Nicholas Rodger
Nicholas Andrew Martin Rodger (né le 12 novembre 1949) est un historien et universitaire britannique, spécialiste de la Royal Navy et Senior Research Fellow du All Souls College d'Oxford.
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@nicholasRodger
Que ce soit dans le commerce paisible ou l'attaque guerrière, la mer s'unit plus qu'elle ne le divise. Même s'il était possible de traiter l'Angleterre, ou les îles britanniques, en tant que seule nation homogène, il serait toujours impossible d'écrire son histoire navale sans référence aux histoires des autres nations, près et loin, avec lesquels le La mer l'a connecté.
@nicholasRodger
Il est bien connu que nous nous battons dans la cause de Dieu ... mais à moins que Dieu ne nous aide par un miracle, les Anglais, qui ont des navires plus rapides et plus pratiques que les nôtres, et beaucoup plus de fusils à longue portée, et qui connaissent leur avantage aussi bien que Nous le faisons, ne se terminerons jamais du tout avec nous, mais nous nous tiendrons à l'écart et nous frappent en morceaux avec leurs culverins, sans que nous puissions leur faire une grave blessure. Nous naviguons donc contre l'Angleterre dans l'espoir confiant d'un miracle.
@nicholasRodger
Dans tous les âges, des états de taille et de constitution variables et à tous les niveaux de développement ont révélé que la guerre navale était l'une de leurs tâches les plus formidables et les plus coûteuses. Les navires ont toujours été grands, coûteux et compliqués, et des navires de guerre beaucoup plus compliqués et coûteux que les autres. Les chercheurs sont aujourd'hui enclins à souligner le pouvoir, la richesse et la sophistication des royaumes anglo-saxons, et il n'y a pas plus d'illustration de ceci que les structures administratives avancées et élaborées de la marine anglaise primitive.
@nicholasRodger
Son sujet est le processus lent et erratique par lequel les peuples des îles britanniques ont appris - puis pendant de longues périodes ont oublié - de la `` sauvegarde de la mer '', comme l'expression du XVe siècle l'a, ce qui signifie l'utilisation de la mer pour le National défense et défense de ceux qui ont utilisé la mer.
@nicholasRodger
L'ouvrage "A Naval History of Britain", qui commence au VIIe siècle, doit expliquer ce qu'il entend par "Grande-Bretagne". Je veux simplement parler des îles britanniques dans leur ensemble, mais pas d'une nation ou d'un État en particulier, ni de notre époque... "Grande-Bretagne" n'est pas un mot parfait à cette fin, mais "Grande-Bretagne et Irlande" serait à la fois lourd et trompeur, car il impliquerait une égalité de traitement qui n'est pas possible. L'Irlande et les Irlandais figurent souvent dans ce livre, mais l'histoire navale irlandaise, au sens de l'histoire des flottes irlandaises, est en grande partie une histoire de ce qui aurait pu être plutôt que de ce qui s'est réellement passé.
@nicholasRodger
L'ouvrage "A Naval History of Britain", qui commence au VIIe siècle, doit expliquer ce qu'il entend par "Grande-Bretagne". Je veux simplement parler des îles britanniques dans leur ensemble, mais pas d'une nation ou d'un État en particulier, ni de notre époque... "Grande-Bretagne" n'est pas un mot parfait à cette fin, mais "Grande-Bretagne et Irlande" serait à la fois lourd et trompeur, car il impliquerait une égalité de traitement qui n'est pas possible. L'Irlande et les Irlandais figurent souvent dans ce livre, mais l'histoire navale irlandaise, au sens de l'histoire des flottes irlandaises, est en grande partie une histoire de ce qui aurait pu être plutôt que de ce qui s'est réellement passé.
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L'ouvrage "A Naval History of Britain", qui commence au VIIe siècle, doit expliquer ce qu'il entend par "Grande-Bretagne". Je veux simplement parler des îles britanniques dans leur ensemble, mais pas d'une nation ou d'un État en particulier, ni de notre époque... "Grande-Bretagne" n'est pas un mot parfait à cette fin, mais "Grande-Bretagne et Irlande" serait à la fois lourd et trompeur, car il impliquerait une égalité de traitement qui n'est pas possible. L'Irlande et les Irlandais figurent souvent dans ce livre, mais l'histoire navale irlandaise, au sens de l'histoire des flottes irlandaises, est en grande partie une histoire de ce qui aurait pu être plutôt que de ce qui s'est réellement passé.
@nicholasRodger
Le bon sens du mot (marine) tel que nous l'utilisons aujourd'hui fait référence à un service de combat permanent composé de navires conçus pour la guerre, habitées par des professionnels et soutenus par une infrastructure administrative et technique. Une marine en ce sens n'est qu'une méthode possible pour faire la guerre en mer, et d'une manière ou d'une autre la plus difficile et la plus récente. Dans le passé, il y a eu, et dans une certaine mesure, de nombreuses autres façons de générer de la puissance maritime.
@nicholasRodger
Son sujet est le processus lent et erratique par lequel les peuples des îles britanniques ont appris - puis pendant de longues périodes ont oublié - de la `` sauvegarde de la mer '', comme l'expression du XVe siècle l'a, ce qui signifie l'utilisation de la mer pour le National défense et défense de ceux qui ont utilisé la mer.
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L'ouvrage "A Naval History of Britain", qui commence au VIIe siècle, doit expliquer ce qu'il entend par "Grande-Bretagne". Je veux simplement parler des îles britanniques dans leur ensemble, mais pas d'une nation ou d'un État en particulier, ni de notre époque... "Grande-Bretagne" n'est pas un mot parfait à cette fin, mais "Grande-Bretagne et Irlande" serait à la fois lourd et trompeur, car il impliquerait une égalité de traitement qui n'est pas possible. L'Irlande et les Irlandais figurent souvent dans ce livre, mais l'histoire navale irlandaise, au sens de l'histoire des flottes irlandaises, est en grande partie une histoire de ce qui aurait pu être plutôt que de ce qui s'est réellement passé.
@nicholasRodger
La domination navale des eaux européennes était le projet le plus grand, le plus long, le plus complexe et le plus cher jamais entrepris par l'État et la société britanniques.
@nicholasRodger
Le bon sens du mot (marine) tel que nous l'utilisons aujourd'hui fait référence à un service de combat permanent composé de navires conçus pour la guerre, habitées par des professionnels et soutenus par une infrastructure administrative et technique. Une marine en ce sens n'est qu'une méthode possible pour faire la guerre en mer, et d'une manière ou d'une autre la plus difficile et la plus récente. Dans le passé, il y a eu, et dans une certaine mesure, de nombreuses autres façons de générer de la puissance maritime.
@nicholasRodger
L'Angleterre médiéval était une grande puissance militaire avec une machinerie sophistiquée de gouvernement, mais son administration navale, au mieux improvisée et pendant de longues périodes manquant complètement, a souligné une grave faiblesse: l'absence de moyens fiables de mettre une force de navires de guerre à la disposition de la couronne. On peut dire que seuls Richard I et Henry V de tous les rois de l'Angleterre ont compris le problème et tenté d'y remédier. Ce n'est pas une coïncidence qu'ils aient de loin le plus réussi de la guerre.
@nicholasRodger
L'Angleterre médiéval était une grande puissance militaire avec une machinerie sophistiquée de gouvernement, mais son administration navale, au mieux improvisée et pendant de longues périodes manquant complètement, a souligné une grave faiblesse: l'absence de moyens fiables de mettre une force de navires de guerre à la disposition de la couronne. On peut dire que seuls Richard I et Henry V de tous les rois de l'Angleterre ont compris le problème et tenté d'y remédier. Ce n'est pas une coïncidence qu'ils aient de loin le plus réussi de la guerre.
@nicholasRodger
L'arrivée des pirates barbares a radicalement changé les attitudes anglaises. Au lieu que les pirates patriotiques pillant des cargaisons étrangères et leur apportant des maisons pour enrichir leurs compatriotes, les «Turcs» étaient dans le secteur méditerranéen habituel de raid d'esclaves - et maintenant les Anglais étaient les victimes. Les hommes des West Country ont souffert le plus lourd et n'ont pas apprécié l'ironie. La pêche de Terre-Neuve, dominée par les ports Devon, a perdu au moins 20 navires en 1611 seulement.
@nicholasRodger
L'arrivée des pirates barbares a radicalement changé les attitudes anglaises. Au lieu que les pirates patriotiques pillant des cargaisons étrangères et leur apportant des maisons pour enrichir leurs compatriotes, les «Turcs» étaient dans le secteur méditerranéen habituel de raid d'esclaves - et maintenant les Anglais étaient les victimes. Les hommes des West Country ont souffert le plus lourd et n'ont pas apprécié l'ironie. La pêche de Terre-Neuve, dominée par les ports Devon, a perdu au moins 20 navires en 1611 seulement.
@nicholasRodger
Il n'est pas surprenant qu'un seul État médiéval, Venise, ait longtemps possédé quelque chose de clairement identifiant comme une marine en ce sens. Nous verrons qu'aucun État dans les îles britanniques atteignant n'a atteint ce niveau de sophistication avant le XVIe siècle, et aucune histoire de la Royal Navy, dans un sens exact des mots, ne pourrait légitimement commencer beaucoup avant. Ce livre, qui fait, n'est pas une histoire institutionnelle de la Royal Navy, mais une histoire de la guerre navale comme aspect de l'histoire nationale. Toutes les méthodes de combat en mer ou l'utilisation de la mer à des fins guerrières sont sa préoccupation.
@nicholasRodger
L'impossibilité de garder les Anglais sobres à terre était une source constante de plainte, c'était la grande faiblesse des fantassins anglais du XVIe siècle, dont la performance était sobre même par les Espagnols. C'était déjà vrai, comme pour des siècles, que beaucoup ont vu et méprisé le marin ivre à terre, mais peu le savaient et l'admiraient à son travail à flot.