The Other Side

Artiste majeur de notre temps, reconnue internationalement pour son caractère pionnier dans le développement de la photographie intime, toujours proche de l'album de famille, Nan Goldin (1953), présente dans cet ouvrage des photographies inédites rassemblées sous le thème de la nature et du paysage. Pan méconnu de son travail, les trente photographies reproduites, sensibles et méditatives, nous ouvrent un jardin secret témoignant d'une histoire personnelle ; voyage instrospectif enrichi au fil du temps et de ses nombreux voyages, cette série constitue une invitation à partager un journal intime dans lequel fascination pour la lumière, quête de liberté et désir d'immortalité dessinent la trame d'une lecture singulière du monde et un voyage dans l'imaginaire contemporain. Archétypes communs, mémoire collective, histoires dans lesquelles il s'identifie et/ou s'interroge, la photographie de Nan Goldin renvoie toujours le spectateur à ses propres questionnements.

Nan goldin

Depuis les années 1990, Jean-Christian Bourcart plonge dans les profondeurs des lieux du sexe, d'où il rapporte des images, volées, aux grains éclatés, au flou suggestif et aux couleurs dégoulinantes. Tout a commencé quand un magazine l'envoie faire un reportage dans les bordels de Frankfort. Trois interdictions : pas de femmes, pas de photo, pas de film. Il s'immerge dans les immeubles réservés au commerce sexuel, un monde à part aux couleurs crues. Dans la poche de sa veste truquée, un appareil photo trop bruyant ; il s'arrête devant les chambres et déclenche, la position du photographe voyeuriste, assumée. Ce livre nous offre crûment la découverte de la nuit sexuelle, bordels ou clubs échangistes, ouvrant les portes d'un univers fellinien ou pasolinien, méconnu et souvent objet de fantasmes.

All about love

Eden and After is a brand new collection of photographs of childhood, taken by Nan Goldin, one of the world's most prominent and influential contemporary photographers. Featuring almost entirely unknown work taken over a period of thirty years (1977-2013), the book traces the mysterious and alien narrative of childhood - from pregnancy and birth through to her subjects' early teens and their departure into adulthood. In addition, Goldin's close friend and collaborator, Guido Costa provides a personal and thoughtful analysis of this body of work in his concluding essay 'Bambini'.

Eden and After

La ballade de la dépendance sexuelle est, sous forme de journal photographique, la chronique des luttes inhérentes aux rapports amoureux et des problèmes de compréhension entre amis, famille et amants que Goldin considère comme sa « tribu ». Son travail décrit un monde viscéral, vital, en pleine effervescence. La réédition de cet ouvrage, paru pour la première fois en 1986, rend hommage à ces photographies sans précédent qui n'ont rien perdu de leur actualité aujourd'hui et qui brossent un tableau toujours pertinent d'une époque où le SIDA et la toxicomanie faisaient des ravages.Ces photographies aux couleurs riches et au style sans détour exigent de celui qui les regarde qu'il aille au-delà de leur apparence afin d'y découvrir toute leur profondeur et toute leur intensité. « Les vrais souvenirs que ces photographies éveillent sont des invocations à la couleur, à l'odeur, au son, à la présence physique, à la densité et au goût de la vie, » écrit Nan Goldin. Grâce à un témoignage fidèle et précis de sa vie, La ballade, non seulement révèle l'odyssée personnelle de Nan Goldin, mais apporte une compréhension universelle du langage des hommes et des femmes.Au cours des dix dernières années, La ballade n'a cessé d'influencer la photographie et l'art en général, faisant de cet ouvrage un classique.Le récit de la vie urbaine et marginale réalisé par Nan Goldin a été le chant du cygne d'une époque qui trouva son apogée au début des années 80. Pourtant, il saisit un élément fondamental et transcendant chez l'homme son besoin de s'unir.

La Ballade de la dépendance sexuelle

The Ballad of Sexual Dependency is a visual diary chronicling the struggle for intimacy and understanding between friends, family, and lovers—collectively described by Goldin as her "tribe." Her work describes a world that is visceral, charged, and seething with life. First published in 1986, this edition recognizes the persistent relevance and freshness of Nan Goldin's cutting-edge photography. Her lush color photography and candid style demand that the viewer go beyond the surface to encounter a profound intensity. As Goldin writes : "Real memory, which these pictures trigger, is an invocation of the color, smell, sound, and physical presence, the density and flavor of life." Through an accurate and detailed record of her life, Ballad reveals Goldin's personal odyssey, as well as a more universal understanding of the different languages men and women speak, and the struggle between autonomy and dependency. Over the past thirty-five years, the influence of Ballad on photography and other aesthetic realms has continually grown, making the work a contemporary classic. Nan Goldin's story of urban life on the fringe was the swan song of an era that reached its peak in the eighties and ended with the advent of AIDS. Yet it has captured an important element of humanity that is transcendent : a need to connect.

The Ballad of Sexual Dependency

Le Terrain de jeu du diable est à ce jour l'ouvrage le plus important et le plus complet consacré à l'œuvre de Nan Goldin, l'une des figures majeures de la photographie contemporaine. Depuis les années 1970, Nan Goldin crée des images intimes et fascinantes, véritables récits à travers lesquels la photographe nous conte des histoires d'amour, d'amitié et d'identité qui, ensemble, constituent une chronique de notre temps. Cet ouvrage accorde une grande place aux œuvres récentes de l'artiste, tirées de séries comme Toujours sur terre, 57 jours et Eléments, et inclut également des images plus anciennes devenues des classiques. Présenté en séquences et imaginé par Nan Goldin comme un journal intime, l'ensemble des photographies est à la fois d'une candeur et d'une audace étonnantes. Les clichés sont réunis par thèmes et les chapitres ponctués de poèmes, de chansons et de textes, souvent écrits spécialement pour cet ouvrage, d'auteurs tels que Nick Cave, Leonard Cohen, E.E. Cummings, Cookie Mueller ou Richard Price. Le Terrain de jeu du diable est à ce jour l'ouvrage de référence consacré à Nan Goldin. Il met en lumière les sources de l'inspiration et la vie personnelle de cette figure de la scène artistique actuelle.

Le Terrain de jeu du diable

Nous nous sommes tant aimés - Exposition juin-septembre 2006

Je n'aime même pas du tout la photographie. Je fais juste de la photographie jusqu'à ce que je puisse faire quelque chose de mieux.

Je n'étais pas là [aux États-Unis] lorsque la ville a été bombardée, mais cela semble avoir changé mes amis.

Je n'ai jamais lu la théorie. Je pense que c'était à mon avantage.

Elle a ce genre de visage de bébé, un très jeune visage. J'étais donc intéressé à travailler avec Kate [Moss].

Il est si rare de voir la sexualité d'une femme, une vraie sexualité féminine, soit dans les spectacles, soit dans les vêtements.

J'avais l'habitude de penser que je ne pourrais jamais perdre personne si je les photographiais suffisamment. En fait, mes photos me montrent combien j'ai perdu.

Un de mes assistants, un homme britannique, dit que je devrais trouver une plate-forme pour [l'industrie cosmétique]. Pendant ce temps, je porte du maquillage.

Je commence à peindre mes murs. Et je suis fortement influencé par les films.

Je ne sais pas si Yves St Laurent aime mon travail, mais Pierre Bergé le fait.

La chirurgie plastique est affaiblie et je pense que l'industrie de la mode a tué des dizaines de milliers de femmes au fil des ans en provenance d'anorexie.

J'ai la liberté de le voir [églises et peintures de saints] avec un œil non catholique sans la culpabilité.

À Paris maintenant, quand je me dirige vers les magasins et que les Shopgirls me disent littéralement à chaque fois: "Nous n'avons rien dans votre taille".

Je suis seul depuis environ huit ans et ça ne me dérange pas.

J'ai toujours pensé que si je photographiais quelqu'un ou quoi que ce soit assez, je ne perdrais jamais la personne, je ne perdrais jamais le souvenir, je ne perdrais jamais l'endroit. Mais les photos me montrent combien j'ai perdu.

Oui, j'ai besoin d'être nourri, mais la nécessité d'être aimé par des amis a été aussi importante pour moi que n'importe quel amoureux que j'ai eu toute ma vie. Cela fait partie des raisons pour lesquelles mes amants ne restent pas parce qu'ils sont jaloux de combien je me soucie de mes amis.

Je l'aime [Rotterdam] beaucoup mieux qu'Amsterdam, ce qui ressemble trop à une carte postale. C'est trop mignon pour moi. Rotterdam est plus réel, il a un estomac.

Je savais dès mon plus jeune âge, que ce que j'ai vu à la télévision n'avait rien à voir avec la vraie vie. Je voulais donc faire un dossier de la vraie vie. Cela comprenait d'avoir une caméra avec moi à tout moment.

Chaque fois que je passe avec Stella McCartney, je l'aime mieux. J'étais donc ravi d'être demandé par elle.

[Je veux] réfuter toute l'idée qu'il n'y a qu'une seule façon de regarder; que les femmes doivent être si maigres pour bien paraître; qu'elles doivent avoir 12 ans et porter des vêtements que seules les femmes dans la trentaine et la quarantaine peuvent se permettre.

Je ne pense pas que je vais faire des photos qui ressemblent à l'art de la renaissance.

Vous savez qu'il est dit que vous faites votre propre visage. Vous n'avez donc pas vraiment de visage avant d'avoir 30 ans ou le milieu de la vingtaine. Lorsque vous commencez à grandir et à montrer votre personnage sur votre visage.

Aucun endroit ne pourrait être moins sympathique à ma politique que l'Amérique.

Les choses que je regarde incluent l'art de la Renaissance. Je suis obsédé par les églises et les peintures de saints.

En tant que non-catholique, et depuis que je suis enfant, je suis obsédé par le rituel et la beauté de l'art catholique. Je regarde l'art de la Renaissance tout le temps.

Aucun juif n'a notre propre culpabilité, c'est pourquoi nous avons des psychiatres - la version juive d'un prêtre.

D'une certaine manière, c'est [mon style] est un hommage. Mais je ne le savais pas vraiment au début. Mais ensuite, quand j'ai commencé à vivre à Berlin au début des années 90, j'ai commencé à obtenir une pièce d'identité et étourdi et confus. J'ai été choqué à quel point les choses étaient proches de mon travail.

Ce qui me rend le plus fou dans le monde, c'est ne pas croire.

C'est une sensation hideuse de faire le tour du shopping et même de vous sentir comme si vous étiez un monstre.

J'ai des relations très saines avec les femmes.

Ses oeuvres

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