Aldo et Liam, deux amis, deux paumés, deux virtuoses du fiasco. Aldo, inventeur insatiable de films de zombies made in Australia, de chewing-gums pour chiens, de vêtements de grossesse gothiques. Aldo, malchanceux perpétuel, phobique chronique, ami encombrant, amant lamentable. Aldo dont la vie semble guidée par une force qui le dépasse : l'échec.Liam, ami indéfectible, flic cynique, écrivain raté, se détestant lui-même et détestant encore plus la société. Liam qui porte en lui, c'est certain, un chef-d'oeuvre. Et qui voit en l'existence même d'Aldo le matériau qui lui manquait.Et Liam de se lancer un défi : devenir le biographe d'Aldo. Pour découvrir au passage que la cruauté humaine n'a guère de limites ; que Dieu rit de ses créatures ; et que nous créons de l'art parce que, être vivant, c'est être l'otage de ravisseurs silencieux dont nous ne pouvons même pas deviner les revendications.

Vivant, où est ta victoire ?

Toute sa vie, Jasper Dean a hésité entre détester, plaindre, adorer ou assassiner son père, Martin.Maintenant que Martin est mort, Jasper peut revenir à loisir sur le cas de ce philosophe autodidacte, génie méconnu et féroce misanthrope, qui l'a élevé en reclus, sous haute surveillance intellectuelle. Retiré d'un système scolaire jugé débilitant après huit mois de maternelle, Jasper grandit au rythme des cours très particuliers de son père et des découvertes spectaculaires sur sa famille ? de sa grand-mère juive polonaise qui a fui les Nazis, à sa mère, une jeune Française disparue après lui avoir donné la vie, et surtout, à son oncle, le célèbre Terry Dean, un Robin des bois moderne, véritable héros national en Australie. Au fil des révélations de Martin, Jasper reconstruit peu à peu l'histoire de son père, avant de devenir le compagnon d'infortune de ses efforts aussi vains que désespérés pour laisser une trace de son passage dans ce monde qu'il méprise.

Une partie du tout

Toute sa vie, Jasper Dean a hésité entre détester, plaindre, adorer et tuer Martin, son père. Maintenant que Martin est mort, Jasper peut revenir sur le cas de ce philosophe autodidacte, génie méconnu et féroce misanthrope, qui l?a élevé en reclus, sous haute surveillance intellectuelle? De dépressions passagères en illuminations foudroyantes, de clubs de strip-tease en paquebots clandestins, père et fils vont se retrouver embarqués dans une aventure qui les dépasse. Mais face aux coups du sort, c'est en Jasper que Martin trouvera le meilleur compagnon d'infortune de ses vains efforts pour laisser son sillon dans ce monde qu'il méprise...

Martin Dean spent his entire life analyzing absolutely everything, from the benefits of suicide to the virtues of strip clubs versus brothels. Now that he's dead, his son Jasper can fully reflect on the man who raised him in intellectual captivity, and the irony is: theirs was a grand adventure.As he recollects the extraordinary events that led to his father's demise, Jasper recounts a boyhood of outrageous schemes and shocking discoveries—about his infamous and long-dead criminal uncle, his tortured and mysteriously absent European mother, and Martin's constant losing battle to make a lasting impression on the world. It's a story that takes them from the Australian bush to the cafes of bohemian Paris, from the Thai jungle to labyrinths, mental hospitals, and criminal lairs, from the highs of first love to the lows of rejection and failed ambition. The result is an uproarious indictment of the ridiculousness of the modern world and its mores, and the moving, memorable story of a father and son whose spiritual symmetry transcends all their many shortcomings.With rights sold around the world, A Fraction of the Whole is poised to be one of the most talked-about fiction discoveries of the year.

Steve Toltz, né en 1972 à Sydney, est un romancier australien.

Les gens disent toujours: «Écrivez ce que vous savez», mais j'ai toujours trouvé que c'était un conseil terrible. C'est assez limitant, ce que vous savez.

Je n'ai pas vraiment de bureau ou quoi que ce soit, et j'aime avoir à déplacer l'emplacement toutes les deux heures. Donc, j'écris juste dans un parc, sur un banc, dans la bibliothèque, dans un café, à la bibliothèque, ce genre de chose.

Je suis influencé par des livres qui n'ont pas leur œil sur la fin du jeu, mais qui essaient d'être divertissants sur chaque page.

Les gens portent leurs secrets dans des endroits cachés, pas sur leurs visages. Ils portent des souffrances sur leurs visages. Aussi amertume s'il y a de la place.

J'écris la fiction, il n'y a aucune garantie que ce que je dis est véridique.

L'univers ne se soucie pas vraiment si vous rebondissez. Il ne semble pas étrange d'écrire sur la paralysie ou d'être à l'hôpital ou de perdre un enfant ou, vous savez, de se séparer avec votre femme, parce que c'est juste la vie.

Après tout, la mémoire est peut-être la seule chose sur terre que nous pouvons vraiment manipuler pour nous servir, donc nous n'avons pas à nous regarder dans le passé et à penser, quel connard !

J'ai gémi. L'homme et ses codes! Même dans un enfer sans loi, l'homme doit se donner un certain honneur, il est tellement désespéré de se séparer des bêtes.

Une fois par an, j'essaie d'écrire un poème, généralement parce que j'ai lu de la poésie qui m'a étonné et je veux faire ça.

J'ai ce genre de frein à votre enthousiasme, Larry David / George Costanza où les gens sont comme: "Comment avez-vous senti l'écriture d'un personnage si peu aimable?" Et je me dis: "C'est moi! Je l'ai basé sur moi-même!" Il y a certains moments où ils se sentent comme des attaques personnelles involontairement.

... elle m'a jeté un regard qui mêlait habilement tendresse et dégoût. Aujourd'hui encore, le souvenir de ce regard me visite comme un témoin de Jéhovah : sans invitation et sans relâche.

Je pense qu'il y a deux types d'écrivains. Je pense qu'il y a des écrivains qui sont des conteurs, puis il y a ceux qui travaillent leurs obsessions. Je pense que je suis une combinaison. Je pense que, du moins pour ces livres, je vais avec la peur. J'ai toujours été intéressé par la peur. La peur est quelque chose que j'ai traité dans la vie, et je pense que c'est le principal facteur de motivation de tout, presque. Du sexe à la politique.

Il n'y a qu'un seul élément commun qui a uni chaque écrivain que j'ai admiré ... ils sont tous incroyablement bien lus.

Parfois, ne pas parler est sans effort, et d'autres fois, c'est plus épuisant que de soulever des pianos.

...Je me suis dit que je détestais toute forme de foule - je déteste les foules de supporters sportifs, les foules de manifestants écologistes, je déteste même les foules de top-modèles, c'est dire à quel point je déteste les foules. Je vous le dis, l'humanité n'est supportable que lorsqu'elle est livrée à elle-même.

C'est l'idée de bagages. Lorsque vous entendez parler des gens de la quarantaine de la quarantaine de ne pas avoir de bagages. Je pense que n'ayant pas de bagages est votre bagage. Cela signifie que vous ne vous êtes pas jeté dans le désordre de la vie.

Il y a quelque chose de si arbitraire dans les prix.

Le moment semblait sans fin, mais ce n'était probablement que la moitié de cela.

Quand nous avons fini le baiser qu'elle a dit en riant, je peux goûter votre solitude - elle a le goût du vinaigre. Qui m'a ennuyé. Tout le monde sait que la solitude a le goût de la soupe de pommes de terre froide.

Quel méchant acte de cruauté, donnant à un mourant son dernier souhait. Vous ne réalisez pas qu'il n'en veut pas? Son vrai souhait est de ne pas mourir.

Négocier avec des souvenirs n'est pas facile: comment choisir entre ceux qui haletent à dire, ceux qui mûrissent encore, ceux qui se ratatinent déjà et ceux destinés à être mutilés par la langue et à sortir pulvérisés?

Nous étions en route vers le vingtième étage, partageant l'ascenseur avec deux costumes qui avaient des hommes à l'intérieur.

Parfois, ils [les gens] jettent si rapidement leur liberté, on pourrait penser que cela les brûlait.

Vous vivez la vie seule, vous pouvez être aussi intime avec un autre autant que vous, mais il doit y avoir toujours une partie de vous et votre existence qui est incommunicable; Vous mourrez seul, l'expérience est la vôtre seule, vous pourriez avoir une douzaine de spectateurs qui vous aiment, mais votre isolement, de la naissance à la mort, n'est jamais complètement pénétré.

Nous sommes toujours malades et nous ne le savons tout simplement pas. Ce que nous entendons par santé n'est que lorsque notre détérioration physique constante est indétectable.

Lorsque vous faites tellement d'efforts pour oublier quelqu'un, l'effort lui-même devient un souvenir. Ensuite, vous devez oublier l'oubli, et c'est aussi mémorable.

Il y a cette citation d'un écrivain, Emil Cioran, c'est un écrivain roumain. Il dit que vous ne devriez mettre des choses que dans des livres que vous n'oseriez jamais dire aux gens dans la vraie vie. Il y a donc ce sentiment d'embarras aigu, ou que vous avez été trop révélateur. Je pense que c'est une sorte de mécanisme de survie où je ne pense jamais au lecteur. Parce qu'alors je commençais à me censurer.

Amen 'est comme le bouton Envoyer un e-mail.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_Toltz

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