Stefan Kieszling
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@stefanKieszling
En tant que concurrent, gagnant ou perdant, on franchit la ligne des limbes. L'adrénaline est partie, l'anticipation est partie. Le verdict est soit réconfortant, soit dévastateur, mais il ne rend pas l'ivresse de la course ni n'aide directement à gagner la suivante. Peut-être que tout ce qui compte, c'est qu'il y ait un prochain.
@stefanKieszling
Bien qu'il faille un long échauffement pour qu'un huit se balance, sur un erg, de telles subtilités n'ont pas d'importance. Pour moi, le son seul a augmenté mon pouls à 120. Attacher mes pieds dans les civières l'a augmenté à 180. Mon pouls maximum était de 200. Je n'avais pas besoin d'échauffement. J'avais besoin d'un sédatif.
@stefanKieszling
[Avec les Français, il fallait être particulièrement prudent. Les rameuses françaises étaient connues pour prendre les hommes à part, leur montrer ce qu'ils voulaient, puis enlever leur propre chemise. Il fallait une grande présence d'esprit pour négocier avec une Française à moitié nue.
@stefanKieszling
Karen a rogné pour ce que le vénérable constructeur américain Shell George Pocock a appelé «la symphonie du mouvement». Alors que l'aube se brise sur la rivière, la coquille est soulevée de son rack dans la matinée. Sur un autre rack, les rames sont prêtes à être graissées et glissées dans les serrures. Puis, éveillée à la rivière et à la sensation des rames, les rameurs se mélangent dans la réalisation de la coquille. La symphonie n'est pas de compétition. C'est le mouvement synchrone sur l'eau, la flexion harmonique du bois et des muscles, où chaque pièce d'équipement et chaque rame est à la fois essentiel et la limite de mouvement lui-même.
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Bien qu'il faille un long échauffement pour qu'un huit se balance, sur un erg, de telles subtilités n'ont pas d'importance. Pour moi, le son seul a augmenté mon pouls à 120. Attacher mes pieds dans les civières l'a augmenté à 180. Mon pouls maximum était de 200. Je n'avais pas besoin d'échauffement. J'avais besoin d'un sédatif.
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Ce matin-là, chacun de nous a trouvé un point de rupture. Non seulement une barrière physique, mais un point où la détermination, l'endurance et le devoir se sont affrontés et ont été surmontés non pas tant par la douleur mais par l'absurdité.
@stefanKieszling
Karen a rogné pour ce que le vénérable constructeur américain Shell George Pocock a appelé «la symphonie du mouvement». Alors que l'aube se brise sur la rivière, la coquille est soulevée de son rack dans la matinée. Sur un autre rack, les rames sont prêtes à être graissées et glissées dans les serrures. Puis, éveillée à la rivière et à la sensation des rames, les rameurs se mélangent dans la réalisation de la coquille. La symphonie n'est pas de compétition. C'est le mouvement synchrone sur l'eau, la flexion harmonique du bois et des muscles, où chaque pièce d'équipement et chaque rame est à la fois essentiel et la limite de mouvement lui-même.
@stefanKieszling
Pendant deux mois après les vacances de Noël, nous avons boité sur le campus avec des muscles trop sur le tiges et les douloureux pour marcher correctement, mais nous n'avions aucune bonne idée de notre objectif. Sans savoir à quoi ressemblait une vraie race, je ne pouvais pas juger si cela valait toute la préparation, mais après avoir déjà consacré autant de temps, comment pourrions-nous reculer? Un bon nombre de recroissa a réussi à reculer. Après Noël, plusieurs, libérés d'une pratique défectueux, ont décidé qu'ils aimaient ne pas se sentir fatigué tout le temps. La plupart d'entre eux ont disparu sans un mot.
@stefanKieszling
Des centaines de pieds au-dessus de nous, des voitures fouettées, inconscients de notre drame. Il y avait les raccourcis, les excuses, le monde des possibilités infinies séparant l'homme et son potentiel. Nous avions quatre miles et la meilleure compétition du pays. Nous avons lié les mains dans le bateau et nous nous sommes engagés les uns aux autres.
@stefanKieszling
Pendant deux mois après les vacances de Noël, nous avons boité sur le campus avec des muscles trop sur le tiges et les douloureux pour marcher correctement, mais nous n'avions aucune bonne idée de notre objectif. Sans savoir à quoi ressemblait une vraie race, je ne pouvais pas juger si cela valait toute la préparation, mais après avoir déjà consacré autant de temps, comment pourrions-nous reculer? Un bon nombre de recroissa a réussi à reculer. Après Noël, plusieurs, libérés d'une pratique défectueux, ont décidé qu'ils aimaient ne pas se sentir fatigué tout le temps. La plupart d'entre eux ont disparu sans un mot.
@stefanKieszling
En tant que concurrent, gagnant ou perdant, on franchit la ligne des limbes. L'adrénaline est partie, l'anticipation est partie. Le verdict est soit réconfortant, soit dévastateur, mais il ne rend pas l'ivresse de la course ni n'aide directement à gagner la suivante. Peut-être que tout ce qui compte, c'est qu'il y ait un prochain.
@stefanKieszling
En tant que concurrent, gagnant ou perdant, on franchit la ligne des limbes. L'adrénaline est partie, l'anticipation est partie. Le verdict est soit réconfortant, soit dévastateur, mais il ne rend pas l'ivresse de la course ni n'aide directement à gagner la suivante. Peut-être que tout ce qui compte, c'est qu'il y ait un prochain.
@stefanKieszling
Karen a rogné pour ce que le vénérable constructeur américain Shell George Pocock a appelé «la symphonie du mouvement». Alors que l'aube se brise sur la rivière, la coquille est soulevée de son rack dans la matinée. Sur un autre rack, les rames sont prêtes à être graissées et glissées dans les serrures. Puis, éveillée à la rivière et à la sensation des rames, les rameurs se mélangent dans la réalisation de la coquille. La symphonie n'est pas de compétition. C'est le mouvement synchrone sur l'eau, la flexion harmonique du bois et des muscles, où chaque pièce d'équipement et chaque rame est à la fois essentiel et la limite de mouvement lui-même.
@stefanKieszling
Des centaines de pieds au-dessus de nous, des voitures fouettées, inconscients de notre drame. Il y avait les raccourcis, les excuses, le monde des possibilités infinies séparant l'homme et son potentiel. Nous avions quatre miles et la meilleure compétition du pays. Nous avons lié les mains dans le bateau et nous nous sommes engagés les uns aux autres.
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J'ai grimpé sur l'ergomètre d'aviron et j'ai commencé à tirer - me perdre dans le rythme de la sueur et de la douleur.
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Ceux d'entre nous qui sont restés étaient plus jeunes, plus traitables. Moins sûr de nous-mêmes socialement et intellectuellement, nous nous sommes donnés au sport avec peu d'idée de ce que nous pouvions donner ou recevoir.
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Bien qu'il faille un long échauffement pour qu'un huit se balance, sur un erg, de telles subtilités n'ont pas d'importance. Pour moi, le son seul a augmenté mon pouls à 120. Attacher mes pieds dans les civières l'a augmenté à 180. Mon pouls maximum était de 200. Je n'avais pas besoin d'échauffement. J'avais besoin d'un sédatif.
@stefanKieszling
L'ergomètre simule les exigences physiques de l'aviron, emballant les douleurs sans aucune des commodités qui en viennent la peine.
@stefanKieszling
Des centaines de pieds au-dessus de nous, des voitures fouettées, inconscients de notre drame. Il y avait les raccourcis, les excuses, le monde des possibilités infinies séparant l'homme et son potentiel. Nous avions quatre miles et la meilleure compétition du pays. Nous avons lié les mains dans le bateau et nous nous sommes engagés les uns aux autres.
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Une fois au-delà d'un certain niveau d'engagement dans le sport, la vie commence à sembler une allégorie de rameuse plutôt que de ramer une allégorie de la vie.
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Être en forme n'était pas mon objectif. Mon corps était un outil pour tester les capacités de ma volonté.
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Nous avons serré la main. Pendant un moment, nos yeux se sont rencontrés - ce que j'ai trouvé étonnamment déstabilisant. Ensuite, nous nous sommes retirés et il y avait un gendarme de ce qui semblait être une évaluation mutuelle. Pour moi, c'était comme être dans une régate, dimensionner la compétition sur le quai avant de grimper dans les obus. Puis-je le prendre? ... Il pourrait infliger de graves dommages. J'ai senti ça. Mais il ne serait pas familier avec les rameurs - des hommes habitués à peser en arrière, aveuglément, entraînés, surtout, à endurer.
@stefanKieszling
[Avec les Français, il fallait être particulièrement prudent. Les rameuses françaises étaient connues pour prendre les hommes à part, leur montrer ce qu'ils voulaient, puis enlever leur propre chemise. Il fallait une grande présence d'esprit pour négocier avec une Française à moitié nue.
@stefanKieszling
Une fois que l'on a atteint un haut niveau de succès à n'importe quelle poursuite et en particulier une poursuite peu orthodoxe comme l'aviron, on développe un certain nombre de demi-vérités généralement auto-féminines pour expliquer comment il s'est produit qu'il est monté à ce summum particulier. Souvent, parce que les motivations originales ne semblent pas avoir beaucoup en commun avec le succès éventuel, les motivations réelles et rationalisées sont difficiles à séparer.
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En tant que concurrent, gagnant ou perdant, on franchit la ligne des limbes. L'adrénaline est partie, l'anticipation est partie. Le verdict est soit réconfortant, soit dévastateur, mais il ne rend pas l'ivresse de la course ni n'aide directement à gagner la suivante. Peut-être que tout ce qui compte, c'est qu'il y ait un prochain.
@stefanKieszling
Karen a rogné pour ce que le vénérable constructeur américain Shell George Pocock a appelé «la symphonie du mouvement». Alors que l'aube se brise sur la rivière, la coquille est soulevée de son rack dans la matinée. Sur un autre rack, les rames sont prêtes à être graissées et glissées dans les serrures. Puis, éveillée à la rivière et à la sensation des rames, les rameurs se mélangent dans la réalisation de la coquille. La symphonie n'est pas de compétition. C'est le mouvement synchrone sur l'eau, la flexion harmonique du bois et des muscles, où chaque pièce d'équipement et chaque rame est à la fois essentiel et la limite de mouvement lui-même.