Sylvia Plath
@sylviaPlath
Faire toutes les petites choses délicates qu'il faut pour grandir, étape par étape, dans un monde anxieux et troublant.
Sylvia Plath
Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain dans la banlieue de Boston et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une écrivaine et poétesse américaine, autrice de poèmes, d'un roman, de nouvelles, de livres pour enfants et d'essais. Si elle est surtout connue de façon internationale pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français, La Cloche de détresse), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte. Sa vie, son œuvre et son esthétique poétique et littéraire sont le sujet de milliers d'études dans le monde entier.
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Faire toutes les petites choses délicates qu'il faut pour grandir, étape par étape, dans un monde anxieux et troublant.
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J'ai collecté des hommes avec des noms intéressants. Je connaissais déjà un Socrate. Il était grand et laid et intellectuel et le fils d'un grand producteur de films grec à Hollywood, mais aussi un catholique, qui l'a ruiné pour nous deux.
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Je ne suis pas un historien, mais je me retrouve de plus en plus fasciné par l'histoire et maintenant je me retrouve à lire de plus en plus sur l'histoire. Je suis très intéressé par Napoléon, à l'heure actuelle: je suis très intéressé par les batailles, les guerres, à Gallipoli, la Première Guerre mondiale et ainsi de suite, et je pense qu'en vieillissant, je deviens de plus en plus historique. Je n'étais certainement pas du tout au début de la vingtaine.
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Je ne connaissais pas non plus la sténographie. Cela signifiait que je ne pouvais pas trouver un bon travail après l'université. Ma mère n'arrêtait pas de me dire que personne ne voulait une majeure en anglais simple. Mais une majeure en anglais qui connaissait une raccourci serait à nouveau autre chose. Tout le monde la voudrait. Elle serait en demande parmi tous les jeunes hommes prometteurs et elle transcrirait une lettre après une lettre passionnante. Le problème était que je détestais l'idée de servir les hommes de quelque manière que ce soit. Je voulais dicter mes propres lettres passionnantes.
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J'ai commencé à penser que la vodka était enfin mon boisson. Cela n'avait pas le goût de quoi que ce soit, mais il est allé directement dans mon estomac comme une épée d'épée et m'a fait me sentir puissant et divin.
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Est-ce que j'aime écrire? Pourquoi? À propos de quoi? Vais-je abandonner et dire: "Vivre et nourrir les tripes insatiables d'un homme et engendrer les enfants occupe toute ma vie. Vous n'avez pas le temps d'écrire"?
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Je m'étais toujours imaginé être attelé sur mes coudes sur la table de livraison après tout - blanc mort, bien sûr, sans maquillage et de l'épreuve horrible, mais souriante et radieuse, les cheveux jusqu'à ma taille, et Tendre la main pour mon premier petit enfant agitée et dire son nom, quoi qu'il en soit.
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Je me sentais très immobile et vide, la façon dont l'œil d'une tornade doit ressentir, se déplaçant durant au milieu du Hullabaloo environnant.
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Je dois avoir quelque chose. Je veux tout arrêter, toute la blague grotesque monumentale, avant qu'il ne soit trop tard. Mais écrire des poèmes et des lettres ne semble pas faire beaucoup de bien.
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Je ne sais pas ce qui m'a lancé, je viens d'écrire de la poésie de l'époque était assez petite. Je suppose que j'ai aimé les comptines et je suppose que je pensais que je pouvais faire la même chose. J'ai écrit mon premier poème, mon premier poème publié, quand j'avais huit ans et demi. Il est sorti dans le voyageur de Boston et à partir de ce moment, je suppose que j'ai été un peu professionnel.
@sylviaPlath
Dieu, mais la vie est la solitude, malgré tous les opiacés, malgré la gaieté des guirlandes de "parties" sans aucun doute, malgré les faux visages de souri que nous portons tous. Et quand vous trouvez enfin quelqu'un à qui vous sentez que vous pouvez verser votre âme, vous vous arrêtez sous le choc des mots que vous prononcez - ils sont si rouillés, si laids, si dénués de sens et faibles d'être gardés dans le petit noir exigu à l'intérieur de vous si longtemps. Oui, il y a de la joie, de l'épanouissement et de la compagnie - mais la solitude de l'âme dans sa conscience épouvantable est horrible et écrasante.
@sylviaPlath
Je crois que l'on devrait être en mesure de contrôler et de manipuler des expériences, même les plus terrifiantes, comme la folie, être torturées ... avec un esprit informé et intelligent.
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Je me sentais fier que la première véritable aventure du bébé soit une protestation contre la folie de l'annihilation mondiale. Déjà un certain pourcentage d'enfants à naître est condamné par les retombées, et personne ne connaît les effets cumulatifs de ce qui empoisonne déjà l'air et la mer.
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Si vous disséquez un oiseau / diagramme de la langue, / vous couperez la chanson d'accord / articulation.
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Je me sentais très immobile et vide, la façon dont l'œil d'une tornade doit ressentir, se déplaçant durant au milieu du Hullabaloo environnant.
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Ne saviez-vous pas que je vais être le plus grand auteur et l'artiste le plus divertissant du monde? Eh bien, ne vous sentez pas mal, je ne l'ai pas fait non plus!
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Je n'aime pas; Je n'aime personne sauf moi-même. C'est une chose plutôt choquante à admettre. Je n'ai aucun de l'amour désintéressé de ma mère. Je n'ai aucun de l'amour pratique et pratique. . . . . Je suis, pour être franc et concis, amoureux seulement de moi-même, mon être chétif avec ses petits seins inadéquats et ses maigres talents minces. Je suis capable d'affection pour ceux qui reflètent mon propre monde.
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J'avais retiré mes chaussures en cuir breveté après un certain temps, car elles se fondaient mal dans le sable. Cela m'a plu de penser qu'ils seraient perchés là-bas sur la bûche d'argent, pointant vers la mer, comme une sorte de compasse d'âme, après ma mort.
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D'excellents enseignants se sont douchés comme des météores: les professeurs de biologie tenant des cerveaux humains, les professeurs d'anglais nous inspirant d'une férocité idéologique personnelle à Tolstoy et Platon, les professeurs d'art nous conduisant à travers les bidonvilles de Boston, puis de retour à l'assiette pour lancer l'école publique Gouache Gouache Gouache Gouache avec conscience sociale et fureur.
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Frustré? Oui. Pourquoi? Parce qu'il m'est impossible d'être Dieu - ou la femme et l'homme universel - ou quoi que ce soit. Je suis ce que je ressens et pense et fais. Je veux exprimer mon être aussi entièrement que possible parce que j'ai quelque part ramassé l'idée que je pourrais justifier mon être vivant de cette façon.
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Parce que partout où j'étais assis - sur le pont d'un navire ou dans un café de rue à Paris ou à Bangkok - je serais assis sous le même pot de cloche en verre, cuivrant dans mon propre air aigre.
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Je ne voulais pas de fleurs, je voulais seulement mentir, les mains sont présentées et être complètement vide. Comme c'est libre, vous ne savez pas à quel point la tranquillité est si grande, et elle ne demande rien, une étiquette de nom, quelques bibelots. C'est ce que les morts se rapprochent finalement; Je les imagine en fermant la bouche dessus, comme une tablette de communion.
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Ne me parlez pas du monde qui a besoin de trucs gaies! Ce que la personne de Belsen veut physique ou psychologique veut, c'est que personne ne dise que les Birdies vont toujours tweeter-tweet, mais la pleine connaissance que quelqu'un d'autre a été là et sait le pire, juste ce que c'est.
@sylviaPlath
J'ai ce démon qui veut que je m'enfuie en criant si je vais être défectueux, faillible. Il veut que je pense que je suis si bon que je dois être parfait. Ou rien. Je suis, au contraire, quelque chose: un être qui se fatigue, a la timidité de combattre, a plus de problèmes que la plupart des gens sont facilement confrontés.
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Je pense que maintenant et je pense que ce développement de poèmes d'enregistrement, de poèmes parlants lors de lectures, d'avoir des enregistrements de poètes, je pense que c'est une chose merveilleuse. Je suis très excité par ça. Dans un sens, il y a un retour, n'est pas là, dans l'ancien rôle du poète, qui devait parler à un groupe de personnes, pour rencontrer.
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Mais quand j'ai pris mon stylo, ma main a fait de grandes lettres saccadées comme celles d'un enfant, et les lignes ont incliné la page de gauche à droite, comme s'il s'agissait de boucles de ficelle allongées sur le papier, et quelqu'un était venu le long et les souffla de travers.
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Je ne vois pas ce que les femmes voient chez d'autres femmes: "J'avais dit au docteur Nolan dans mon interview que midi." Qu'est-ce qu'une femme voient chez une femme qu'elle ne peut pas voir chez un homme? "Le docteur Nolan s'arrêta. Elle a dit: "La tendresse.
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Dans un lapin, je peux me lancer sous les roues de la voiture parce que les lumières me terrifient, et sous la mort aveugle sombre des roues, je serai en sécurité. Je suis très fatigué, très banal, très confus. Je ne sais pas qui je suis ce soir. Je voulais marcher jusqu'à ce que je tombe et que je ne termine pas le cercle inévitable de rentrer à la maison.
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Je veux vivre et ressentir toutes les nuances, tons et variations d'expérience mentale et physique possible dans ma vie. Et je suis horriblement limité.
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Dieu, mais la vie est la solitude, malgré tous les opiacés, malgré la gaieté des guirlandes de "parties" sans aucun doute, malgré les faux visages de souri que nous portons tous. Et quand vous trouvez enfin quelqu'un à qui vous sentez que vous pouvez verser votre âme, vous vous arrêtez sous le choc des mots que vous prononcez - ils sont si rouillés, si laids, si dénués de sens et faibles d'être gardés dans le petit noir exigu à l'intérieur de vous si longtemps. Oui, il y a de la joie, de l'épanouissement et de la compagnie - mais la solitude de l'âme dans sa conscience épouvantable est horrible et écrasante.