Philosophical Troubles: Collected Papers: Volume 1

Règles et langage privé ; introduction au paradoxe de Wittgenstein

La logique des noms propres (naming and necessity) est un classique de la philosophie analytique contemporaine.
 Saul kripke, logicien et philosophe de premier plan, y expose une nouvelle théorie de la référence linguistique et s'en sert à la fois pour clarifier les fondements concepts de " sémantique des mondes possibles " (dont il est l'un des pionniers) et pour redonner vie aux problèmes métaphysiques traditionnels touchant à la nécessité et à la contingence ; il montre également l'incidence qu'ont ses conceptions logico-linguistiques sur les débats contemporains en philosophie des sciences et sur le problème des rapports entre le corps et l'esprit.
 Kripke s'exprime avec humour dans un style direct et sans technicité.  son livre illustre la vitalité de la philosophie nord-américaine actuelle.

Logique des noms propres

Appelons quelque chose un désignateur rigide si dans tous les monde possibles, il désigne le même objet, un désignateur non rigide ou accidentel si ce n'est pas le cas. Bien sûr, nous n'exigeons pas que les objets existent dans tous les mondes possibles ... lorsque nous pensons à une propriété comme essentielle à un objet, nous voulons généralement dire qu'il est vrai de cet objet en tout cas où il aurait existé. Un concepteur rigide d'un existence nécessaire peut être appelé fortement rigide.

Je déteste juste m'asseoir et écrire - je devais faire ça à l'école. De plus, j'ai une terrible écriture.

Les noms appropriés sont des concepteurs rigides.

Je suis quelque peu incertain s'il existe une question factuelle définitive quant à savoir si le langage naturel gère les lacunes de la valeur de vérité. Je ne suis même pas même sûr qu'il existe une question de fait définie quant à savoir si le langage naturel doit être évalué par le point fixe minimal ou un autre, étant donné le choix d'un schéma pour gérer les lacunes. Nous ne recherchons pas pour le moment le bon schéma.

Les recherches logiques peuvent évidemment être un outil utile pour la philosophie. Ils doivent cependant être informés par une sensibilité à la signification philosophique du formalisme et par un mélange généreux de bon sens, ainsi qu'une compréhension approfondie des concepts de base et des détails techniques du matériel formel utilisé. Il ne faut pas supposer que le formalisme peut grincer des résultats philosophiques d'une manière au-delà de la capacité du raisonnement philosophique ordinaire. Il n'y a pas de substitut mathématique à la philosophie.

Certes, le philosophe des «mondes possibles» doit veiller à ce que son appareil technique ne le pousse pas à poser des questions dont la signification n'est pas soutenue par nos intuitions originales de possibilité qui ont donné à l'appareil son point.

J'aimerais avoir pu sauter l'université.

Pour une sensation à ressentir comme une douleur pour que ce soit la douleur

Pour une sensation à ressentir comme une douleur pour que ce soit une douleur.

Toute vérité nécessaire, qu'elle soit a priori ou a posteriori, n'aurait pu se passer autrement.

En fait, bien sûr, je soutiens que les propositions que les contemporaryphilosophes comptaient correctement comme «empirique» peuvent être nécessaires et être connues pour être telles.

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