Muhammad Yunus, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2006, est l'un des critiques les plus sévères du capitalisme actuel, qui accroît les inégalités, le chômage et participe à la destruction de notre environnement. Pour sauver l'humanité et la planète, nous avons besoin d'un nouveau système fondé sur l'altruisme et la générosité - plus créatifs et efficaces, selon lui, que l'intérêt personnel. Aujourd'hui, de l'Inde à la Colombie, en passant par l'Allemagne ou la France, des milliers d'entrepreneurs suivent ses idées, créant des entreprises qui, sans être gouvernées par le seul profit, cherchent à réduire la pauvreté, à améliorer les soins médicaux et l'éducation, ou encore à lutter contre le réchauffement climatique. A partir de multiples expériences inspirées de son travail, Muhammad Yunus dresse ici le portrait de cette nouvelle civilisation qui émerge, et lance à tous un défi plein d'espoir. Traduit de l'anglais par Olivier Lebleu.

Vers une économie à trois zéros - Zéro pauvreté, zéro chômage, zéro émission de carbonne

Zéro pauvreté, Zéro chômage, Zéro émission carbone Muhammad Yunus, l'économiste du Bangladesh qui a inventé le microcrédit et reçu le prix Nobel de la paix est l'un des plus sévères critiques du monde économique contemporain. Dans son nouveau livre, il affirme qu'il est temps de reconnaître que le moteur du capitalisme, ne fonctionne plus. Il accroît les inégalités, le chômage ainsi que la destruction de l'environnement. 
Pour sauver l'humanité et la planète, nous avons besoin d'un nouveau système fondé sur l'altruisme et la générosité comme forces de construction aussi puissantes que l'intérêt personnel. Ne s'agit-il que d'un rêve ? Pas du tout. Dans la décennie qui a suivie les premières réflexions de Yunus sur un autre capitalisme, des milliers d'entreprises, des entrepreneurs individuels ont suivi ses nouvelles idées. 
De l'Albanie à la Colombie, de l'Inde à l'Allemagne, de la France à la Malaisie, de Haïti au Cambodge, des entreprises ont été créées avec la perspective de réduire la pauvreté, d'améliorer les soins médicaux et l'éducation, de lutter contre la pollution et de participer au progrès par des innovations pleine d'ingéniosité. Dans Vers une économie à trois zéros, Yunus dresse le portrait de cette nouvelle civilisation qui émerge à partir des multiples expériences inspirées de son travail. 
Un défi pour les jeunes entrepreneurs, les chefs d'entreprises, les hommes politiques et pour l'ensemble des citoyens qui se battent pour un monde débarrassé des trois effets pervers d'un capitalisme hors contrôle : la pauvreté, le chômage, les émissions de carbone.

Vers une économie à trois zéros

Depuis quelques années, la Grameen Bank créée par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix en 2006, développe avec des entreprises (Danone, Veolia et Adidas) le modèle économique du social-business. Il est possible à présent de tirer les leçons de ces premières expériences, d'en analyser les résultats et de s'interroger sur les effets de la crise financière et de l'augmentation du prix des matières premières. Muhammad Yunus nous explique comment le marché a obligé ces entreprises à faire évoluer leur stratégie, leur marketing, leur cible. Si le modèle est différent, les lois qui fixent les équilibres du social-business sont les mêmes que celles qui agissent sur l'économie de marché classique. Le principe de réalité prédomine... mais dans une perspective plus humaine. Entre études de cas et réflexions sur le monde à venir, l'ouvrage de Muhammad Yunus nous ouvre un univers toujours aussi stimulant et porteur d'espoir.

Pour une économie plus humaine - Construire le social-business

Depuis quelques années, La Grameen Bank créée par le Pr Yunus développe en association avec d'autres entreprises le nouveau modèle économique du social business. Des entreprises à vocation populaire qui doivent gagner de l'argent mais qui ne distribuent pas. Les éventuels profits sont réinvestis afin d'améliorer l'accès, la qualité et le prix des produits. 
Quels sont aujourd'hui les résultats de ces premières expériences ? Quels ont été les effets de la crise financière et de l'augmentation des matières premières ? Le Pr Yunus s'appuie essentiellement sur les trois principaux exemples qu'il a montés avec Danone, Véolia et Adidas. 
Etape par étape, il nous explique comment le marché et l'évolution des coûts ont obligé ces entreprises à faire évoluer leur stratégie, leur marketing, leur cible. Même si le modèle est différent, les lois économiques qui fixent les équilibres du social business sont les mêmes que celle qui agissent sur l'économie de marché classique. Le principe de réalité prédomine... 
Entre études de cas et réflexions sur le monde à venir, le nouveau livre du Pr Yunus nous ouvre un monde toujours aussi stimulant et porteur d'espoir.
Traduit de l'anglais par Annick Steta et Béatrice Merle d'Aubigné

Pour une économie plus humaine

Le prix Nobel de la Paix 2006 a couronné l'extraordinaire destin et le travail d'un homme qui a transgressé les préjugés économiques, politiques et religieux les plus tenaces en mettant en place une banque pour les pauvres.
En créant au Bangladesh la Grameen Bank, il a prouvé non seulement que le micro-crédit fonctionnait avec une extraordinaire efficacité - plus de 95% des prêts sont remboursés - mais aussi qu'il contribuait à redonner leur dignité à des millions d'hommes et surtout de femmes. Aujourd'hui, grâce à Muhammad Yunus et au micro-crédit, plus de 10 000 institutions de micro-finance sont réparties sur la planète - au Sud comme au Nord - et plus de 150 millions  de familles pauvres ont enfin accès à des services financiers adaptés.

Une authentique révolution  mise en place par un visionnairedont voici l'autobiographie.

Vers un monde sans pauvreté

La pauvreté est aujourd'hui le problème majeur de la planète. Loin de reculer, elle menace de toucher d'ici une trentaine d'années la moitié de la population mondiale. Il existe pourtant un instrument économique simple et efficace pour enrayer cette marche vers un désastre annoncé : le microcrédit. Un terme un peu technique pour désigner une démarche véritablement révolutionnaire : offrir des microcrédits, de quelques centaines d'euros en moyenne, aux trois milliards de personnes aujourd'hui exclues des services financiers de base. Ces crédits sont proposés sans garanties et avec peu de formalités, mais ils ont déjà permis à plus de 80 millions de personnes de financer une activité assurant leur subsistance et celle de leur famille. Ce beau livre va à la rencontre de quelques-uns d'entre eux, de tous métiers, sur tous les continents. Des rencontres chaleureuses et émouvantes, des gestes de fierté ou de sérénité, mais surtout des preuves éclatantes que, si le microcrédit ne peut à lui seul éradiquer la pauvreté, c'est un moyen de retrouver la dignité en échappant à la fois à la misère et à la charité.

Portraits de microentrepreneurs

De l'un des pays les plus défavorisé du monde, le Bangladesh, Muhammad Yunus a suscité une extrordinaire révolution silencieuse qui touche le destin de millions d'individus et passionne les responsables économiques et politiques du monde entier. Sa banque, la Grameen, prête de l'argent aux plus démunis des démunis, à ceux qui n'offrent aucune garantie de remboursements - ni famille ni biens - et qui sont totalement rejetés pas les institutions traditionnelles. Alors qu'un prêt minime leur redonnerait le courage et la dignité de s'assumer.
Aujourd'hui, le succès de sa méthode est spectaculaire. Non seulement dans son pays où plus de 10% de la population bénéficie de ses prêts dont la très grande majorité sont des femmes - avec un taux de remboursement supérieur à 90% - mais aussi dans 57 autres nations, dont les Etats-Unis, la Chine, l'Afrique du Sud et la France... Dans le monde entier, de multiples organismes s'inspirent de ses principes et les développent.
Voici l'autobiographie de cet homme hors du commun qui, par son action et par sa pensée, à transgressé les préjugés économiques, politiques et religieux, et a réussi à imposer sa certitude. Pour vaincre la pauvreté, il ne suffit pas de lancer de gigantesques projets, il faut venir en aide au premier maillon de la chaîne économique :l'homme. Et lui redonner espoir.

Muhammad Yunus, né le 28 juin 1940 à Chittagong au Bangladesh, est un économiste et entrepreneur bangladais connu pour avoir fondé, en 1976, la première institution de microcrédit, la Grameen Bank. Surnommé le « banquier des pauvres », il reçoit le prix Nobel de la paix en 2006.

Le crédit est un droit humain qui devrait être traité comme un droit humain. Si le crédit peut être accepté comme un droit humain, tous les autres droits de l'homme seront plus faciles à établir.

Il est très difficile de le regarder d'une sorte de manière libre, quelle est la réalité. Ce fut ma première lutte, pour le voir tel qu'il est, plutôt que contaminé par mes propres pensées précédentes.

À quoi fait la théorie [de l'économie] si elle ne fonctionne pas pour les gens?

Les êtres humains sont beaucoup plus grands que de faire de l'argent.

Les gens .. n'étaient pas pauvres parce qu'ils étaient stupides ou paresseux. Ils ont travaillé toute la journée, effectuant des tâches physiques complexes. Ils étaient pauvres parce que l'institution financière du pays ne les a pas aidés à élargir leur base économique.

J'ai fait quelque chose qui a contesté le monde bancaire. Les banques conventionnelles recherchent les riches; Nous recherchons les Absolument pauvres. Toutes les gens sont des entrepreneurs, mais beaucoup n'ont pas la possibilité de le découvrir.

Un jour, nos petits-enfants iront dans les musées pour voir à quoi ressemblait la pauvreté.

Je suis sur la faculté. J'enseigne. Et il n'est pas facile pour une personne pauvre d'entrer sur le campus de retrouver le professeur sur le campus dans une situation du Bangladesh. Ils seront tous arrêtés à la porte. Vous n'avez pas d'affaires à l'université!

L'argent commande tout parce que c'est notre interprétation du capitalisme ... De quel genre de monde est-ce? C'est une interprétation très inconfortable d'un être humain. Nous avons été transformés en robots.

L'unité des êtres humains est le fil éthique de base qui nous tient ensemble.

Même aujourd'hui, nous ne accordons pas une attention particulière à la question de la pauvreté, car les puissants restent relativement intacts. La plupart des gens se distancaient de la question en disant que si les pauvres travaillaient plus dur, ils ne seraient pas pauvres.

Ils ont dit, nous avons une éducation, mais qu'en est-il des emplois? J'ai donc commencé à leur dire, vous devriez prendre un engagement, et l'engagement devrait être: «Je ne suis pas demandeur d'emploi; Je suis un donateur. Préparez-vous à être un fournisseur d'emploi.

Je propose de créer un autre type d'entreprise, basé sur "l'altruisme" qui est en chacun de nous. Je l'appelle des affaires sociales.

J'encourage les jeunes à devenir des entrepreneurs en affaires sociales et à contribuer au monde, plutôt que de gagner de l'argent. Gagner de l'argent n'est pas amusant. Contribuer et changer le monde est beaucoup plus amusant.

J'évite les plans grandioses. Je commence par un petit morceau que je peux faire. Je vais à la racine du problème puis je le contourne. Il construit Brick by Brick.

Ce que j'ai appris à l'école, ce que j'ai appris dans la partie éducative de ma vie. Essayant d'acquérir une sorte de vue des yeux d'oiseau. Vous conduisez dur et voyez tout. Et cela s'appelle l'éducation parce que maintenant vous pouvez tout voir.

Dans une vue sur les oiseaux, vous avez tendance à tout enquête et décidez d'un point particulier, puis vous vous déplacez et le ramassez. Dans une vue à l'œil des vers, vous n'avez pas cet avantage de tout regarder.

Nous en avons fait certains au Bangladesh. Chaque fois que je vois un problème, je vais immédiatement créer une entreprise. C'est ce que j'ai fait toute ma vie.

Chacun de nous a beaucoup plus caché en nous que nous avons eu la chance d'explorer. À moins que nous ne créons un environnement qui nous permet de découvrir les limites de notre potentiel, nous ne saurons jamais ce que nous avons en nous.

Nous nous sommes débarrassés du colonialisme, nous nous sommes débarrassés de l'esclavage, et nous nous sommes débarrassés de l'apartheid que tout le monde pensait que chacun d'eux était impossible. Prenons le prochain impossible, faisons-le avec joie et terminez-le avec et créons un monde sans pauvreté. Créons le monde de notre choix.

Bien que la technologie soit importante, c'est ce que nous en faisons qui compte vraiment.

Lorsque de minuscules choses minuscules commencent à se produire un million de fois, cela devient une grande chose. Il limite les bases d'une solide base économique. Les femmes participant à la construction de cette base économique, elle devient le fondement d'un meilleur avenir social et économique.

Mon expérience de travail dans la Grameen Bank m'a donné la foi; Une foi inébranlable dans la créativité des êtres humains. Cela m'amène à croire que les humains ne sont pas nés pour souffrir de la misère de la faim et de la pauvreté. Ils souffrent maintenant comme ils l'ont fait dans le passé parce que nous détournons la tête de cette question.

À l'avenir, la question ne sera pas, "les gens sont-ils dignes de crédit", mais plutôt "Les banques sont-elles dignes des banques?"

Les êtres humains ont une énorme résilience.

J'étais un économiste qui se transformait maintenant en être humain - comme s'il s'agissait de deux choses différentes. Je ne sais pas mais j'ai fait ça et ensuite je n'avais aucune vision.

Le capitalisme ne concerne pas le motif du profit. Le capitalisme concerne les marchés libres. Ce que vous faites sur le marché, dans votre libre arbitre, c'est l'essence du capitalisme.

La charité ne perpétue que la pauvreté en éloignant l'initiative des pauvres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Yunus

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