté humaine et en rétablissant l'importance des libertés de l'homme ordinaire peut que la menace de civilisation moderne soit évitée

Même dans le désespoir, l'homme doit rire.

Le but d'une nouvelle est ... que le lecteur reprendra le sentiment satisfaisant qu'un aperçu particulier du caractère humain a été acquis, ou que sa connaissance de la vie a été approfondie, ou cette pitié, l'amour ou la sympathie pour un être humain est éveillée.

Dans l'ensemble, la jouissance des loisirs est quelque chose qui coûte décidément moins que le plaisir du luxe. Tout ce qu'il faut, c'est un tempérament artistique qui est déterminé à chercher un après-midi parfaitement inutile passé d'une manière parfaitement inutile.

Peu d'hommes qui se sont libérés de la peur de Dieu et de la peur de la mort sont encore capables de se libérer de la peur de l'homme.

Les hommes ont recours à ne parler que lorsqu'ils n'ont pas le pouvoir de faire respecter leurs convictions sur les autres.

De tous les gens malheureux du monde, les plus malheureux sont ceux qui n'ont pas trouvé quelque chose qu'ils voulaient faire.

A côté du noble art de faire faire les choses par les autres, il y a celui, non moins noble, de les laisser se faire toutes seules.

Plus nous justifons nos croyances, plus nous devenons étroits d'esprit.

Le seul test du salut d'une âme est son bonheur intérieur.

Le bonheur pour moi est en grande partie une question de digestion.

La véritable tranquillité d'esprit vient de l'acceptation du pire. Psychologiquement, je pense que cela signifie une libération d'énergie.

S'il y a quelque chose dont nous sommes sérieux, ce n'est ni la religion ni l'apprentissage, mais la nourriture.

De tous les droits de la femme, le plus grand est celui d'être mère.

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