Roger Ebert
Roger Ebert, né le 18 juin 1942 à Urbana dans l’Illinois et mort le 4 avril 2013 à Chicago (Illinois), est un journaliste américain. Critique de cinéma particulièrement reconnu en Amérique, sa rubrique du Chicago Sun-Times est reprise dans 200 journaux. Dans ses livres, sur son site web et à la télévision, il a largement contribué à promouvoir un cinéma de qualité auprès du public américain.
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@rogerEbert
Il y a une partie de moi qui voudra toujours marcher sous les feuilles d'automne, transportant une mallette contenant les œuvres de Shakespeare et Yeats et un ensemble d'échecs portable. Je passerai un vieil arbre sous lequel une fois une nuit d'été, je me suis allongé sur l'herbe avec une jeune femme parfumée et nous avons cité E.E. Cummings d'avant en arrière.
@rogerEbert
Pearl Harbor est un film de deux heures pressé en trois heures, sur la façon dont le 7 décembre 1941, les Japonais ont organisé une attaque surprise contre un triangle amoureux américain. Sa pièce maîtresse est de 40 minutes d'effets spéciaux redondants, entourés d'une histoire d'amour d'une superbe banalité. Le film a été réalisé sans grâce, vision ou originalité, et bien que vous puissiez sortir des lignes de dialogue, ce ne sera pas parce que vous les admirez.
@rogerEbert
Voici un film pour enfants réalisé pour le monde dans lequel nous devrions vivre, plutôt que celui que nous occupons. Un film sans méchants. Pas de scènes de combat. Pas de mauvais adultes. Pas de combat entre les deux enfants. Pas de monstres effrayants. Pas d'obscurité avant l'aube. Un monde bénin. Un monde où si vous rencontrez une étrange créature imposante dans la forêt, vous vous recroquevillez sur son ventre et faites une sieste.
@rogerEbert
Pourquoi les alcooliques commencent-ils la même route dangereuse jour après jour? Ils sont à la recherche de cette fenêtre insaisissable de bien-être qui s'ouvre lorsque vous buvez votre chemin hors d'une gueule de bois et ne vous est pas encore ivre. La journée de l'alcoolique consiste à essayer de garder cette fenêtre ouverte.
@rogerEbert
Pourquoi la Scandinavie a-t-elle produit de si bons thrillers? Peut-être parce que leurs cinéastes ne peuvent pas se permettre des millions pour CGI et doivent compter sur des éléments moins chers comme, vous savez, des histoires et des personnages.
@rogerEbert
L'appeler un anticlimax serait une insulte non seulement pour l'apogée mais pour les préfixes. C'est un secret minable, à peu près à une étape de l'échelle de l'originalité narrative de cela était tout un rêve. C'est tellement sans esprit, en fait, que lorsque nous découvrons le secret, nous voulons rembobiner le film afin que nous ne connaissons plus le secret. Et puis continuez à rembobiner et à rembobiner jusqu'à ce que nous soyons de retour au début, et que nous pouvons nous lever de nos sièges et sortir du théâtre et descendre l'escalator et regarder l'argent ressortir de la caisse enregistreuse dans nos poches .
@rogerEbert
Il y a souvent des listes des grandes stars de cinéma masculines vivantes. À quelle fréquence voyez-vous le nom de Nicolas Cage? Il devrait toujours être là-haut. Il est audacieux et intrépide dans son choix de rôles, et n'a pas peur de ramper sur un membre, l'a vu et rester suspendu dans l'air.
@rogerEbert
L'idée qu'un livre peut conseiller à une femme comment capturer un homme est tactement naïve. Les livres conseillant aux hommes comment capturer une femme sont beaucoup moins courants, peut-être parce que peu d'hommes sont prêts à admettre une telle difficulté. Pour les deux sexes, je recommande un bon roman, offrant des scénarios que vous pourriez apprendre, ne serait-ce que parce qu'ils reflètent beaucoup de doute.
@rogerEbert
La chirurgie à cœur ouvert fait désormais partie d'une expérience de vie typique pour de nombreuses personnes. Les gens parlent avec désinvolture de «faire un stent», comme s'ils faisaient tourner leurs pneus.
@rogerEbert
Pourquoi les alcooliques commencent-ils la même route dangereuse jour après jour? Ils sont à la recherche de cette fenêtre insaisissable de bien-être qui s'ouvre lorsque vous buvez votre chemin hors d'une gueule de bois et ne vous est pas encore ivre. La journée de l'alcoolique consiste à essayer de garder cette fenêtre ouverte.
@rogerEbert
Les gens lisent les articles qui ne sont pas dans l'espoir d'apprendre quelque chose de nouveau, mais dans l'attente de se faire dire ce qu'ils savent déjà. C'est une forme de mort vivante. Son apothéose est le sondage quotidien dans USA Today, qui nous informe quel pourcentage d'un petit nombre de personnes sélectionnées non scientifiquement appelées un nombre de péage pour voter sur des questions qui ne peuvent pas être répondues par un oui ou un non.
@rogerEbert
Pourquoi les alcooliques commencent-ils la même route dangereuse jour après jour? Ils sont à la recherche de cette fenêtre insaisissable de bien-être qui s'ouvre lorsque vous buvez votre chemin hors d'une gueule de bois et ne vous est pas encore ivre. La journée de l'alcoolique consiste à essayer de garder cette fenêtre ouverte.
@rogerEbert
Mad Dog Time est le premier film que j'ai vu qui n'améliore pas la vue d'un écran vierge vu pendant la même durée. Oh, j'ai déjà vu de mauvais films. Mais ils m'ont généralement fait attention à leur mauvaise façon. Regarder le temps de chien fou, c'est comme attendre le bus dans une ville où vous n'êtes pas sûr d'avoir une ligne de bus.
@rogerEbert
La droite domine vraiment la radio, et c'est incroyable à quel point les dépenses de la droite dépensent que la presse est inclinée à gauche alors qu'elle ne l'est vraiment pas. Ils veulent fermer les autres. Ils ne comprennent vraiment pas le premier amendement.
@rogerEbert
Rendre les autres moins heureux est un crime. Se rendre malheureux est l'endroit où tout le crime commence.
@rogerEbert
L'idée qu'un livre peut conseiller à une femme comment capturer un homme est tactement naïve. Les livres conseillant aux hommes comment capturer une femme sont beaucoup moins courants, peut-être parce que peu d'hommes sont prêts à admettre une telle difficulté. Pour les deux sexes, je recommande un bon roman, offrant des scénarios que vous pourriez apprendre, ne serait-ce que parce qu'ils reflètent beaucoup de doute.
@rogerEbert
Quelle chose terrible ce serait d'être le pape! Quelles responsabilités impensables de tomber sur vos épaules à un âge avancé! Pas d'intimité. Pas d'isolement. Pas de péché.
@rogerEbert
Qui était le vrai Hitchcock? Je l'ai interviewé une fois et je n'ai aucune idée.
@rogerEbert
Les enfants de Birmingham ne sont pas vraiment morts dans l'État de l'Alabama, cependant, parce que l'Alabama est un état d'esprit, et dans l'esprit des hommes [blancs] qui gouvernent l'Alabama, ces enfants n'avaient jamais vécu [...] leur sang est sur tant de mains, que l'histoire pleurera dans le récit ... et ce n'est pas du sang nouveau. C'est vieux, si très vieux.
@rogerEbert
Le skateboard est éternellement, et des choses comme l'université et les filles ne font que ruiner une adolescence sans cesse savoureuse.
@rogerEbert
Pearl Harbor est un film de deux heures pressé en trois heures, sur la façon dont le 7 décembre 1941, les Japonais ont organisé une attaque surprise contre un triangle amoureux américain. Sa pièce maîtresse est de 40 minutes d'effets spéciaux redondants, entourés d'une histoire d'amour d'une superbe banalité. Le film a été réalisé sans grâce, vision ou originalité, et bien que vous puissiez sortir des lignes de dialogue, ce ne sera pas parce que vous les admirez.
@rogerEbert
À Hollywood, «en cours de développement» signifie «tout ce que j'ai, c'est le titre».
@rogerEbert
Parfois, un innocent sans méfiance trébuchera dans un film comme celui-ci et m'envoie une carte postale angoissée, me demandant comment je pourrais éventuellement donner une critique favorable à de telles poubelles. Ma réponse en stock est la loi d'Ebert, qui se lit: un film ne concerne pas ce dont il s'agit. Il s'agit de savoir comment il s'agit.
@rogerEbert
Le génie n'est pas dans la quantité de Stanley Kubrick dans «2001: A Space Odyssey», mais dans le peu. C'est le travail d'un artiste si subimeusement confiant qu'il n'inclut pas un seul coup pour garder notre attention. Il réduit chaque scène à son essence et la laisse à l'écran assez longtemps pour que nous puissions le contempler, pour l'habiter dans notre imagination. Seul parmi les films de science-fiction, «2001» ne se soucie pas de nous passionnants, mais d'inspiration notre admiration.
@rogerEbert
En aucun cas, je ne m'achèterai quelque chose qui ne m'a jamais été offert à la suite d'un message électronique non sollicité. Je ne transmettrai pas non plus les lettres de chaîne, les pétitions, les envois de masse ou les avertissements de virus à un grand nombre d'autres. Ceci est ma contribution à la survie de la communauté en ligne.
@rogerEbert
Le film offense joyeusement toutes les notions civilisées de goût, de décorum, de manières et d'hygiène ... le film est vulgaire? La vulgarité, c'est quand nous ne rions pas. Quand nous rions, c'est simplement la nature humaine.
@rogerEbert
L'idée qu'un livre peut conseiller à une femme comment capturer un homme est tactement naïve. Les livres conseillant aux hommes comment capturer une femme sont beaucoup moins courants, peut-être parce que peu d'hommes sont prêts à admettre une telle difficulté. Pour les deux sexes, je recommande un bon roman, offrant des scénarios que vous pourriez apprendre, ne serait-ce que parce qu'ils reflètent beaucoup de doute.
@rogerEbert
Le rollerball est un gâchis incohérent, un fouillis de séquences à la recherche de l'intrigue, du sens, du rythme et du sens. Il y a des couleurs vives et un mouvement rapide à l'écran, que nous pouvons regarder comme un motif visuel qui, en valeur de divertissement, se situe quelque part entre un kaléidoscope et une lampe de lave.
@rogerEbert
Les gens ne se considèrent jamais comme choisissant d'être politiquement correct. Ils pensent simplement de la manière qu'ils le font.
@rogerEbert
Sur ce monde ancien et miraculeux, où des êtres naturels et vivants aussi beaux ont évolué, quelque chose a mal tourné lorsque la vie elle-même est utilisée comme processus de fabrication.