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Régis Boury

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Poésies

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    Régis Boury

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    Avec ou sans Des roses sans épines Des riches sans argent Des poules avec des dents Des hommes avec des ailes Des hirondelles Qui feraient le printemps Des villes sans hommes Des hommes sans têtes Des têtes sans cervelles Des cervelles Qu'on ne servirait plus A manger A midi A la cantine Comme ça Ca me va. 11 octobre 1994

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    Campagne Une campagne était ici Avec des arbres et des fleurs Des animaux des rivières Des amoureux s'embrassant Des enfants. Une campagne fut ici Quatre saisons mille odeurs Au rythme du vin des prières Des moissons des chiens chassant Des enfants. ... La campagne ? Pas ici ! Suivez ces automobiles Qui traversent la ville, Là-bas, peut-être... A l'infini. 19 avril 1983

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    La camargue et le hoggar Pays de vents, d'eaux vives Où courent chevaux et taureaux ivres : Vaste plaine aimée, oubliée des dieux Endormie entre ses deux rives... (Pour faire un château, Prends ta pelle et ton seau.) ... Pays de sable, grand désert brûlant Où le cri s'entend, résonne, se perd De montagne en dune Au rebond du mauvais gré d'Echo, Caprice d'humeur à la dame Fortune. regarde ! Ecoute ! 26 janvier 1998 zadig 92000

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    Ce chemin qui glisse Avant que cette chère vie finisse Prenons, si tu veux, ce chemin qui glisse Par là au-devant de nous, musardons, Au fil du beau printemps en ses chardons ; Un chêne ombrageux offrira fraîcheur A nos âmes assoupies, quand l'été Plombera une truite et son pêcheur Sur la rivière alanguie, éclatée. Que de joie, ce grand cri de la nature ! Sous ce vaste ciel que rien ne sature, Rêvons un peu, étendus sur la mousse, A l'eau de fontaine qui coulera douce. Aant que ne s'enfuit ce lâche jour Pâli, nous annonçant déjà l'automne, Rentrons vite abriter sous l'abat-jour Rassurant notre regard bleu qui tonne. 19 mars 1998 zadig 92000

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    Du con battu au long cours Prendre les papiers sur la table (Accueil aimable) Détour par l'isoloir (Obligatoire) Attente en file bien sage (Sans tapage) Devant l'autre table (Aussi affable) AFIN DE... MAIS D'ABORD, LES FORMALITES : (Check-list) Pièce d'identité, présentée Liste AlphaNumé, pointée Nom, Prénom, annoncés "Mais oui, vous pouvez..." Allez-y" ENFIN, JE... Président dit "A voté !" "S.v;p, signez ici" Merci BENI OUI-OUI. 24 janvier 1998 zadig92000

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    En tempête de vie Viens, allons au jardin Avant que les roses ne pleurent Notre vieille demeure Est bien triste ce matin Dire qu'ils sont repartis, ces gamins Qui ravissaient nos âmes A leurs cris, emportant rires et larmes En tempête de vie Comme un reflux de vacarme. Cette maison trop grande Silencieuse (horriblement) Est redevenue une île Perdue, battue aux vents Prise par le froid du coeur. Nous partirons demain ! Vite ! allons au jardin Soudain j'ai peur Que les roses ne meurent; 13 octobre 1997 zadig92000

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    Erotic Pour mon coeur-tambour Qui soudain bat plus vite A ton geste de main, si court, Léger, ce bref regard d'invite... Pour l'amante renversée Dans une plainte, Pour cette odeur d'amour Qui s'éreinte, Pour le lit bouleversé Après l'étreinte, Pour ce souffle court D'ardeur éteinte... Pour tout cela, moi, demain, Heureux troubadour urbain Silencieux en la ville défunte, Sur tes rêves de soie, j'épierai la feinte En toi, l'émoi des seins à la pointe Dure : faux sommeil où renaît Le désir qui veille ; je reviendrai A toi imprimer mon empreinte. 1er août 1994

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    Haine de Femme La pluie me coule sur la figure Plaquée contre vitre froide... Cette haine de femme hier sage Rancune grossie au fil des jours Dans une maison veuve d'amour Où le rire s'est perdu A l'enfant non venu Petit cimetière en latence Habité de morts-vivants sans importance Qui se regardent, déjà figés En portraits de poussière ; La mort physique n'est rien Si elle vient vite et bien Mais quel supplice infâme Cette errance de l'âme ! 4 novembre 1997 zadig92000

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    Le cri primal Nue Noire Nubienne Infinie statue de bois lisse D'ébène Au petit ventre rond Et seins pointus Très hauts Obscènes Donnés à voir Aux mâles fascinés Qui déjà se déchaînent En toi Rayant l'ivoire Sur une musique Syncopée Saccadée Semant Giclant la haine Nuit est promise longue A femme belle Femelle sans chemise Et profonde. 10 novembre 1997 zadig92000 #JeSuisCharlie

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    Les dunes Les dunes ont oublié nos cris Les chemins, nos pieds Le pétrin, nos mains Les greniers, nos jeux Les cuisines, nos envies Les amantes, nos baisers Les mamans, nos vies Les souvenirs, nos yeux. Les dunes m'ont oublié C'est vrai : Elles ont grandi... Pourtant Moi Je me souviens D'elles, Les dunes. 11 octobre 1994

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    Orage d'été Ce jardin calme, peut-être ? Avec ses arbres vieux Sous lesquels il fait bon être En fermant les yeux Pour une sieste tranquille Arrêtée Balancée Avant la renverses Du temps, Qui ramènera l'averse Jusqu'à mes pieds Déchaussés Surpris Mouillés Marris. 19 janvier 1998 zadig 92000

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    Sainte-Helene ou la désespérance Pour la première fois (Et la dernière) L'Aigle s'est posé EN FIN Sur ce caillou d'eau entouré, . UNE ÎLE : Prison anglaise trop surveillée Peinte en gris - couleur d'exil Aux confins de nulle part, LA-BAS En Atlantique Sud Oubliée, au triste vent rude Où le Temps lui-même s'ennuie ; SEUL Immobile, inutile Si loin de tout, surtout Paris, ses délices de Capoue... Sous le ricanement aigre De quelques mouettes débiles. 19 janvier 1998 zadig92000

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    Sans escale Sur un quai sur un port Sur la France Sur ce quai ce quai de port Un port de France Des pas Ses pas Tonnent Et résonnent Puis peu à peu monotones S'abandonnent. Les pas Ces pas qu'on n'entend plus Que je n'entends pas Sont ceux de l'ami De celui Qui pas après pas S'en va S'enfuit dans la nuit Qui nous laisse là comme ça Nous abandonne. 17 janvier 1978

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    Sur le sable Renaissons sur le sable où nous étions heureux, En marée haute emportant les amoureux ; Gare aux vagues aimables, aux baisers, aux creux : Il viendra bien le jour où nous serons fin vieux. Sur ce même tapis, là, d'autres prétentieux Bâtifoleront en vain, nus, vers d'autres cieux Où se perdent les cris de goélands fielleux ; Un orage viendra, soudainement furieux, Rasant encore l'écume verte au front fiévreux. Y'a qu'à attendre, laisser faire. Oui, c'est mieux. 22 août 2002

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    Tribune Libre Le Parleur a buté sur un Mot Tombé dans un Trou d'oubli Puis, s'est pris les pieds Dans le tapis du Mensonge Lui-même tissé Au fil du Métier trop bien appris Devenu éponge. Le Diseur s'est arrêté, Surpris Désarmé Impuissant Désespéré. Ce Silencieux a pleuré Mais Personne n'a ri. 20 janvier 1998 zadig92000 #JeSuisCharlie

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    Viol Je viendrai ce soir Par le toit pour te voir Quand, à la Lune démise Tu allumeras la lampe Pour passer chemise. Comme un voleur Silencieux, par surprise Je m'introduirai en toi Semant feu et désarroi Remuant le fer Dans ton âme en émoi. Capterai ces seins Qui me fascinent, m'attirent. Ah ! tes yeux chavirent... Tu aimes donc déjà ce satyre Ayant, en plus de l'outrage Fait au corps, Mis en cage un coeur Vivant Qui se croyait libre encore. 17 octobre 1997 zadig92000

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