Steve Toltz
@steveToltz
Les gens disent toujours: «Écrivez ce que vous savez», mais j'ai toujours trouvé que c'était un conseil terrible. C'est assez limitant, ce que vous savez.
Steve Toltz
Steve Toltz, né en 1972 à Sydney, est un romancier australien.
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@steveToltz
Les gens disent toujours: «Écrivez ce que vous savez», mais j'ai toujours trouvé que c'était un conseil terrible. C'est assez limitant, ce que vous savez.
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Je n'ai pas vraiment de bureau ou quoi que ce soit, et j'aime avoir à déplacer l'emplacement toutes les deux heures. Donc, j'écris juste dans un parc, sur un banc, dans la bibliothèque, dans un café, à la bibliothèque, ce genre de chose.
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Je suis influencé par des livres qui n'ont pas leur œil sur la fin du jeu, mais qui essaient d'être divertissants sur chaque page.
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Les gens portent leurs secrets dans des endroits cachés, pas sur leurs visages. Ils portent des souffrances sur leurs visages. Aussi amertume s'il y a de la place.
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J'écris la fiction, il n'y a aucune garantie que ce que je dis est véridique.
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L'univers ne se soucie pas vraiment si vous rebondissez. Il ne semble pas étrange d'écrire sur la paralysie ou d'être à l'hôpital ou de perdre un enfant ou, vous savez, de se séparer avec votre femme, parce que c'est juste la vie.
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Après tout, la mémoire est peut-être la seule chose sur terre que nous pouvons vraiment manipuler pour nous servir, donc nous n'avons pas à nous regarder dans le passé et à penser, quel connard !
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J'ai gémi. L'homme et ses codes! Même dans un enfer sans loi, l'homme doit se donner un certain honneur, il est tellement désespéré de se séparer des bêtes.
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Une fois par an, j'essaie d'écrire un poème, généralement parce que j'ai lu de la poésie qui m'a étonné et je veux faire ça.
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J'ai ce genre de frein à votre enthousiasme, Larry David / George Costanza où les gens sont comme: "Comment avez-vous senti l'écriture d'un personnage si peu aimable?" Et je me dis: "C'est moi! Je l'ai basé sur moi-même!" Il y a certains moments où ils se sentent comme des attaques personnelles involontairement.
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... elle m'a jeté un regard qui mêlait habilement tendresse et dégoût. Aujourd'hui encore, le souvenir de ce regard me visite comme un témoin de Jéhovah : sans invitation et sans relâche.
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Je pense qu'il y a deux types d'écrivains. Je pense qu'il y a des écrivains qui sont des conteurs, puis il y a ceux qui travaillent leurs obsessions. Je pense que je suis une combinaison. Je pense que, du moins pour ces livres, je vais avec la peur. J'ai toujours été intéressé par la peur. La peur est quelque chose que j'ai traité dans la vie, et je pense que c'est le principal facteur de motivation de tout, presque. Du sexe à la politique.
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Il n'y a qu'un seul élément commun qui a uni chaque écrivain que j'ai admiré ... ils sont tous incroyablement bien lus.
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Parfois, ne pas parler est sans effort, et d'autres fois, c'est plus épuisant que de soulever des pianos.
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...Je me suis dit que je détestais toute forme de foule - je déteste les foules de supporters sportifs, les foules de manifestants écologistes, je déteste même les foules de top-modèles, c'est dire à quel point je déteste les foules. Je vous le dis, l'humanité n'est supportable que lorsqu'elle est livrée à elle-même.
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Après tout, la mémoire est peut-être la seule chose sur terre que nous pouvons vraiment manipuler pour nous servir, donc nous n'avons pas à nous regarder dans le passé et à penser, quel connard !
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C'est l'idée de bagages. Lorsque vous entendez parler des gens de la quarantaine de la quarantaine de ne pas avoir de bagages. Je pense que n'ayant pas de bagages est votre bagage. Cela signifie que vous ne vous êtes pas jeté dans le désordre de la vie.
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Il y a quelque chose de si arbitraire dans les prix.
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Le moment semblait sans fin, mais ce n'était probablement que la moitié de cela.
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Quand nous avons fini le baiser qu'elle a dit en riant, je peux goûter votre solitude - elle a le goût du vinaigre. Qui m'a ennuyé. Tout le monde sait que la solitude a le goût de la soupe de pommes de terre froide.
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Quel méchant acte de cruauté, donnant à un mourant son dernier souhait. Vous ne réalisez pas qu'il n'en veut pas? Son vrai souhait est de ne pas mourir.
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... elle m'a jeté un regard qui mêlait habilement tendresse et dégoût. Aujourd'hui encore, le souvenir de ce regard me visite comme un témoin de Jéhovah : sans invitation et sans relâche.
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Négocier avec des souvenirs n'est pas facile: comment choisir entre ceux qui haletent à dire, ceux qui mûrissent encore, ceux qui se ratatinent déjà et ceux destinés à être mutilés par la langue et à sortir pulvérisés?
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Nous étions en route vers le vingtième étage, partageant l'ascenseur avec deux costumes qui avaient des hommes à l'intérieur.
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Parfois, ils [les gens] jettent si rapidement leur liberté, on pourrait penser que cela les brûlait.
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Vous vivez la vie seule, vous pouvez être aussi intime avec un autre autant que vous, mais il doit y avoir toujours une partie de vous et votre existence qui est incommunicable; Vous mourrez seul, l'expérience est la vôtre seule, vous pourriez avoir une douzaine de spectateurs qui vous aiment, mais votre isolement, de la naissance à la mort, n'est jamais complètement pénétré.
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Nous sommes toujours malades et nous ne le savons tout simplement pas. Ce que nous entendons par santé n'est que lorsque notre détérioration physique constante est indétectable.
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Lorsque vous faites tellement d'efforts pour oublier quelqu'un, l'effort lui-même devient un souvenir. Ensuite, vous devez oublier l'oubli, et c'est aussi mémorable.
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Il y a cette citation d'un écrivain, Emil Cioran, c'est un écrivain roumain. Il dit que vous ne devriez mettre des choses que dans des livres que vous n'oseriez jamais dire aux gens dans la vraie vie. Il y a donc ce sentiment d'embarras aigu, ou que vous avez été trop révélateur. Je pense que c'est une sorte de mécanisme de survie où je ne pense jamais au lecteur. Parce qu'alors je commençais à me censurer.
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