Samuel Beckett
@samuelBeckett
Les larmes du monde sont une quantité constante. Pour chacun qui commence à pleurer ailleurs, un autre s'arrête. Il en va de même pour le rire.
Samuel Beckett
Samuel Beckett, né le 13 avril 1906 à Cooldrinagh (Irlande) et mort le 22 décembre 1989 dans le 14e arrondissement de Paris, est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expression principalement française et anglaise, lauréat du prix Nobel de littérature en 1969. Il est l'auteur de romans, tels que Molloy, Malone meurt et L'Innommable et de poésies en prose, mais il est surtout connu pour son œuvre théâtrale. Sa pièce de théâtre la plus célèbre est En attendant Godot, chef-d'œuvre du théâtre de l'absurde. Son œuvre est austère et minimaliste, ce qui est généralement interprété comme l'expression d'un profond pessimisme face à la condition humaine. Ce pessimisme n'exclut cependant pas l'humour, omniprésent chez l'auteur, l'un étant au service de l'autre, pris dans le cadre plus large d'une immense entreprise de dérision. Avec le temps, il traite ces thèmes dans un style de plus en plus lapidaire, tendant à rendre sa langue de plus en plus concise et sèche. En 1969, il reçoit le prix Nobel de littérature pour « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend son élévation dans la destitution de l'homme moderne ».
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Les larmes du monde sont une quantité constante. Pour chacun qui commence à pleurer ailleurs, un autre s'arrête. Il en va de même pour le rire.
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Quelle joie de savoir où se trouve et où on restera, sans y être. Rien d'autre à faire que de s'étirer confortablement sur le rack, dans la connaissance béat, vous n'êtes personne pour l'allétnité. Dommage que je devrais avoir à donner la langue en même temps, cela l'empêche de saigner en paix, de lécher les lèvres.
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Il ne manque pas de vide.
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Non, je ne regrette rien, tout ce que je regrette, c'est d'être né, la mort est une affaire si longue que j'ai toujours trouvée.
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Nous attendons. Nous sommes ennuyés. (Il jette sa main.) Non, ne protestez pas, nous nous ennuyons à mort, il est indéniable. Bien. Une diversion arrive et que faisons-nous? Nous l'avons laissé gaspiller. Viens, allons travailler! (Il progresse vers le tas, s'arrête dans sa foulée.) En un instant, tout disparaîtra et nous serons plus seuls, au milieu du néant!
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Les larmes du monde sont une qualité constante. Pour chacun qui commence à pleurer, ailleurs, un autre s'arrête. Il en va de même pour le rire.
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La confusion n'est pas mon invention. Nous ne pouvons pas écouter une conversation pendant cinq minutes sans être conscient de la confusion. C'est tout autour de nous et notre seule chance maintenant est de le laisser entrer. La seule chance de rénovation est d'ouvrir les yeux et de voir le gâchis. Ce n'est pas un gâchis dont vous pouvez comprendre.
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L'état dans le temps de la réalisation élimine si précisément l'état de temps de l'aspiration, que le réel semble l'inévitable, et, tous les efforts intellectuels conscients pour reconstituer l'invisible et l'impensable en tant que réalité étant infructueuse, nous sommes incapables d'apprécier notre joie en comparant en comparant que ça avec notre chagrin.
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L'habitude est le ballast qui chaîne le chien à son vomi.
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Le succès et l'échec au niveau public n'ont jamais eu beaucoup d'importance pour moi, en fait, je me sens plus à l'aise avec ce dernier, ayant respiré profondément son air vivifiant toute ma vie d'écrivain jusqu'aux deux dernières années.
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Comment gérez-vous cela, a-t-elle dit, à votre âge? Je lui ai dit que je m'épargnais toute ma vie.
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Je ne peux pas continuer. Je vais continuer.
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Les mots sont tout ce que nous avons.
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Essayer à nouveau. Échouer à nouveau. Essayez mieux.
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Watt avait regardé les gens sourire et pensait qu'il comprenait comment c'était fait.
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Le fait semble être, si dans ma situation, on peut parler de faits, non seulement que je devrai parler des choses dont je ne peux pas parler, mais aussi, ce qui est encore plus intéressant, mais aussi que moi, c'est-à-dire si possible encore plus intéressant, que je devrai, j'oublie, peu importe. Et en même temps, je suis obligé de parler. Je ne serai jamais silencieux. Jamais.
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L'état dans le temps de la réalisation élimine si précisément l'état de temps de l'aspiration, que le réel semble l'inévitable, et, tous les efforts intellectuels conscients pour reconstituer l'invisible et l'impensable en tant que réalité étant infructueuse, nous sommes incapables d'apprécier notre joie en comparant en comparant que ça avec notre chagrin.
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Les larmes du monde sont une quantité constante. Pour chacun qui commence à pleurer ailleurs, un autre s'arrête. Il en va de même pour le rire. Ne parlons pas alors de mal de notre génération, elle n'est pas plus malheureuse que ses prédécesseurs. Ne parlons pas bien non plus. Ne parlons pas du tout de cela. Il est vrai que la population a augmenté.
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Pour trouver un formulaire qui accueille le gâchis, c'est la tâche de l'artiste maintenant.
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Le mardi se retourne, le mercredi grogne, les malédictions du jeudi, les hurlements du vendredi, les ronflements du samedi, les bâillements du dimanche, les matins du lundi, les lundis matins. Les coups, les gémissements, les fissures, les gémissements, les welts, les grincements, les ceintures, les cris, les piqûres, les prières, les coups de pied, les larmes, les skelps et les cyhts.
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Personnellement, bien sûr, je regrette tout. Pas un mot, pas un acte, pas une pensée, pas un besoin, pas un chagrin, pas une joie, pas une fille, pas un garçon, pas un doute, pas une confiance, pas un mépris, pas une convoitise, pas Espérons, pas une peur, pas un sourire, pas une larme, pas un nom, pas un visage, pas de temps, pas de place ... que je ne regrette pas, excessivement. Une ordure, du début à la fin.
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Les larmes du monde sont une qualité constante. Pour chacun qui commence à pleurer, ailleurs, un autre s'arrête. Il en va de même pour le rire.
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Adultères, prenez garde, n'admettez jamais.
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La perte de ma vue a été un grand coup. Si je pouvais aller sourd et muet, je pense que je pourrais haleter pour être cent.
@samuelBeckett
Il y a deux instants qui en valent la peine par écrit, l'un lorsque vous commencez et l'autre lorsque vous le jetez dans le panier de papier déchet.
@samuelBeckett
Mon travail est une question de sons fondamentaux (pas de blague prévus) fait le plus possible, et j'accepte la responsabilité de rien d'autre. Si les gens veulent avoir des maux de tête parmi les connotations, laissez-les. Et fournir leur propre aspirine.
@samuelBeckett
Nous aurions pu économiser six pence. Nous aurions pu économiser cinq pence. Mais à quel prix?
@samuelBeckett
L'essentiel est de continuer à se tortiller pour toujours à la fin de la ligne, tant qu'il y a des eaux et des rives et ravening dans le ciel qui asportant Dieu pour affliger sa créature, par pro ses merdes choisies.
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Dans ma tête, il y a plusieurs fenêtres, que je sais, mais peut-être que c'est toujours la même, ouverte diversement sur l'univers de défilé.
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Estragon: Et nous de nous accrocher? Vladimir: Hmm. Cela nous donnerait une érection.