Dans une préface inédite, Bertrand Jacquillat explique l'importance de ce livre dont il a publié la première traduction dam la collection Finance en 1995. " C'est l'histoire des idées qui ont forgé la finance moderne que raconte ce livre et comment un petit groupe d'universitaires inconnus ont révolutionné la manière dont l'épargne mondiale est gérée. " Sur ce sujet difficile, Peter L. Bernstein explique, avec un grand talent didactique, comment ces idées capitales et ces travaux étrangers au monde des professionnels de la finance ont contribué à forger " une nouvelle architecture intellectuelle et scientifique de la finance ".

Des idées capitales

L'homme est-il devenu plus fort que les dieux ? Peut-il enfin maîtriser son destin, ou tout au moins se garantir contre ses éventuels revers ? Ce récit, écrit avec un grand talent de communication, relate l'odyssée intellectuelle qui réussit à libérer l'humanité du pouvoir des oracles et des devins, grâce aux méthodes de gestion du risque. On y croise tour à tour des philosophes grecs et des mathématiciens arabes, des marchands et des scientifiques, des intellectuels célèbres et des amateurs inconnus, mais passionnés, qui tous collaborèrent à mettre au point les méthodes modernes grâce auxquelles le sentiment d'impuissance face au destin a cédé la place au choix éclairé. Bernstein retrace ainsi, de Socrate à von Neumann, en passant par Omar Khayyam, Pascal, Bernouilli ou Gauss, l'histoire des idées qui ont façonné la conception moderne du risque : concepts de probabilité et d'échantillons, théorie du jeu, loi des grands nombres, prise de décision rationnelle. Les derniers chapitres du livre soulèvent des questions importantes relatives au rôle des ordinateurs, à la relation entre les faits et les croyances subjectives ou à l'impact de la théorie du chaos.

Plus fort que les dieux

L'essence de la gestion des risques réside dans la maximisation des domaines où nous avons un certain contrôle sur le résultat tout en minimisant les domaines où nous n'avons absolument aucun contrôle sur le résultat.

La perspective de devenir riche est très motivante, et peu de gens deviennent riches sans prendre de pari.

Comme l'affirmaient les philosophes mondains du passé, le but de l'économie est d'améliorer le fonctionnement de la société. Dans The New Financial Order, Robert Shiller rejoint cette fière tradition en orientant ses brillantes compétences économiques vers la création d'institutions financières conçues pour réduire les risques qu'une visite future inconnue pèse sur la plupart des membres de notre société et sur d'autres. L'analyse imaginative et convaincante de Shiller plaira à tous les lecteurs qui partagent sa passion pour initier non seulement un siècle plus riche, mais un siècle meilleur.

Le mot «risque» dérive du début du Risicare italien, ce qui signifie «oser». En ce sens, le risque est un choix plutôt qu'un sort. Les actions que nous osez prendre, qui dépendent de la liberté de faire des choix, sont la question de savoir si l'histoire du risque est. Et cette histoire aide à définir ce que signifie être un être humain.

Et si je me trompe? Tout plan d'investissement rationnel doit commencer par cette question.

Les dieux sont méchants et nous refusent une connaissance de ce que l'avenir réserve

L'idée révolutionnaire qui définit la frontière entre les temps modernes et le passé est la maîtrise du risque: la notion que l'avenir est plus qu'un caprice des dieux et que les hommes et les femmes ne sont pas passifs avant la nature.

Le jeu a organisé des êtres humains à Thrall depuis des millénaires. Il s'est engagé partout, de la lie de la société aux cercles les plus respectables.

Ses oeuvres

Ses derniers livres