« Sois heureux un instant, cet instant c'est ta vie ».
Remède à tous nos états d'âmes, la lecture des Quatrains d' Omar Khayy m est une joie dont on ne se lasse pas.
Le poète perse du XIe siècle appelle aux plaisirs simples, aux soirées amicales faites d'ivresse, de musique et de danse.
Une ode à la liberté toujours aussi lue, citée et adorée dans le monde entier.

Quatrains

Omar Khayyâm, poète persan du XIIe siècle, est l'un des savants les plus célèbres de son temps. Ce personnage, dont la vie est entourée de mystères, était mathématicien, astronome et philosophe. Mais la tradition a également conservé de lui un recueil de quatrains poétiques, qui n'ont pas été publiés de son vivant en raison du fanatisme et de la superstition de l'époque. Qu'il soit l'auteur de tous ces quatrains ou non, les plus anciens, publiés en 1341 sous le titre Compagnons des hommes libres, sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne et avant-gardiste. Sans cesse, Omar Khayyâm prêche la jouissance et l'oubli de tout sauf de l'instant, bien avant le carpe diem de Ronsard ou le memento mori que l'on retrouve chez Beaudelaire. Si les quatrains d'Omar Khayyâm tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages.  Nouvelle traduction ou comment ne pas être persan. La difficulté de la traduction tient à toujours vouloir être dans la ressemblance. Or le persan, enclin à la préciosité, aux allitérations, aux jeux de mots, aux calembours ou aux non-dits, est difficile à traduire. D'où le choix de cette nouvelle traduction. Des poèmes, oui mais en français. Une nouvelle traduction comme une invitation à retrouver l'ivresse des quatrains à l'odeur de rose – où le vin même avait cette odeur – qui enchantèrent la première jeunesse du traducteur, Patrick Reumaux, né sur les hauteurs d'Alger. Ecrivain, poète, il a reçu de nombreux prix notamment pour ses traductions de la poésie du monde entier.

Quatrains à odeur de vin et de rose

The Reviewer to whom I owe the Particulars of Omar's Life concludes his Review by comparing him with Lucretius, both as to natural Temper and Genius, and as acted upon by the Circumstances in which he lived. Both indeed were men of subtle, strong, and cultivated Intellect, fine Imagination, and Hearts passionate for Truth and Justice; who justly revolted from their Country's false Religion, and false, or foolish, Devotion to it; but who fell short of replacing what they subverted by such better Hope as others, with no better Revelation to guide them, had yet made a Law to themselves. Lucretius indeed, with such material as Epicurus furnished, satisfied himself with the theory of a vast machine fortuitously constructed and acting by a Law that implied no Legislator; and so composing himself into a Stoical rather than Epicurean severity of Attitude, sat down to contemplate the mechanical Drama of the Universe which he was part Actor in; himself and all about him (as in his own sublime description of the Roman Theatre) discolored with the lurid reflex of the Curtain suspended between the Spectator and the Sun. Omar, more desperate, or more careless of any so complicated System as resulted in nothing but hopeless Necessity, flung his own Genius and Learning with a bitter or humorous jest into the general Ruin which their insufficient glimpses only served to reveal; and, pretending sensual pleasure, as the serious purpose of Life, only diverted himself with speculative problems of Deity, Destiny, Matter and Spirit, Good and Evil, and other such questions, easier to start than to run down, and the pursuit of which becomes a very weary sport at last!

Rubáiyát

"We may look upon Omar as a deeply learned man, following his own convictions, who, tortured with the question of existence, and finding no solution to life in Musulman dogmas, worked out for himself a regular conception of life based on Sufistic Mysticism; a man who, without discarding belief, smiled ironically at the inconsistencies and peculiarities of the Islam of his time, which left many minds dissatisfied in the fourth and fifth centuries, needing as it did vivification. It found this in the person of Ghazzali, who in this movement assigned the proper place to the Mystic element. Omar was a preacher of moral purity and of a contemplative life; one who loved his God and struggled to master the eternal, the good, and the beautiful."

The Sufistic Quatrains

Omar Khayyam célèbre ici les femmes et la beauté, l'ivresse et la poussière du néant. Ennemi de l'esclavage de la pensée, il s'élève aussi dans ces vers contre l'imposture religieuse et politique. Mystique en apparence, débauché en réalité, préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Khayyam ne souhaite à l'humanité qu'ivresse et amour. Le manteau des explications mystiques couvre, dans ses poèmes, toutes les hardiesses. Qu'un pareil livre ait pu circuler librement dans un pays musulman ne laisse pas de surprendre : la littérature européenne peut-elle citer un ouvrage où toute croyance soit niée avec une ironie si fine et si amère ?

Né en 1048 à Nishapour en Perse, Omar Khayyam a contribué à la réforme du calendrier en 1079. Après une période d'activité scientifique intense, il choisit de se retirer de la vie publique. Éminent savant mais être épris de liberté, il s'éloigne vers 30 ans du pouvoir. Mathématicien et astronome, ses calculs sur l'infiniment grand l'ont rendu proche de l'infiniment petit. À force de sonder le ciel, il a mesuré la durée dérisoire des hommes. Ce buveur invétéré meurt probablement mort en 1131.

Les quatrains

Tous les hommes voudraient cheminer sur la route de la Connaissance. Cette route, les uns la cherchent, d'autres affirment qu'ils l'ont trouvée. Mais, un jour, une voix criera : " Il n'y a ni route ni sentier ! ".

La corde de la Sagesse

Omar Khayyâm est un grand poète, mathématicien et philosophe de la Perse du Moyen-Age. Les robâïâts (ou quatrains) d'Omar Khayyâm chantent les plaisirs éphémères de la vie, du vin et des femmes. Ils ont suscité d'innombrables imitations et commentaires. La version présentée ici est due à la collaboration du professeur Lazare, spécialiste du persan, et du poète Jacques Gaucheron, qui fut compagnon d'Eluard et de Tzara.

Robâïât suivi de Un Tombeau d'Omar Khayyâm

Quatrains ruba iyat

Omar Khayyâm avant Saadi et Hâfiz : les trois grands poètes persans reparaissent en Carré Poésie chez Seghers !

Poète, éditeur, résistant et traducteur, Pierre Seghers, qui n'eut de cesse de défendre les poésies du monde, se consacra, de 1973 à 1978, à la traduction des trois grands poètes persans : Saadi, Hâfiz et Omar Khayyâm. Publiés respectivement en 1977, 1978 et 1979, ces trois titres reparaissent aujourd'hui chez Seghers, à commencer par Les Rubâ'iyât d'Omar Khayyâm en février 2024.

Omar Khayyâm, poète, philosophe et savant persan le plus célèbre de son temps, est l'auteur des rubâ'iyât. Écrits en persan et traduits dans toutes les langues, ces quatrains qui ont fait sa renommée célèbrent la vie et ses plaisirs (notamment l'amour et le vin), invitent à une élévation spirituelle.

Dans sa traduction française, Pierre Seghers s'est attaché à refléter au plus près la présence, le mouvement, les inflexions et le naturel de la parole du poète. Miroir de réflexion, de sagesse et de plaisirs, ce titre offre un éclairage unique sur la poésie persane.

Les Rubâ'iyât

Omar Khayyām (v. 1048? à Nichapur en Perse (actuel Iran) - v. 1131) est un poète et savant persan. On trouve son nom orthographié Omar Khayam dans les traductions d'Armand Robin (1958) ou de M. F. Farzaneh et Jean Malaplate (dans l'édition critique de Sadegh Hedayat, Corti, 1993). Sa date de naissance est supposée. Ses poèmes sont principalement écrits en persan alors que ses traités scientifiques le sont en arabe.

Éveillez-vous, mes petits, et remplissez la tasse avant la liqueur de la vie dans sa tasse soyez sec.

L'âme réfléchie à la solitude prend sa retraite.

Un cheveu divise ce qui est faux et ce qui est vrai.

Et cela, je le sais ; Que ce soit le seul True Light Kindle to Love, ou Wrath me consomme tout à fait, Un flash de celui-ci dans la Taverne a été capturé Mieux que dans le temple a été purement et simplement perdu.

Vous savez à quel point nous devons rester et, une fois partis, peut ne plus revenir.

La poussière dans la poussière et sous la poussière pour mentir, sans vin, sans chanson, sans chanteur et se terminer!

Cette argile, si forte de cœur, de sens si bien, sûrement, une telle argile est plus de la moitié divine - «ce seul idiot parle mal de l'argile, les étoiles mêmes sont faites d'argile comme la mienne.

C'est dommage que un cœur manque de feu et est privé de la lumière d'un cœur en flammes. Le jour où vous êtes sans amour passionné est le jour le plus gaspillé de votre vie.

Nous sommes en vérité mais des pièces sur ce tableau d'échecs de la vie, qui à la fin nous partons, seulement pour tomber un par un dans la tombe du néant.

Les algèbres (Jabbre et Maqabeleh) sont des faits géométriques qui sont prouvés par les propositions cinq et six du livre deux des éléments.

Le vin est défendu, car tout dépend de qui le boit, et aussi de sa qualité et de la compagnie du buveur.

En effet, les idoles que j'aimais si longtemps, j'ai fait mon crédit dans ce monde beaucoup mal; J'ai noyé ma gloire dans une tasse peu profonde et vendu ma réputation pour une chanson.

Pour vivre sagement votre vie, vous n'avez pas besoin de savoir beaucoup que les deux règles principales pour le début: vous feriez mieux de mourir de faim, que de manger quoi que ce soit mieux, qu'avec celui qui.

Le doigt en mouvement écrit; Et, ayant du bref, continue: ni toute ta piété ni l'esprit ne le retirera pas pour annuler la moitié d'une ligne, ni toutes vos larmes en emportent un mot.

Celui qui a un ennemi le rencontrera partout.

La fleur qui a autrefois soufflé meurt pour toujours.

Mais des morceaux impuissants du jeu, il jouait sur ce carreau de nuits et de jours; ici et là se déplace, et les chèques, et les tue, et un par un dans le placard gisse.

Ce corps est une tente qui, pour un espace, fait l'âme pure avec une présence royale grâce; Quand il part, vient le Picheur de la tente, la mort, le frappe et se déplace vers un nouveau lieu de halting.

Demain! - Pourquoi, demain je suis peut-être moi-même avec les mille mille ans d'hier.

Je cache mon chagrin, tout comme les oiseaux bénies se cachent quand ils se préparent à mourir, mon amour.

Vous savez, mes amis, avec quel courageux carouse j'ai fait un deuxième mariage dans ma maison; a favorisé la vieille raison stérile de mon lit, et a emmené la fille de la vigne au conjoint.

Je me demande ce que les vigners achètent une moitié aussi précieux que ce qu'ils vendent.

Les étoiles se définissent et la caravane commence pour l'aube de rien-oh, faites la hâte!

Aujourd'hui, c'est à toi, mais pas demain; Compter sur Morrows reproche la tristesse en faillite: O ne gaspille pas ce souffle que le ciel vous a prêté; Ne sais pas trop un autre souffle à emprunter.

Dans cet univers, et pourquoi ne pas savoir, d'où, comme l'eau qui coule pas le gouthie; et hors de lui, comme le vent le long du Wate, je ne sais pas où, le gaspillage de gueule.

Le raisin qui peut avec Logic Absolute les Sects de deux et dix-soix que vous dérangez: l'alchimiste souverain qui dans le métal de plomb d'une vie en or transmute d'or.

Du centre de la Terre à travers la septième porte, et sur le trône de Saturne Sate; Et beaucoup de nœuds démêlés par la route; Mais pas le nœud maître du destin humain.

Bois du vin... C'est lui la vie éternelle.

Vous avez vu le monde, et tout ce que vous avez vu n'est rien; Et tout aussi que vous avez dit et entendu n'est rien. Vous avez sprinté partout entre ici et l'horizon; ce n'est rien. Et toutes les biens que vous avez chronométrés à la maison ne sont rien.

Oh! Mon bien-aimé! Remplissez la tasse, qui élimine aujourd'hui les regrets passés et les peurs futures.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Khayyam

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