L’objectif de ce livre est d’arriver à une théorie générale des symboles à partir de problèmes soulevés par l’art. Symbole est employé ici comme un terme neutre et très général. Il recouvre les lettres, les mots, les textes, les images, les diagrammes, les cartes, les modèles, etc., mais ne véhicule pas de sous-entendus détournés ou occultes.Sans méconnaître les travaux de Pierce, Cassirer, Morris et Langer, une enquête systématique sur les variétés et les fonctions des symboles se devait d’être entreprise. Les recherches en plein développement de la linguistique structurale exigent en effet d’être complétées et intégrées à un examen serré des systèmes symboliques non verbaux, lesquels incluent aussi bien la représentation picturale que musicale si nous voulons comprendre dans leur totalité les chemins de la référence et leur usage aussi varié que subtil dans les opérations de l’entendement.

Langages de l'art

Ouvrage né d'une série de conférences données en 1962 à Oxford, où l'auteur applique la théorie générale des symboles à l'étude de l'art.

Nelson Goodman est l'un des philosophes majeurs contemporains de l'esthétique. À partir du point de vue de la philosophie analytique, il place l'expérience esthétique non pas au-dessus ou à part des autres expériences, mais au rang des expériences communes. Dans ce livre, à contre-courant des tendances dominantes de l'esthétique traditionnelle, Goodman réaffirme la part de l'intelligence dans l'expérience esthétique, qu'il ouvre à l'une de ses dimensions essentielles - celle de l'action, de la pratique, de la pédagogie.

L'art en théorie et en action

Nelson Goodman, l'un des plus distingués philosophes contemporains, est une des grandes figures du renouveau de l'esthétique par la philosophie analytique. Dans Manières de faire des mondes, il s'interroge sur la croyance commune qui voudrait que les ressources de l'artiste soient plus variées et plus impressionnantes que celles du scientifique. À l'artiste, les modes de référence, littérale et non littérale, linguistique et non linguistique, dénotationnelle et non dénotationnelle, dans la diversité des médias. Au scientifique, une approche strictement linguistique, littérale et dénotationnelle. C'est négliger, par exemple, que la science utilise des instruments analogiques, la métaphore dans le cas de la mesure par exemple, ou bien encore, qu'en physique et en astronomie contemporaines elle parle de charme, d'étrangeté et de trous noirs. Même si le produit ultime de la science, contrairement à celui de l'art, est une théorie littérale, verbale ou mathématique, la science et l'art procèdent de la même façon dans leur recherche et leur construction.

Manières de faire des mondes

Esthetique Et Connaissance : Pour Changer De Sujet

Maniere de faire des mondes (la)

Comment Prendre Une Cite. Le Vin Herbe. Cuneo'S Guard

Nelson Goodman (7 août 1906 - 25 novembre 1998) est un philosophe, logicien et collectionneur d'art américain.
Disciple de Clarence Irving Lewis et Carnap, ami de Quine, il appartient à la philosophie analytique, la méréologie et fait sien le credo nominaliste de ne jamais considérer des classes et des ensembles comme ayant une réalité. Il est connu pour sa réflexion sur le problème de l'induction à travers laquelle il a développé un paradoxe logique resté célèbre. Il se fait connaître aussi dans le cadre de l'esthétique analytique dont il est un des penseurs fondamentaux avec Arthur Danto et George Dickie.

Venir à comprendre une peinture ou une symphonie dans un style inconnu, reconnaître le travail d'un artiste ou d'une école, de voir ou d'entendre de nouvelles façons, est une réussite aussi cognitive que d'apprendre à lire ou à écrire ou à ajouter.

Car si, en tant que scientifiques, nous recherchons la simplicité, alors nous essayons évidemment la théorie la plus simple survivante, et nous en retirons uniquement lorsqu'elle se révèle fausse. Ce n'est pas ce cours, mais tout autre, nécessite une explication. Si vous voulez aller dans un endroit rapidement et que plusieurs itinéraires alternatifs sont également susceptibles d'être ouverts, personne ne demande pourquoi vous prenez le plus court. La théorie la plus simple doit être choisie non pas parce qu'elle est la plus susceptible d'être vraie, mais parce qu'elle est scientifiquement la plus gratifiante parmi les alternatives tout aussi probables. Nous visons la simplicité et l'espoir de la vérité.

Si nous sommes prêts à tolérer tout comme compris, il ne reste plus rien à expliquer; tandis que si nous refusons aigris de prendre quoi que ce soit, même provisoirement, aussi clair, aucune explication ne peut être donnée.

Nous faisons des versions et les vraies versions font des mondes.

La vérité ne peut pas être définie ou testée par accord avec «le monde»; Car non seulement les vérités diffèrent pour différents mondes, mais la nature de l'accord entre un monde en dehors de celle-ci est notoirement nébuleuse.

Je m'inquiète plutôt qu'il ne devrait pas y avoir plus de choses rêvées dans ma philosophie que dans le ciel ou la terre.

Ce qui nous intrigue comme un problème, et ce qui nous satisfera en tant que solution dépendra de la ligne que nous tracons entre ce qui est déjà clair et ce qui doit être clarifié.

Tout effort... pour rendre l'évident obscur est susceptible d'être peu attrayant, car la pénalité de l'échec est la confusion tandis que la récompense du succès est la banalité.

Je me préoccupe plutôt qu'il ne devrait pas y avoir plus de choses rêvées dans ma philosophie que dans le ciel et la terre.

Les règles et les inférences particulières sont justifiées par la mise en accord. Une règle est modifiée si elle donne une inférence que nous ne voulons pas accepter; Une inférence est rejetée si elle viole une règle que nous ne voulons pas modifier.

Nous visons la simplicité et l'espoir de la vérité.

Une réponse, une fois trouvée, est ennuyeuse ; et le seul intérêt restant réside dans un nouvel effort pour rendre également ennuyeux ce qui est encore assez obscur pour être intrigant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Goodman

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