Saul Bellow
@saulBellow
Nous considérons les étrangers pour être des Américains incomplets - convaincus que nous devons aider et accélérer leur évolution.
Saul Bellow
Saul Bellow, né le 10 juillet 1915 à Lachine (Montréal), au Canada, et mort le 5 avril 2005 à Brookline (Massachusetts), aux États-Unis, est un écrivain canado-américain contemporain d'origine judéo-russe. Il reçut le prix international de littérature en 1965 et le prix Nobel de littérature en 1976.
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Nous considérons les étrangers pour être des Américains incomplets - convaincus que nous devons aider et accélérer leur évolution.
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J'ai commencé dans la vieillesse à comprendre ... que nous réalisons rarement, voire jamais, à quel point nous sommes généreux pour nous-mêmes et à quel point les autres avec les autres.
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Je vois que je suis devenu un très mauvais correspondant. Ce n'est pas que je ne pense pas à toi. Vous entrez souvent dans mes pensées. Mais quand vous le faites, il me semble que je vous dois une lettre particulièrement grande. Et donc vous vous terminez dans "l'entrepôt des bonnes intentions": "Je ne peux pas le faire maintenant". "Alors, mettez-le en attente." Il s'agit de sa stratégie pour faire face à la vieillesse et à la mort - car on ne peut pas mourir avec autant d'obligations en stock. Nos espèces intelligentes, si fertiles et ingénieuses pour nier ses faiblesses.
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Aucune personne réaliste et sensée ne fait le tour de Chicago sans protection.
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J'ai découvert que les refus ne sont pas tout à fait une mauvaise chose. Ils apprennent à un écrivain à compter sur son propre jugement et à dire dans son cœur de cœur, «à l'enfer avec vous».
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Frère lève une main contre son frère et son fils contre le père (comme c'est terrible!) Et le père également contre son fils. Et en outre, c'est une matière de continuité, car si le père ne frappait pas le fils, ils ne se ressembleraient pas. Il est fait pour perpétuer la similitude. Oh, Henderson, l'homme ne peut pas rester immobile sous les coups ... Un coup b? B Hit C? - Nous n'avons pas assez d'alphabet pour couvrir la condition. Un homme courageux essaiera de faire arrêter le mal avec lui. Il gardera le coup. Aucun homme ne le tirera de lui, et c'est une ambition sublime.
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Pouvons-nous ne trouver rien à dire sur la télévision? Eh bien, oui, cela amène des solitaires dispersés dans une sorte de communion. La télévision permet à votre Américain isolé de penser qu'il participe à la vie de tout le pays. Cela ne le place pas réellement dans une communauté, mais son cœur est réchauffé par la suggestion (dans l'ensemble du faux) qu'il y a une communauté quelque part dans les environs et que sa conscience atomisée sera ramenée vers l'ensemble.
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Je me blâme pour ne pas assez souvent voir l'extraordinaire dans l'ordinaire. Quelque part dans ses journaux, Dostoïevky remarque qu'un écrivain peut commencer n'importe où, à la chose la plus courante, à se gratter assez longtemps, à faire des gains et à creuser assez longtemps, et bien, bientôt il frappera le merveilleux.
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Le lecteur moderne (ou le spectateur ou l'auditeur: incluons tout le monde) est dangereusement surchargé. Son attention est, d'utiliser le dernier jargon, «ciblé» par des forces puissantes? Notre conscience est une zone de mise en scène, un champ d'opérations pour toutes sortes d'entreprises, qui en font gratuitement l'utilisation.
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La raison principale de la réécriture n'est pas de réaliser une surface lisse, mais de découvrir la vérité intérieure de vos personnages.
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À moins que vous n'ayez complètement explosé, il y a toujours quelque chose à être reconnaissant.
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Il faut garder à l'esprit l'angle étrange ou l'inclinaison que les rayons de l'amour doivent prendre pour atteindre un cœur comme le mien.
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Perdre un parent est quelque chose comme passer à travers une fenêtre de verre. Vous ne saviez pas que c'était là jusqu'à ce qu'il se brise, puis pendant des années à venir, vous ramassez les morceaux - jusqu'au dernier éclairage vitreux.
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Je suis profondément ému quand j'écris. Je suis excité par ça. Je n'ai jamais utilisé de médicaments pour la stimulation. Je n'utilise pas de mots librement. Quand je travaille et que le bon mot vient, il y a une résonance de réponse en moi. Il y a aussi une dureté d'intention qui va avec. Il n'y a aucune ouverture.
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Perdre un parent est quelque chose comme passer à travers une fenêtre de verre. Vous ne saviez pas que c'était là jusqu'à ce qu'il se brise, puis pendant des années à venir, vous ramassez les morceaux - jusqu'au dernier éclairage vitreux.
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Vers la fin de votre vie, vous avez quelque chose comme un horaire de douleur à remplir - un horaire long comme un document fédéral, seulement c'est votre horaire de douleur. Catégories sans fin. Premièrement, les causes physiques - comme l'arthrite, les calculs biliaires, les crampes menstruelles. Nouvelle catégorie, vanité blessée, trahison, escroquerie, injustice. Mais les éléments les plus difficiles ont à voir avec l'amour. La question est alors: alors pourquoi tout le monde persiste-t-il? Si l'amour les coupe tellement.
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Tout ce qu'un écrivain a à faire pour obtenir une femme, c'est dire qu'il est écrivain. C'est un aphrodisiaque.
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La seule véritable distinction à ce moment dangereux de l'histoire humaine et du développement cosmique n'a rien à voir avec les médailles et les rubans. Ne pas s'endormir se distingue. Tout le reste n'est que du pop-corn.
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Dans l'histoire du monde, de nombreuses âmes ont été, sont, et seront, et avec un peu de réflexion, c'est merveilleux et non déprimant. Beaucoup de secousses sont sombres à ce sujet, car ils pensent que la quantité les enfouis en vie. C'est juste fou. Les chiffres sont très dangereux, mais l'essentiel à leur sujet est qu'ils humiliaient votre fierté. Et c'est bien.
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Je pense que l'art a quelque chose à voir avec la réalisation de l'immobilité au milieu du chaos. Un silence qui caractérise la prière aussi, et l'œil de la tempête. Je pense que l'art a quelque chose à voir avec une arrestation d'attention au milieu de la distraction.
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Les hirondelles de sable ont éclaté de leurs trous de scupper dans les falaises et au-dessus de la noyade transparente de l'eau, de nouveau vers le blanc, au brun, au noir, de se déplacer vers des vagues de sable et des bois à eau et des bois à l'eau et à l'eau et Des racines qui se serraient étreintes et tordues au soleil.
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Ceux qui ont un pourquoi vivre peut supporter presque tous les commentaires. La prémisse nécessaire est qu'une personne est en quelque sorte plus que ses «caractéristiques», toutes les émotions, les efforts, les goûts et les constructions qu'il nous plaît d'appeler «ma vie». Nous avons des raisons d'espérer qu'une vie est quelque chose de plus qu'un nuage de particules, une simple facticité. Passez par ce qui est compréhensible et vous concluez que seul l'incompréhensible donne une lumière.
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L'un des pièges de la liberté - qui est bordé de tous les côtés par l'isolement - est que nous pensons si bien à nous-mêmes. Je vois maintenant que je me suis aidé aux meilleures coupes au banquet de la vie.
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Seule la haine de soi pouvait le conduire à se ruiner parce que son cœur était "brisé.
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Je suis un véritable adorateur de la vie, et si je ne peux pas atteindre aussi haut que le visage, je plante mon baiser dans un endroit plus bas. Ceux qui comprennent ne nécessiteront aucune explication supplémentaire.
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Vers la fin de votre vie, vous avez quelque chose comme un horaire de douleur à remplir - un horaire long comme un document fédéral, seulement c'est votre horaire de douleur. Catégories sans fin. Premièrement, les causes physiques - comme l'arthrite, les calculs biliaires, les crampes menstruelles. Nouvelle catégorie, vanité blessée, trahison, escroquerie, injustice. Mais les éléments les plus difficiles ont à voir avec l'amour. La question est alors: alors pourquoi tout le monde persiste-t-il? Si l'amour les coupe tellement.
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Il est parfois nécessaire de répéter ce que tout sait. Tous les mapmakers doivent placer le Mississippi au même endroit et éviter l'originalité.
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Les termes qui, dans son cœur le plus, chaque homme sait. Comme je connais le mien. Comme tout le savait. Car c'est la vérité - que nous savons tous, Dieu, que nous savons, que nous savons, nous savons, nous savons.
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Le fait qu'il y ait tant d'histoires et de romans faibles, pauvres et ennuyeux écrits et publiés en Amérique a été attribué par nos rebelles à l'horrible carré de nos institutions, à l'idiotie du pouvoir, au dégasting des instincts sexuels et à l'échec des écrivains être suffisamment aliéné. Art non plus.
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Je suis profondément ému quand j'écris. Je suis excité par ça. Je n'ai jamais utilisé de médicaments pour la stimulation. Je n'utilise pas de mots librement. Quand je travaille et que le bon mot vient, il y a une résonance de réponse en moi. Il y a aussi une dureté d'intention qui va avec. Il n'y a aucune ouverture.