Robert Pollin
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@robertPollin
L'industrie des combustibles fossiles devra inévitablement ressentir des réductions majeures et, à plus long terme, une disparition presque totale. Il n'y a tout simplement pas le choix en la matière si nous croyons que la recherche produite par les climatologues. Les bénéfices du pétrole, du charbon et des sociétés de gaz naturel devront céder à l'impératif de maintenir la vie sur Terre.
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Il est vrai que la construction d'une économie verte ne sera pas bonne pour les emplois de chacun. Notamment, les personnes travaillant dans l'industrie des combustibles fossiles seront confrontées à des pertes d'emplois majeures. Les communautés dans lesquelles ces emplois sont concentrées seront également confrontées à des pertes importantes. Mais la solution ici est simple: des politiques de transition pour les travailleurs, les familles et les communautés qui seront blessées car les industries du charbon, du pétrole et du gaz naturel se contractent nécessairement à zéro au cours des 30 prochaines années.
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La pièce maîtresse de tout programme social et économique progressiste doit être le plein emploi avec des salaires et des conditions de travail décents. Les raisons commencent par l'argent. Un membre de votre famille a-t-il un emploi et, dans l'affirmative, quel est son salaire ? Pour l'écrasante majorité de la population mondiale, la réponse à ces deux questions détermine avant tout le niveau de vie. Mais au-delà de l'argent, votre emploi est également crucial pour déterminer votre capacité à élever une famille et vos chances de participer à la vie de votre communauté.
@robertPollin
Pour toute économie, il existe deux facteurs de base déterminant le nombre d'emplois disponibles à un moment donné. Le premier est le niveau global d'activité - avec le PIB comme une mesure approximative, quoique inadéquate de l'activité globale - et la seconde est la part du PIB pour embaucher des gens dans des emplois. En ce qui concerne notre situation actuelle, après la grande récession en totalité en 2008, le PIB américain a augmenté à un taux moyen anémique de 1,3% par an, par opposition au taux moyen historique de 1950 à 2007 de 3,3%.
@robertPollin
Une mesure de promotion de la stabilité et de l'équité entre les segments du marché financier est une petite taxe de vente sur toutes les transactions financières - ce qui est devenu une taxe Robin Hood. Cette taxe augmenterait les coûts des échanges spéculatifs à court terme et décourageait donc la spéculation. Dans le même temps, la taxe ne découragera pas les investisseurs "patients" qui ont l'intention de détenir leurs actifs pour des périodes plus longues, car, contrairement aux spéculateurs, ils se négocieront rarement.
@robertPollin
Je pense qu'il est inévitable que les forces de gauche aux États-Unis soient divisées, sinon balkanisées, dans une certaine mesure. Parmi la gamme complète de personnes qui sont engagées dans l'égalité sociale et économique et la justice écologique - c'est-à-dire pour une variante d'une vision de gauche d'une société décente - il sera toujours le cas que certains seront plus axés sur les questions économiques égalitaires, d'autres autour L'environnement et le changement climatique, d'autres sur l'impérialisme américain, le militarisme et la politique étrangère, d'autres sur la race et l'égalité des sexes, et d'autres encore sur l'identité sexuelle.
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Pratiquement toutes les dettes étudiantes aux États-Unis sont désormais détenues par le gouvernement fédéral. Il serait donc une question relativement simple de pardonner certains, sinon la totalité. Cela permettrait aux jeunes de passer beaucoup plus facilement dans la création de leurs propres ménages et familles. Dans le même temps, si le gouvernement veut promulguer un programme majeur de pardon de la dette des étudiants, il devrait être au moins également déterminé à soulager les charges de dette hypothécaire lourdes encore portées par des dizaines de millions de ménages non affluents 2007-09 Crash financier et grande récession.
@robertPollin
Aux États-Unis, la dette des étudiants a explosé au cours de la dernière décennie. L'une des raisons est que les coûts privés de la fréquentation du collège ont fortement augmenté, le financement public de l'enseignement supérieur ayant été fortement réduit. Le financement public moyen par étudiant a été inférieur à 15% en 2015 qu'en 2008, et 20% inférieur à celui de 1990. Le fardeau des réductions de financement public a été aggravé par la stagnation des revenus de la famille moyenne. En 2014, ce chiffre avait presque doublé, à 35% du revenu médian des ménages.
@robertPollin
Tant aux États-Unis qu'à travers le monde, il faut une présence croissante des banques publiques de développement. Ces banques accorderaient des prêts sur la base de critères de bien-être social - y compris la promotion d'un programme de plein emploi et de stabilisation du climat - au lieu de parcourir le monde à la recherche des plus grandes opportunités de profit, quels que soient les coûts sociaux... Les banques publiques de développement ont toujours joué un rôle central rôle dans le soutien des voies de développement économique réussies dans les économies d'Asie de l'Est.
@robertPollin
Je pense qu'il est inévitable que les forces de gauche aux États-Unis soient divisées, sinon balkanisées, dans une certaine mesure. Parmi la gamme complète de personnes qui sont engagées dans l'égalité sociale et économique et la justice écologique - c'est-à-dire pour une variante d'une vision de gauche d'une société décente - il sera toujours le cas que certains seront plus axés sur les questions économiques égalitaires, d'autres autour L'environnement et le changement climatique, d'autres sur l'impérialisme américain, le militarisme et la politique étrangère, d'autres sur la race et l'égalité des sexes, et d'autres encore sur l'identité sexuelle.
@robertPollin
Les bénéfices du pétrole, du charbon et des sociétés de gaz naturel devront céder à l'impératif de maintenir la vie sur Terre.
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Une mesure de promotion de la stabilité et de l'équité entre les segments du marché financier est une petite taxe de vente sur toutes les transactions financières - ce qui est devenu une taxe Robin Hood. Cette taxe augmenterait les coûts des échanges spéculatifs à court terme et décourageait donc la spéculation. Dans le même temps, la taxe ne découragera pas les investisseurs "patients" qui ont l'intention de détenir leurs actifs pour des périodes plus longues, car, contrairement aux spéculateurs, ils se négocieront rarement.
@robertPollin
Il y a de nombreuses bonnes raisons pour lesquelles les jeunes se rendent à l'université, ouvrent leur esprit, développent leurs compétences et s'amusent. Mais la principale attraction est probablement le fait que les disparités de revenus ont fortement augmenté entre ceux qui vont au collège par rapport à ceux qui ne le font pas. Ce modèle correspond à la stagnation des salaires moyens depuis le début des années 1970. La réalité sous le néolibéralisme a été que, si vous voulez avoir une chance décente à un emploi bien rémunéré avec une chance de promotions et de relance au fil du temps, la première étape la plus importante est d'obtenir des études collégiales.