En ce début des années 1980, Margaret Thatcher est Premier ministre du Royaume-Uni et Ronald Reagan président des États-Unis. Le cynisme et le fric sont au pouvoir. Le narrateur de Money, Money se nomme John Self. Réalisateur de films publicitaires, John est obsédé par l’argent, la bouffe, le tabac, l’alcool, la drogue, le sexe, la pornographie… Il consomme tout : ce qui est illicite et néfaste comme ce qui ne l’est pas. Résultat, à 35 ans, il est obèse, ses dents sont pourries, son corps guère mieux. Il est également ignorant et égoïste. Mais si le personnage est ignoble, il a un atout dans son jeu : le sens de la dérision. Publié en 1984, Money, Money a consacré Martin Amis comme l’un des meilleurs écrivains britanniques de sa génération.

Money, Money

Dans un bar enfumé à Londres, deux scénaristes s'escriment à peaufiner leur texte, tandis qu'à Hollywood les grosses machines du marketing éditorial s'affairent pour lancer sur le marché mondial le nouveau sonnet d'un poète anglais - un producteur songe même à en faire un remake ! Comment faire bonne figure lors d'une course à pied dans l'école huppée de son fils, lorsqu'on est un petit malfrat récemment divorcé et toujours amoureux de sa femme, bisexuel et qu'on s'est fait tabasser la veille ? Entre vision iconoclaste du milieu de l'édition et errements sexuels et sentimentaux de personnages pathétiques, Martin Amis dresse avec un comique décapant un portrait du monde anglo-saxon.

L'État de l'Angleterre / Nouvelle carrière

Lionel Asbo vient d’une banlieue où les garçons prennent le chemin de la prison plus souvent que celui de l’école, et où le pitbull est le meilleur ami de l’homme. Après avoir longtemps œuvré dans le recouvrement de dettes par tous les moyens, il gagne un jour la modique somme de cent quarante millions de livres sterling à la loterie, ce qui lui permet de fréquenter enfin les héros de l’Angleterre contemporaine, les stars de la téléréalité comme celles du monde du football, et lui vaudra l’admiration éperdue de son neveu Desmond, jeune homme sentimental et brillant. Si ce dernier réussit à s’extraire de son milieu, il ne perdra jamais de vue les frasques de son oncle, chroniquées par le menu dans les tabloïds anglais, tout en redoutant qu’il ne découvre la faute impardonnable qu’il a commise au temps de son adolescence. Martin Amis nous offre un portrait au vitriol de l’Angleterre d’aujourd’hui. Ce roman ravageur et terriblement drôle démontre une nouvelle fois la virtuosité verbale de son auteur. Son talent de satiriste et sa capacité à dépeindre l’Angleterre avec tous ses travers sont éclatants.

Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre

Avec ses maîtres Nabokov et Updike, Martin Amis fait partie de ces rares romanciers à pratiquer avec brio la critique littéraire. Ce recueil bigarré rassemble ainsi trente ans d'essais d'une grande diversité de sujet et de ton, où se côtoient classiques incontestés et sombres inconnus : Kafka et Cervantès, Philip Roth et Don DeLillo y voisinent avec Hillary Clinton et le biographe d'Elvis Presley. Lolita et Le livre des records, Ulysse et Jurassic Park, le jeu d'échecs et les hooligans fournissent à Martin Amis l'occasion de déclarer ses affinités et de déchaîner sa hargne. Coups de coeur, coups de griffe, coups de gueule. Il tranche dans le vif avec l'énergique conviction qu'on lui connaît, cisèle ses chroniques avec affection et véhémence, sans jamais se départir d'un humour oscillant entre tendresse et cruauté. Chroniqueur polémique de notre temps, justicier impénitent de la langue, il part en croisade contre les dérives et les clichés qui menacent la perpétuelle réinvention de l'art par l'art. Car le style, pour lui, ce n'est pas tant l'homme que la vie même.

Guerre au cliché ; essais et critiques (1971-2000)

Dans un bar enfumé à Londres, deux scénaristes s'escriment à peaufiner leur texte, tandis qu'à Hollywood les grosses machines du marketing éditorial s'affairent pour lancer sur le marché mondial le nouveau sonnet d'un poète anglais - un producteur songe même à en faire un remake !Comment faire bonne figure lors d'une course à pied dans l'école huppée de son fils, lorsqu'on est un petit malfrat récemment divorcé et toujours amoureux de sa femme, bisexuel et qu'on s'est fait tabasser la veille ?Entre vision iconoclaste du milieu de l'édition et errements sexuels et sentimentaux de personnages pathétiques, Martin Amis dresse avec un comique décapant un portrait du monde anglo-saxon.

L'état de l'Angleterre ; nouvelle carrière

In his uproarious first novel Martin Amis, author of the bestselling London Fields, gave us one of the most noxiously believable -- and curiously touching -- adolescents ever to sniffle and lust his way through the pages of contemporary fiction. On the brink of twenty, Charles High-way preps desultorily for Oxford, cheerfully loathes his father, and meticulously plots the seduction of a girl named Rachel -- a girl who sorely tests the mettle of his cynicism when he finds himself falling in love with her.

Le Dossier Rachel

Nom : John Self. Âge : 35 ans. Profession : réalisateur de films publicitaires. Hobbies : alcool, fast-food, pornographie. Ambition : s'enrichir. Un individu au caractère ignoble qu'on finit pourtant par apprécier. Il incarne la figure de l'hédoniste arrogant, ignorant, égoïste. Sa vie n'est qu'argent, alcool, tabac, drogue, sexe et nourriture. Victime consentante de la conspiration du Fric et du Sexe, il oppose à la corruption la seule arme dont il dispose : la dérision. Un roman original et incisif par l'un des enfants terribles de la littérature anglaise d'aujourd'hui.

Money, money

Deux romanciers, amis ennemis, partenaires au sport et adversaires dans les lettres... A l'un, Gwyn Barry, tout sourit, la gloire littéraire et le bonheur conjugal - tout sauf le talent. Pour l'autre, Richard Tull, rien ne va plus : il se racornit, malheureux en amour et maltraité par la vie. L'amertume s'en mêle, puis la jalousie et l'esprit de vengeance. Du canular anonyme au tueur à gages en passant par la séduction de l'épouse et l'article au vitriol, il envisage diverses solutions pour attaquer le bonheur de celui qui n'en mérite pas tant. L'intrigue serpente dans le milieu interlope des gangs londoniens puis rebondit lors d'une drolatique tournée promotionnelle aux Etats-Unis. Mais comment blesser un ennemi sans se blesser soi-même ? Et comment le lecteur doit-il accueillir cette information, mystérieuse et changeante, qui "arrive la nuit" ? Avec un brio qui le hisse au rang des plus grands romanciers anglo-saxons contemporains, Martin Amis explore la richesse de la vie moderne au rythme d'une prose inouïe, sur le fil tranchant de la satire sociale et de la tendresse humaine, sans jamais oublier cet étrange pouvoir qu'a le désarroi de se muer en dérision au regard de la perspective cosmique.

L'Information

Martin Amis, né le 25 août 1949 à Swansea (Pays de Galles) et mort le 19 mai 2023 à Lake Worth (Floride, États-Unis), est un romancier britannique.
Ses livres les plus connus sont Money (1984) et London Fields (1989). Il reçoit le prix James Tait Black Memorial Prize pour son livre autobiographique Experience (2000) et est nommé deux fois pour le Booker Prize (en 1991 pour Time's Arrow et en 2003 pour Yellow Dog). Amis est jusqu’en 2011 professeur d'écriture créative au Center for New Writing de l'université de Manchester. Le Times le place neuvième dans son classement, établi en 2008, des « cinquante plus grands écrivains britanniques depuis 1945 ».
Le travail de Martin Amis se focalise sur les excès de la société occidentale capitaliste, dont il perçoit et satirise l’absurdité par le grotesque et la caricature. Inspiré par Saul Bellow, Vladimir Nabokov et James Joyce, ainsi que par son père Kingsley Amis, Martin Amis influence fortement à son tour des auteurs britanniques.

Vous ne pouvez pas combiner être une star de cinéma et ne pas être une star de cinéma.

Ma carrière littéraire a débuté en 1956 lorsque, en tant que résident de Swansea, dans le sud du Pays de Galles, j'ai publié mon premier roman, «Lucky Jim».

La gourmandise et la paresse, en tant qu'objectifs du monde, étaient tranquillement usurpées par l'avarice et la luxure, qui, avec la poésie (oui, la poésie), ont consommé tout mon temps libre.

Pour moi et mes proches, je veux la chaleur, qui arrive à la vitesse de la lumière. Je ne veux pas avoir à traîner pour l'explosion, qui ralentit à la vitesse du son.

Cela semble schmaltzy pour le dire, mais la fiction est beaucoup plus à voir avec l'amour que les gens ne l'admettent ou ne reconnaissent. Le romancier doit non seulement aimer ses personnages - ce que vous faites, sans même y penser, tout comme vous aimez vos enfants. Mais aussi aimer le lecteur, et c'est ce que je veux dire par le principe de plaisir.

La course aux armements est une course entre les armes nucléaires et nous-mêmes.

Le simple fait n'a aucune chance d'être formellement parfait. Il gênera le chemin, ce sera tous les coudes.

Nous vivons à l'ère du loquacité de masse. Nous l'écrivons tous ou en tout cas en parlant: les mémoires, l'apogion, le C.V., le Cri de Coeur.

Lorsque nous lisons, nous faisons plus que de délectation de mots sur des histoires de page, des personnages, des images, des notions. Nous communions avec l'esprit de l'auteur.

Les balles ne peuvent pas être rappelées. Ils ne peuvent pas être sans invente. Mais ils peuvent être retirés du pistolet.

Toute ma vie d'adulte, j'ai cherché le bon adjectif pour décrire le style comique particulièrement agressif de mon père. J'ai récemment opté pour "diffamatoire".

Je suis, incidemment, le seul écrivain à avoir reçu le Somerset Maugham Award deux fois - la première fois pour mon premier roman, la deuxième fois pour mon deuxième premier roman.

Mon père a dit un jour qu'il y avait une corrélation entre la cuisine d'une nation et ses habitants: Angleterre, gens gentils, nourriture désagréable; France, bonne nourriture, gens méchants; Espagne, gens gentils, nourriture méchante; Italie, gens sympas, nourriture gentille; et l'Allemagne, la nourriture méchante, les gens méchants. Et j'ai toujours pensé qu'il devait y avoir quelque chose de terriblement mal avec le personnage allemand - et qu'il y a vraiment.

Je ne pense plus que je voudrais Manhattan. Ma belle-mère y vit et vous y allez. Mais j'aime le regarder à distance. C'est un spectacle fantastique - à chaque fois, ça m'wes.

Il y a beaucoup d'anti-intellectualisme en Grande-Bretagne. Et les opinions de l'écrivain à ce sujet ou qui sont vraiment moins importantes, telles qu'elles le voient, que celle de l'homme dans la rue.

Ils ont toujours hâte d'aller à des endroits où ils reviennent ou de regretter de faire des choses qu'ils n'ont pas encore faites. Ils disent bonjour quand ils veulent dire au revoir.

Qu'est-ce que Nabokov et Joyce avaient en commun, à part les pauvres dents et la grande prose? Exil et décennies de près du paupérisme.

Les armes sont comme de l'argent; Personne ne connaît le sens de suffisamment.

Ne vous contente jamais de l'être, l'Amérique est également obligée de signifier; L'Amérique signifie, d'où sa vulnérabilité constante et fascinante à l'illusion.

Je sens parfois que je suis une sorte d'écrivain culte, plutôt qu'un écrivain grand public, en ce que ceux qui aiment beaucoup mes affaires aiment beaucoup, mais l'appel n'est pas si large.

L'un des avantages invisibles d'avoir des enfants est qu'ils vous livrent de votre propre égoïsme. Il n'y pas de retour en arriere.

[Sur les MST] C'est la façon dont la nature recommande la monogamie.

Y a-t-il une bonne raison pour laquelle nous ne pouvons pas étendre notre générosité multiculturelle pour inclure une autre dimension? Celui du temps. Le passé aussi est un autre pays. Ses fantômes peuvent sembler étranges et effrayants et légèrement déformés dans le corps et l'esprit, mais d'autant plus la raison alors, pour les accueillir sur nos côtes.

Ma fille de 12 ans m'a dit: "Assez avec les sous-titres, papa, pour avoir crié à haute voix." Parce qu'ils semblent toujours obscurcir le problème plutôt que de le clarifier.

Le vrai manipulateur n'a jamais la réputation de manipuler.

Vous pouvez tuer le temps de plusieurs façons, mais cela dépend toujours du genre de temps que vous vous battez: un certain temps est unilable, immortel

On a dit que le bonheur écrit blanc. Il n'apparaît pas sur la page. Lorsque vous êtes en vacances et que vous écrivez une lettre à la maison à un ami, personne ne veut une lettre qui dit que la nourriture est bonne et que le temps est charmant et l'hébergement confortable. Vous voulez entendre parler des passeports perdus et des cabanes remplies de rats.

Votre cœur devient gangreneux dans votre corps lorsque vous allez à l'encontre de votre talent.

C'est un jeune pays et un allemand se sent à l'aise d'être avec les masses. Ils ont très peu de talent pour créer une vie intérieure, une intimité. Et je pense qu'il doit y avoir quelque chose de mal.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Amis

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