La Seconde Guerre mondiale se termine. Beaucoup ont le sentiment que le monde chancelle, risque de s'écrouler, et qu'on n'y trouve rien de solide sur quoi se fonder. C'est dans ce contexte qu'à New York, Tillich adresse à un auditoire d'universitaires les prédications de ce recueil. Il n'atténue en rien l'horreur du conflit qui s'achève et la menace d'une catastrophe à venir, mais il s'efforce d'annoncer une confiance et une espérance qui subsistent malgré tout. Au fond de l'abîme, il n'y a pas le néant, mais la foi paradoxale et solide de Pâques qui surmonte, sans l'annuler, le Vendredi-Saint. Tillich considérait que ses sermons étaient la meilleure entrée dans sa théologie et ils n'ont rien perdu de leur pertinence en notre époque tout autant, sinon encore plus, effrayante que celle des années 1943-1947.

Quand les fondations vacillent

Faisant suite aux Ecrits théologiques allemands, ce volume propose aux lecteurs francophones des textes clefs de Paul Tillich à teneur philosophique au cours de sa période allemande (19231932). Le Système des sciences constitue la pièce maîtresse de ce dossier. Tillich y expose une compréhension globale des sciences en un système qui lui permet de proposer une division tripartite des sciences, de justifier le principe des sciences normatives et d'offrir à la théologie une fonction particulière. Tillich est en discussion avec les auteurs de la tradition philosophique du XIXe siècle, mais aussi avec ses contemporains. Les autres textes sont des productions de Tillich à l'Institut technologique de Dresde (sur la technique) et à la Faculté de philosophie de Francfort (tout spécialement sur le thème de l'esprit dans l'histoire : le destin). Ce thème de l'esprit dans l'histoire renvoie précisément au troisième principe signalé dans l'Introduction du Système des sciences : la pensée incarnée dans le temps de l'histoire. Ce nouveau livre intéressera les spécialistes de Tillich, mais aussi toutes les personnes ayant un intérêt pour le développement, de la philosophie allemande de l'entre-deux-guerres, là où Husserl, Heidegger ou encore Simmel et Scheler analysaient et reconfiguraient la réalité...

Ecrits philosophiques allemands (1923-1932)

Quand on parle de la "foi", de quoi s'agit-il exactement ? Ce mot, qui semble simple et que tout le monde croit comprendre, donne pourtant lieu à quantité de contresens et de malentendus. Il embrouille plus qu'il ne facilite la communication et la réflexion. Dans ce petit traité nourri par une réflexion, une culture et une expérience personnelles d'une exceptionnelle qualité, le théologien et philosophe Paul Tillich (1886-1965) analyse, explique et clarifie ici ce l'est la foi.

Dynamique de la foi

Le courage d'etre

In this classic, deeply insightful book, one of the world's most eminent philosophers describes the dilemma of modern humans & points a way to the conquest of the problem of anxiety.

Le Courage D'etre (Oeuvres De Paul Tillich)

Le Courage D'etre

Ecrits contre les nazis (1932-1935)

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Introduction à "La théologie de la culture", de Paul Tillich

Paul Johannes Tillich, né le 20 août 1886 à Starzeddel, arrondissement de Guben (de), en province de Brandebourg, et mort le 22 octobre 1965 à Chicago est un écrivain, philosophe et un théologien protestant allemand et américain d'une importance majeure.

Langue ... a créé le mot «solitude» pour exprimer la douleur d'être seul. Et il a créé le mot «solitude» pour exprimer la gloire d'être seul.

Grace nous frappe lorsque nous avons beaucoup de douleur et d'agitation.

La séparation de la foi et de l'amour est toujours une conséquence d'une détérioration de la religion.

L'anxiété existentielle de doute pousse la personne à la création de certitude de systèmes de sens, qui sont soutenus par la tradition et l'autorité. L'anxiété névrotique construit un château étroit de certitude qui peut être défendu avec la plus grande certitude.

Le courage d'être est le courage de s'accepter, malgré le fait d'être inacceptable.

Il n'y a pas d'amour qui ne devient pas d'aide.

Nous devons construire un meilleur homme avant de pouvoir construire une société meilleure.

Pardonnant suppose la mémorisation. Et cela crée un oubli non pas de la manière naturelle que nous oublions le temps d'hier, mais dans la manière du grand "malgré" qui dit: j'oublie que je me souviens. Sans ce genre d'oubli, aucune relation humaine ne peut perdurer sainement. Je ne me réfère pas à un acte solennel de demander et d'offrir le pardon. De tels rituels qui se produisent parfois entre les parents et les enfants, ou les amis, ou l'homme et la femme, sont souvent des actes d'arrogance morale d'une partie et de l'humiliation forcée de l'autre. Mais je parle de la volonté durable d'accepter celui qui nous a blessé.

Cyniquement parlant, on pourrait dire qu'il est vrai dans la vie d'être cynique à ce sujet.

L'homme n'est pas ce qu'il se croit dans ses décisions conscientes.

Seule la question philosophique est vivace, pas les réponses.

Le caractère de la vie humaine, comme le caractère de la condition humaine, comme le caractère de toute vie, est "l'ambiguïté": le mélange inséparable du bien et du mal, le vrai et le faux, les forces créatives et destructrices individuelles et sociales.

La moralité [ou l'éthique] n'est pas un sujet; C'est une vie mise à l'épreuve en dizaines de moments.

La connaissance de ce qui nous concerne l'infini n'est possible que dans une attitude de préoccupation infinie.

La foi consiste à se soucier d'une réalité ultime à laquelle je donne le nom symbolique de Dieu. Celui qui réfléchit sérieusement sur le sens de la vie est au bord d'un acte de foi.

Grace nous frappe quand nous souffrons beaucoup ... parfois à ce moment-là, une vague de lumière pénètre dans notre obscurité, et c'est comme si une voix disait: «Vous êtes accepté».

La préoccupation ultime de l'homme doit être exprimée symboliquement, car le langage symbolique seul est capable d'exprimer l'ultime.

Dans la profondeur de l'anxiété de devoir mourir est l'angoisse d'être éternellement oublié.

Si ma langue était entraînée aux mesures, je chanterais une chanson émouvante.

Là où il y a la foi, il y a une conscience de la sainteté.

Celui qui risque et échoue peut être pardonné. Celui qui ne risque jamais et ne manque jamais est un échec dans tout son être.

Dans la position courageuse de l'incertitude, la foi montre le plus visiblement son caractère dynamique.

La névrose est le moyen d'éviter le non-être en évitant d'être.

Le premier devoir d'amour est d'écouter.

Le nom de cette profondeur et terre infinie et inépuisable de tout être est Dieu.

L'anxiété du destin est conquise par l'affirmation de soi de l'individu en tant que représentation microcosmique infiniment significative de l'univers.

On ne peut pas être fort sans amour. Car l'amour n'est pas une émotion non pertinente; C'est le sang de la vie.

L'esprit est la présence de ce qui nous concerne finalement, le terrain de notre être et de notre sens.

Par amour ... est le sang de la vie, le pouvoir de la réunion dans le séparé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Tillich

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