Observations upon Experimental Philosophy

En 1656, Margaret Cavendish, alors réfugiée à Anvers avec son époux, conclut sa cinquième oeuvre, le recueil Natures Pictures, par un aperçu de sa vie et de son tempérament à l'intention des générations futures. Aujourd'hui salué comme la première autobiographie séculière féminine publiée en Angleterre, ce court texte apporte un éclairage sans égal sur la quête passionnée de cette femme éprise de « contemplations », mais suscite aussi bien des questions par sa subjectivité : qui est vraiment celle qui est longtemps demeurée dans l'histoire comme « Margot la folle » ? Quel crédit accorder à ce discours heurté et hâtif, et pourtant fondé sur la mise en scène du moi ? Où la duchesse puise-t-elle l'audace d'écrire et de s'écrire, à une époque où le silence est considéré comme le plus bel ornement de son sexe ? Que recouvre le désir de « gloire » et de renommée, si inusité chez les femmes de son temps, qu'avoue, avec une franchise iconoclaste, cette grande dame quelque peu hétérodoxe, et qui semble à la racine de son écriture ?
En narrant sa vie peu commune, Margaret Cavendish offre au lecteur la meilleure introduction à son oeuvre déroutante ainsi qu'un document sans prix sur la société et la pensée anglaises en un âge de grands bouleversements.

Relation véridique de ma naissance ; de mon éducation et de ma vie

Flamboyant, theatrical and ambitious, Margaret Cavendish was one of the seventeenth century's most striking figures: a woman who ventured into the  male spheres of politics, science, philosophy and literature. The Blazing World is a highly original work: part Utopian fiction, part feminist text, it tells of a lady shipwrecked on the Blazing World where she is made Empress and uses her power to ensure that it is free of war, religious division and unfair sexual discrimination. This volume also includes The Contract, a romance in which love and law work harmoniously together, and Assaulted and Pursued Chastity, which explores the power and freedom a woman can achieve in the disguise of a man.

The blazing world and other writings

Margaret Cavendish, duchesse de Newcastle upon Tyne (1623 – 15 décembre 1673) est une aristocrate anglaise, écrivain, philosophe et scientifique. Elle est connue principalement pour son roman Le Monde glorieux. Elle défend son droit à écrire et à publier ses poèmes et ses idées philosophiques et scientifiques en tant que femme.

Certains cerveaux sont des terrains stériles, qui ne feront pas les graines ou les fruits, à moins qu'ils ne soient bien furieux avec le vieil esprit qui est ratissé d'autres écrivains et orateurs.

Non pas que j'ai honte de mon esprit ou de mon corps, de ma naissance ou de mon reproduction, de mes actions ou de mes fortunes, car ma timide est dans ma nature, pas pour aucun crime.

Et bien que j'aie peut-être appris plus d'esprit et avancé ma compréhension en vivant dans une cour, étant ennuyeux, craintif et timide, je n'ai pas tenu compte de ce qui a été dit ou pratiqué, mais juste de ce qui appartenait à mon devoir loyal et à ma propre réputation honnête.

Qui peut perspecter plus puissamment que les poètes?

Non pas parce qu'ils étaient des serviteurs que nous étions si réservés, car de nombreuses personnes nobles sont obligées de servir par nécessité, mais par raison, le type vulgaire de serviteurs est aussi mal élevé que méchant, donnant aux enfants de malades et pires conseils.

La vérité est que nous [femmes] vivons comme des chauves-souris ou des hiboux, du travail comme des bêtes et mourons comme des vers.

Ma mère était une bonne maîtresse pour ses serviteurs, prenant soin d'eux dans leurs maladies, sans épargner les coûts qu'elle a pu accorder à leur rétablissement.

Quant à mes frères, dont j'en avais trois, je ne sais pas comment ils ont été élevés.

La prospérité est comme le parfum, cela fait souvent mal à la tête.

Pour les obstructions aux troubles: en outre, il dégoûtait la vie, distrait les appétités et ne donne aucun vrai relexe aux sens.

Et bien que mon Seigneur ait perdu son domaine et ait été banni de son pays, ni la pauvreté méprisée ni la nécessité pincée ne pourraient lui faire rompre les liens de l'amitié ou affaiblir son devoir loyal.

Une nature grossière est pire qu'une nature brute d'autant plus que l'homme est meilleur qu'une bête : et ceux qui sont de nature civile et de dispositions distinguées sont autant plus proches des créatures célestes que ceux qui sont grossiers et cruels le sont des démons.

En effet, j'avais tellement peur de déshonorer mes amis et ma famille par mes actions indiscrètes, que j'ai plutôt choisi d'être un idiot, que d'être réfléchi ou gratuit.

En effet, je n'avais pas beaucoup d'esprit, mais je n'étais pas un idiot - mon esprit était selon mes années.

Quant à l'abondance, nous n'avions pas seulement pour nécessité, convenance et décence, mais pour délice et plaisir jusqu'au superflu.

Et non seulement mes propres frères et sœurs étaient d'accord, mais mes beaux-frères et belles-sœurs; et leurs enfants, bien que jeunes, avaient la même nature agréable et les mêmes dispositions affectueuses.

Quant à nos vêtements, ma Mère se plaisait non seulement à nous voir propres et nets, fins et gais, mais riches et coûteux : nous maintenant à la hauteur de son état, mais pas au-delà.

Si les atomes sont aussi petits, que les petits peuvent être, ils doivent en quantité de matière tous d'accord

Car j'avais préféré mourir dans l'aventure des réalisations nobles, puis vivre dans une sécurité obscure et lente.

Pour le plaisir, le plaisir, la paix et la félicité vivent dans la méthode et la tempérance.

La douleur et l'oubli font de l'humanité qui a peur de mourir; Mais toutes les créatures ont peur de l'une, personne d'autre que l'humanité n'a peur de l'autre.

Le mariage est la tombe ou le tombeau de l'esprit.

Mon autre frère, le Lord Lucas, qui était héritier de la succession de mon père, et comme le père pour prendre soin de nous tous, n'est pas moins vaillant qu'ils ne l'étaient, bien que sa compétence dans la discipline de la guerre n'ait pas été tellement, n'étant pas élevé là-bas.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Cavendish

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