La Contrée Immobile est une histoire qui se reflète sur le Lac de Verre. Pierre Hunter glisse, le lac cède et Pierre traverse le miroir. La Contrée Immobile n'est pas un roman noir. La Contrée Immobile est un roman bleu givré, recouvert de la même pellicule scintillante que Fargo. La Contrée Immobile est un thriller à déflagration lente, qui tend vers le fatalisme ou l'existentiel. On y devine l'écho des premiers courts romans de Paul Auster (La Cité de verre ; Les Revenants). Mais version Midwest. Dans La Contrée Immobile, la mort s'appelle Tim Geer. Dans La Contrée Immobile, l'amour s'appelle Stella. La Contrée Immobile est gothique. Mais façon Midwest.

La contrée immobile

Ce nouveau roman de Tom Drury nous replonge dans la communauté de Grouse County, cadre créé pour son premier roman. Dan, ex-sheriff devenu détective privé, enquête sur les agissements de Jack Snow, impliqué dans un trafic de fausses reliques celtes. L'affaire se complique à l'arrivée de Sandra Zulma, étrange jeune femme férue de mystique celte en quête d'une pierre sacrée qui lui permettrait d'accomplir la mission dont elle se sent investie. Une histoire riche en rebondissements, servie par des dialoguess aussi décalés que maîtrisés et des rencontres avec des personnages à la fois attachants et saugrenus entre ce village et Los Angeles. Intrigue pseudo-policière teintée d'une forme de comédie humaine, «Pacifique» combine une fantaisie, une folie diffuse, un sens magique de l'existence et de la narration caractéristiques de l'univers singulier de Tom Drury.

Pacifique

Bienvenue chez les Darling ! Avec Charles, le père, plombier obsédé par les fusils, Joan, la mère, à la tête d'une association de défense des animaux, leur fils de sept ans, Micah, avide de réponses existentielles, et depuis peu Lyris, fille d'un précédent mariage de Joan... La famille forme un joyeux chaos. Quand Joan s'absente, le chaos s'installe. Un fort long week-end en perspective...

Les fantômes voyageurs

Où l'on retrouve sept ans plus tard, la douce et captivante étrangeté du Comté de Grouse, son « ciel un peu plus haut qu'ailleurs » ; son indolence de toujours, légèrement enivrante ; sa nature à la fois protectrice et menaçante ; son archipel pittoresque de fermes et de petites villes ainsi que quelques uns des habitants, une poignée cette fois-ci, de ce royaume perdu quelque part dans le Midwest, entre tradition et modernité.

Les fantÃ´mes voyageurs

Dans le comté de Grouse, les chevaux marchent à reculons, un amant délaissé ravage la salle de bal au pied-de-biche, les tracteurs disparaissent sans explications, et les coeurs scintillent. Le shérif Dan est amoureux de la jolie Louise aux paupières qui font poink-poink. Au chaud dans leur caravane, ils s'aiment en écoutant tomber la neige. Car Grouse est de ces lieux où les flocons tintinnabulent...

La fin du vandalisme

Barman fantasque au Valet de Carreau, Pierre aime les tours de magie et les situations insolites. S’attirer des ennuis, même dans ce patelin sans histoires du Midwest, c’est sa spécialité. Un jour de grand vent, il chute dans les eaux glacées du lac de Verre. Stella le sauve de la noyade. Mystérieuse, tourmentée, la jeune femme obsède Pierre. Dans la contrée immobile, le quotidien n’est pas si banal…

La Contrée immobile

La vie semble s'écouler plus lentement qu'ailleurs dans la petite ville de Shale, comme si l'exception géologique qui modèle cette région du Midwest, un territoire sauvage et accidenté, épargné par l'érosion glaciaire, avait durablement figé le temps. Une série d'évènements étranges, de rencontres plus ou moins fortuites et heureuses, va cependant secouer le destin de Pierre Hunter, un jeune barman simple et charmant, appliqué à passer à côté de sa vie avec indolence. Il tombe amoureux de la belle et mystérieuse Stella Rosmarin, qui le sauve de la noyade, se retrouve en possession d'un gros paquet de dollars découvert lors d'un voyage en stop... Pierre devient la cible d'une traque dont les enjeux le dépassent, qui fait basculer ce conte à l'atmosphère fabuleuse vers le roman noir. Tom Drury brouille les pistes et les genres, mais conserve jusqu'au bout le ton d'une comédie douce amère. Dialoguiste hors pair, il porte sur ses personnages un regard bienveillant, accueillant leur excentricité comme la plus naturelle des choses. La Contrée immobile est un cocktail au goût inédit, qui marie humour, fantasmagorie et noirceur. C'est un conte de fée tordu comme un rêve, une romance tragique, une histoire de fantômes et de vengeance qui hante durablement.

La vie semble s'écouler plus lentement qu'ailleurs dans la petite ville de Shale, comme si l'exception géologique qui modèle cette région du Midwest, un territoire sauvage et accidenté, épargné par l'érosion glaciaire, avait durablement figé le temps.
Une série d'évènements étranges, de rencontres plus ou moins fortuites et heureuses, va cependant secouer le destin de Pierre Hunter, un jeune barman simple et charmant, appliqué à passer à côté de sa vie avec indolence. Il tombe amoureux de la belle et mystérieuse Stella Rosmarin, qui le sauve de la noyade, se retrouve en possession d'un gros paquet de dollars découvert lors d'un voyage en stop. Pierre devient la cible d'une traque dont les enjeux le dépassent, qui fait basculer ce conte à l'atmosphère fabuleuse vers le roman noir.
Tom Drury brouille les pistes et les genres, mais conserve jusqu'au bout le ton d'une comédie douce amère. Dialoguiste hors pair, il porte sur ses personnages un regard bienveillant, accueillant leur excentricité comme la plus naturelle des choses.
La Contrée immobile est un cocktail au goût inédit, qui marie humour, fantasmagorie et noirceur. C'est un conte de fée tordu comme un rêve, une romance tragique, une histoire de fantômes et de vengeance qui hante durablement.

Très peu de choses sont totalement dépourvues de toute possibilité d'humour. Si vous êtes conscient de cette possibilité et vivant sur la scène de cette façon, cela se produit naturellement. C'est ce que je pense que vivre est aussi. Je trouve beaucoup de choses qui me font sourire ou me font rire au cours de la journée.

Je ne pense pas que mes personnages soient maladroits. Je pense que les ennuis sont ce qui motive un roman, à la fois de grands problèmes et de petits troubles, et tout ce que les gens essaient de faire dans la vie, il y a une série de blocs d'achoppement de la manière, et je pense que cela fait une lecture intéressante. Je les considère comme faisant de leur mieux avec les barrages routiers qui leur sont donnés.

Plutôt que d'écrire sur les événements internationaux, j'écris sur des vies individuelles. Il y a l'exaltation et la tristesse, la mort et la naissance, l'amour et la jalousie, la coopération et la trahison. Toutes les grandes transactions émotionnelles qui se produisent partout où les gens se réunissent.

Je m'implique beaucoup à faire fonctionner une scène sans réfléchir trop à la façon dont il affecte l'ensemble, ce que je pense être difficile à savoir en tout cas.

Je pense que la plupart d'entre nous, quand nous regardons en arrière sur nos vies, voyons peut-être des moments où tout était dangereux et précaire. Nous faisons toutes ces erreurs, et pourtant, nous le faisons d'une manière ou d'une autre. C'est le fait que cela m'intéresse. Pour passer par la vallée des ennuis et sortir de l'autre côté. C'est ce que nous devons tous faire.

Je retourne à un aspect très spécifique du Midwest - de petites villes entourées de terres agricoles. Ils font une bonne étape pour ce que j'aime écrire, c'est-à-dire les routes et les maisons, les ponts et les rivières et la météo et les bois, et les gens à qui des choses étranges ou intéressantes se produisent, provoquant des problèmes qu'ils doivent surmonter.

Mon père a lu, je pense, les Mystères de Perry Mason et Zane Gray et quelques recueils d'humour ... et puis à un moment donné, le bibliothèque a commencé à venir en ville. C'était vraiment cool. Je veux dire, c'est à ce moment que j'ai lu ma première histoire de Raymond Carver. Je pense que c'était probablement 1969 environ. Je devais avoir 13 ans.

Je ne fais plus de fiction. Finalement, vous vous sentez simplement limité par les faits. Vous voulez aller là où les mots vous mènent, et la vie réelle des gens ne se conforme pas toujours. Et vous ne pouvez pas bien les connaître.

J'aime la vie d'écriture, mais ce n'est pas quelque chose qui gagne toujours assez d'argent.

Je ne pense pas vraiment en termes de faire quelque chose qui va être acheté partout, parce que je ne lis pas ces choses. Mon écriture est un processus dans lequel je fais de mon mieux pour faire de bonnes phrases et une séquence d'événements convaincants et crédibles.

J'ai grandi à Swaledale, dans l'Iowa. Sa population était de 220 quand je grandissais, et il est probablement 150 maintenant. J'ai vécu en ville et je travaillais parfois dans les fermes en dehors de la ville en été.

J'ai tendance à écrire sur les villes parce que c'est ce dont je me souviens le mieux. Vous pouvez mettre une frontière sur le nombre de personnages que vous insérez dans une petite ville. J'ai tendance à créer beaucoup de personnages, c'est donc une sorte de retenue sur le bâtiment des personnages que je fais pour un roman.

Je suis vraiment, honnête avec Dieu, je ne savais pas quoi lire jusqu'à ce que je sois sorti de l'université et que je vis à Boston, et quelqu'un a dit: "Eh bien, pourquoi ne lisez-vous pas Hemingway?" Et j'ai pensé: 'OK. Je suppose que je vais essayer ce boursier Hemingway.

Je pense que le livre qui m'a vraiment réveillé un peu quand je commençais à écrire était «Winsburg, Ohio» de Sherwood Anderson. J'étais à des études supérieures à Brown, en allant pour une maîtrise en écriture créative. Ces histoires me semblaient supprimer de jolies écrits.

Le passé a une emprise indéniable sur tout le monde, sauf peut-être les amnésiaques.

Ma vie dans la ville dans laquelle j'ai grandi était beaucoup plus calme que «la fin du vandalisme». Une partie de la raison pour laquelle je pense que j'ai écrit que c'était parce que c'était trop calme quand j'étais jeune, et je voulais que les gens sortent et parlent. Et ils le font. Il y a tellement de dialogue dans «la fin du vandalisme».

Ses oeuvres

Ses derniers livres