Une série d'essais combinant intelligence, émotions et passion, où Siri Hustvedt, explorant les multiples facettes qui caractérisent la personnalité de tout écrivain, débusque les préjugés culturels à l'oeuvre au coeur de la littérature comme de la vie.

Plaidoyer pour Eros

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se refugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable... Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.

Un été sans les hommes

Après sa disparition, une artiste plasticienne, Harriet Burden (dite «Harry»), méconnue de son vivant, fait l'objet d'une «enquête» menée par un professeur d'esthétique auprès de tous ceux qui, de près ou de loin, l'ont côtoyée de son vivant.

Un monde flamboyant

Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

Tout ce que j'aimais

By the bestselling author of WHAT I LOVED, an account of her search for the key to her mysterious nervous disorder and a fascinating exploration of the mind and its connection with the body - 'provocative but often funny, encyclopedic but down to earth' Oliver Sacks.

The Shaking Woman or a History of My Nerves

Kiki Smith - Wellspring

Un jour qu'il visite une exposition collective, Léo Hertrberg reste fasciné devant l'autoportrait d'un inconnu, William Wechsler. Intrigué et profondément séduit, il décide de rendre visite à l'artiste. Cette rencontre marque le début d'une fantastique amitié qui lie aussi rapidement leurs compagnes. Ensemble, ils vont vivre et créer l'art, l'amour, la paternité... Jusqu'à ce que la réalité les arrache à ce rêve collectif.

Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies...Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

Siri Hustvedt, née le 19 février 1955 à Northfield dans le Minnesota, est une écrivaine américaine. Poétesse et essayiste, elle est également chargée de cours en psychiatrie à l'Université Cornell.

Chacun de nous est sujet à des préjugés sexuels implicites, y compris des femmes.

La curiosité intellectuelle pour sa propre maladie est certainement née d'un désir de maîtrise. Si je ne pouvais pas me guérir, je pourrais peut-être au moins commencer à me comprendre.

Sigmund Freud était vraiment une créature de son temps. Il n'a pas «inventé» l'inconscient.

Il y a une différence entre l'utilisation d'un nom inventé et l'utilisation de vraies personnes comme pseudonymes. Les gens ne sont pas des costumes que vous pouvez porter. Ils sont de la chair et du sang.

Sigmund Freud rend les gens irritables. Chaque fois que quelqu'un mentionne Freud, disons, lors d'un dîner, je vois les yeux rouler et écouter les remarques désagréables qui suivent.

En effet, la peinture est la mémoire immobile du mouvement humain [de l'artiste], et nos réponses individuelles à cela dépendent de qui nous sommes, de notre personnage, qui souligne la simple vérité que personne ne se laisse pour regarder une peinture .

Nous nous perdons dans des histoires; C'est la beauté de l'art littéraire.

Rêver est une autre forme de pensée, plus concrète, plus économique, plus visuel et souvent plus émotionnel que les pensées de l'époque, mais une réflexion de la journée, néanmoins.

Les grands livres sont ceux qui sont urgents, qui changent la vie, ceux qui ouvrent le crâne et le cœur du lecteur.

De nombreux écrivains au cours des siècles n'ont tout simplement pas la réputation qu'ils méritent parce qu'ils étaient des femmes, et c'est un acte de suppression.

Dans le sommeil, nous laissons derrière nous la stimulation sensorielle du monde extérieur.

L'idée que le ski n'est peut-être pas amusant, pourrait ne pas être pour tout le monde, ne m'est jamais venu à l'esprit. D'où je viens, le sport a signifié le plaisir, la nature, le bonheur de la famille.

Je transformerai l'anatomie humaine en roses et étoiles et mer. Je vais disséquer le corps bien-aimé de métaphore.

L'écriture n'est pas un travail autant qu'une contrainte. J'écris depuis que je suis très jeune parce que pour une raison étrange, je dois écrire, et aussi parce que lorsque j'écris, je me sens plus vivant et plus proche du monde que lorsque je n'écris pas.

Les histoires ne peuvent pas être racontées en avant, seulement en arrière. Nous les inventons du point de vue d'un cadeau en constante évolution et nous disons comment ils se sont déroulés.

Je suis convaincu que pendant les épisodes d'insomnie, j'ai parfois dormi sans le savoir.

Aucun de nous n'est à l'abri de la suggestion. Nous sommes des êtres sociaux et vivons dans un monde social.

Chaque état mental est également physique.

Quand je ne dors pas assez, je suis grincheux, vulnérable aux maux de tête, et ma concentration est mauvaise.

Si quelque chose ne fonctionne pas, c'est merveilleux d'avoir un lecteur en qui vous pouvez faire confiance pour dire: «En fait, vous êtes parti en profondeur ici».

La vieille histoire est vraie: les femmes doivent être moins émotionnelles que les hommes.

J'ai souffert de migraines depuis l'enfance et j'ai longtemps été curieux de ma propre tête douloureuse, de mes étourdissements, de mes sentiments de levage divins, de mes cierges magiques et de mes trous noirs, et de mon hallucination visuelle unique d'un petit homme rose et d'un bœuf rose sur le sol de ma chambre.

On pense qu'environ 96% d'entre nous ont des images visuelles, et il y a une très petite minorité dans la population, dont certaines sont normales, dont certaines ont des lésions cérébrales, qui ne peuvent pas produire d'images visuelles.

Les romanciers incarnent tout le temps le pluriel. Que sont les personnages, après tout, sinon d'autres moi?

La vérité est que la personnalité saigne inévitablement dans toutes les formes de notre vie intellectuelle. Nous extrapolons tous de nos propres vies afin de comprendre le monde.

Il y avait un cours de cinéma dans mon lycée à Northfield, Minnesota, ce qui était très inhabituel. J'ai vu mon premier film de Buster Keaton là-bas, âgé d'environ 15 ans. Cela m'a fait une gigantesque impression.

Le fictif est un territoire émormais qu'il s'avère, ses frontières vagues, et il y a peu de certitude sur l'endroit où il commence et se termine.

Je jardine. C'est très relaxant pour moi.

Personne ne sait ce qu'est le sommeil ou l'éveil de la conscience, même si ces deux-là ont longtemps été considérés comme les deux côtés de l'être: une partie du rythme diurne invariable de la vie.

Crippled et fou, nous entravons la ligne d'arrivée, stylo à la main.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Siri_Hustvedt

Ses oeuvres

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