Lester est au chômage et tue le temps en allant à la pêche. Il boit des coups dans un bar avec Troy, le parachutiste accidenté qui conduit un taxi. Un soir, Nola Foster s'approche d'eux en demandant du feu... Dans les nouvelles de Richard Ford, la vie est une voie de garage mais les loosers sont sur le point de repartir. Richard Ford, né en 1994 à Jackson, est considéré comme l'un des chefs de file de la littérature américaine. Indépendance a reçu le prix Pulitzer et le prix Faulkner en 1996, Canada le prix Femina étranger en 2013. Tous ses ouvrages sont disponibles en Points. " Le talent de Richard Ford pour figer l'ineffable éclate en quelques pages. " Télérama Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Brice Matthieussent

Rock Springs

Montana, 1960. Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque. Le hold-up échoue, son père et sa mère sont arrêtés. Pour ne pas finir dans un orphelinat, il traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan, au Canada. Au coeur d'une nature sauvage, dans une communauté pour qui seule compte la force brutale, il va devoir trouver son chemin.

CANADA

Frank Bascombe, cinquante-cinq ans, mesure la fragilité de son existence. Atteint d'un cancer, quitté par sa femme, il procède à l'état des lieux : qu'a-t-il fait de sa vie ? A-t-il encore un avenir ? En cette année 2000 où l'Amérique s'apprête à élire George W. Bush, Frank hésite entre espoir et résignation...

L'État des lieux

Le père, massif et joyeux, meurt quand Richard a seize ans. Entre la mère et le fils, solitaires et endeuillés, il n’y a jamais de larmes, seulement un amour pudique. Richard Ford reconstitue la vie de sa mère Edna : une enfance banale dans l’Arkansas, une jeunesse turbulente, le mariage, la maternité, les années de solitude, un cancer. Il dévoile la figure courageuse et indépendante d’une mère aimante.

Ma mère

C'est l'automne dans le New Jersey, cet État cher à Bruce Springsteen et à Tony Soprano. Nous sommes en 2000. Tandis que Thanksgiving approche - épreuve redoutable pour toutes les familles recomposées -, et qu'on attend le résultat de l'élection présidentielle opposant George W. Bush à Al Gore, Frank Bascombe, 55 ans, mesure la fragilité de son existence. Atteint d'un cancer, quitté par sa femme, Sally, il affronte la solitude et procède à l'état des lieux : qu'a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ? Hanté par un passé qui ne passe pas - l'échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph -, Frank tente de maîtriser les courants contraires du destin.

L'Etat des lieux

En amour, il n'y a que les détails qui comptent : une gêne subite, une hésitation, un mensonge de trop, et c'en est fini de ce sentiment que l'on croyait indestructible, de ce désir que l'on pensait insatiable. Avec délicatesse, avec détermination, Richard Ford sonde les blessures superficielles de la vie amoureuse pour en déchiffrer le sens caché. Ce qu'il cherche ? La fêlure, l'accroc, le coup de canif. Ce qu'il découvre ? Des faiblesses, des renoncements, des lâchetés. Et parfois, derrière cette médiocrité, cette banalité, on voit surgir, en un éclair, ce qu'aurait pu être le destin de chacun, s'il avait su... Avec ces dix variations éblouissantes, Richard Ford explore en virtuose les fractures de l'intimité.

Péchés innombrables

Ex-écrivain, ex-journaliste sportif, ex-mari, mais aussi ex-héros de roman (Un week-end dans le Michigan), Frank Bascombe semble avoir renoncé à toute ambition. Il habite toujours Haddam, New Jersey, et travaille dans l'immobilier. Après leur divorce, Ann s'est remariée. Elle vit dans le Connecticut avec leurs deux enfants. Sally, sa petite amie du moment, vit elle aussi à quelque distance, et Frank passe une bonne partie de son temps au téléphone. Les élections approchent. Qui sera le prochain président des États-Unis, Bush ou Dukakis ? Frank attend avec impatience le week-end du 4 juillet. Justement, il s'agit d'une fête, et pas n'importe laquelle : celle de l'Indépendance.

L'indépendance. N'est-ce pas à cela qu'aspire Frank depuis toujours ? Mais la vie dont il avait cru pouvoir se protéger va le frapper cruellement, au moment où il s'y attend le moins. Il ne lui restera plus, alors, qu'à tenter de faire face, avec tout l'humour, le courage et l'intégrité dont il est capable.

« Et si, s'interroge un critique, Richard Ford avait écrit le Grand Roman Américain de la décennie, le roman de nos vies ? Est-ce qu'il ne ressemblerait pas à cela ? » Oui, Indépendance est bien le livre que nous attendions de Richard Ford. Violent et intime, comique et tragique, sensible et futile, flot ininterrompu de mots, mêlant les lieux, les situations, les personnages dans un bavardage sublime, fleuve du langage sur lequel nous naviguons et qui est notre vie.

Independance

Richard Ford, né le 16 février 1944 à Jackson dans le Mississippi, est un écrivain américain. Il est lauréat du prix Pulitzer et du PEN/Faulkner Award en 1996 pour son roman Indépendance qui s'inscrit dans le cycle littéraire dit de « Frank Bascombe » pour lequel le romancier est principalement connu, ainsi que le prix Femina étranger 2013 pour Canada. En 2016, il reçoit le prix Princesse des Asturies pour l'ensemble de son œuvre.

Au moment exact, toute décision semble être prise, c'est généralement longtemps après la prise de la vraie décision - la lumière que nous voyons émise par les étoiles.

Si la solitude est la maladie, l'histoire est le remède.

Enfin, j'aime le mieux de toutes les histoires dont la nécessité est dans la reconnaissance implicite qui existe quelque part là-bas une urgence - un chaos -, une folie, une mauvaise cerve Cette histoire même est écrite, cet ordre trouvé, ce style a déterminé, le pire évité, et nous sommes des bénéficiaires de cet ordre en étant des lecteurs

Épousez quelqu'un que vous aimez et qui pense que vous êtes un écrivain est une bonne idée.

Être un lecteur lent serait normalement une carence; J'ai trouvé un moyen d'en faire un atout. J'ai commencé à sonner des mots et à voir toutes ces qualités - d'une manière, cela m'a rendu les mots plus précieux. Depuis qu'une grande partie de ce qui se passe dans le monde entre les êtres humains a à voir avec l'inconsidération du langage, avec l'imprécision du langage, avec la langue laissant la bouche sans intermédiaire, une chose qui était sensuelle et viscérale conduite, dans l'utilisation du langage, un geste moral. Il s'agissait d'essayer d'utiliser la langue pour illustrer et articuler ce qu'est le bien.

J'ai réalisé que je t'aimais et que je ne voulais pas être marié à quelqu'un que je n'aimais pas. Je voulais être marié avec toi. Ce n'est pas si compliqué.

Les façons dont les choses sont superficiellement similaires mais aussi distinctes m'intéressent.

Je suis intrigué par la façon dont le comportement ordinaire existe si près de son contraire.

Je ne me sentais pas à la hauteur d'écrire vers le 11 septembre. Si je devais écrire à ce sujet, cela me prendrait des années.

C'est mon habitude d'esprit, au cours de ces années, de comprendre que chaque situation dans laquelle les êtres humains sont impliqués peuvent être allumés. Tout ce que quelqu'un m'assure d'être vrai n'est peut-être pas. Chaque pilier de croyance sur lequel repose le monde peut être sur le point d'exploser. La plupart des choses ne restent pas comme elles sont très longues. Le savoir, cependant, ne m'a pas rendu cynique. Cynique signifie croire que le bien n'est pas possible; Et je sais pertinemment que le bien est. Je ne prends rien pour acquis et j'essaie d'être prêt pour le changement qui sera bientôt à venir.

Lorsque vous avez seize ans, vous ne savez pas ce que vos parents savent, ni une grande partie de ce qu'ils comprennent, et moins de ce qui est dans leur cœur. Cela peut vous éviter de devenir un adulte trop tôt, sauver votre vie de ne que les leurs vécues à nouveau - ce qui est une perte. Mais pour vous protéger - comme je ne l'ai pas fait - semble être une erreur encore plus grande, car ce qui est perdu est la vérité de la vie de vos parents et de ce que vous devriez y penser, et au-delà, comment vous devriez estimer le monde dans lequel vous êtes sur le point de vivre.

J'ai une théorie ... qui place au cœur des histoires les plus convaincantes est quelque chose qui n'a pas de sens.

Paul Ryan, il est le vrai génie maléfique du parti républicain. Il avec sa petite veuve haineuse et son soi-même souriant, doucement et simplifié, c'est ce que je déteste. Trump est juste un crétin, mais Ryan est laid et mauvais.

Si j'avais pu épouser ma femme et être écrivain sportif depuis 30 ans, je ne serais pas assis ici - mais je ne pense pas que je serais assis quelque part où j'étais désolé d'être assis.

J'ai commencé à lire la littérature à 17 ou 18 ans, et j'ai ressenti ce rythme supplémentaire à la vie.

L'écriture est la seule chose que j'ai jamais faite avec la persistance, sauf pour être marié.

Quand j'écris un roman, je commence chaque matin en lisant pendant 20 minutes.

Votre père doit mourir, mieux il meurt dans vos bras.

Lorsque les gens réalisent qu'ils sont écoutés, ils vous disent des choses.

Jusqu'à ce que vous puissiez devenir responsable envers vous-même et seulement vous-même, vous n'allez probablement pas vivre une vie pleinement vitale. Une grande partie de la littérature concerne la responsabilité. Les problèmes moraux dans la plupart des romans concernent les gens qui deviennent responsables de leur propre comportement. L'une des forces contre le fait d'être responsable de votre propre comportement est la force du passé, de la manière que le passé essaie de vous former.

S'il y a une autre chose que la rédaction sportive vous enseigne, c'est qu'il n'y a pas de thèmes transcendants dans la vie. Dans tous les cas, les choses sont là et elles sont terminées, et cela doit être suffisant.

Interprétée comme du gazon, la maison semble juste une affirmation provisoire, une désignation que vous faites sur un endroit, pas une seule chose. Un certain ensemble de bâtiments, une fenêtre aperçue et étouffée dans une cour d'école, un arôme moisi reniflé derrière un garage lorsque vous étiez un enfant, qui se pressaient tous sur vos sens des derniers jours - ce sont des choses piquantes et vives et vivantes , même console. Mais pour moi, ils sont également inertes et nostalgiques et peu susceptibles de vous connecter au réel, à cette essence peut parfois réaliser, ce qui est la permanence.

Le bonheur pour moi, c'est écrire sur les choses les plus importantes que je connaisse.

Cela dit, étant dyslexique, je n'étais pas un grand lecteur quand j'étais enfant.

Au cœur, bien sûr, une histoire elle-même est l'instrument de consolation.

Ce n'est que parfois que vous ne pouvez rien ressentir d'un sujet sans émettre l'hypothèse de son extinction.

La chose d'être un écrivain, c'est que vous n'avez jamais à demander: «Est-ce que je fais quelque chose qui en vaut la peine? Parce que même si vous échouez, vous savez que cela vaut la peine de le faire.

Le monde est un endroit plus engageant et moins dramatique que les écrivains ne lui accordent jamais le crédit pour être

Tweet, tweet, tu es en vie, le trou du cul ignorant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Ford

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