Alors qu'un milliard d'êtres humains souffrent de malnutrition, c'est près d'un tiers de la production mondiale de nourriture qui est jetée ou perdue. Cet ouvrage, désormais référence internationale, aide à comprendre les causes et les enjeux de ce gaspillage. Car c'est la structure même de notre chaîne alimentaire qui est à l'origine d'un phénomène " moralement condamnable et économiquement suicidaire ". D'un côté, les pays occidentaux jettent des millions de tonnes de denrées à la poubelle ; de l'autre, les agriculteurs des pays en développement manquent souvent de moyens techniques pour conserver, transporter et commercialiser leur production. Les tensions sur le marché alimentaire mondial s'aggravent et se répercutent sur la capacité des plus démunis à se nourrir. Les conséquences sont aussi environnementales : déforestation, émissions de gaz à effet de serre, pénuries d'eau, etc.
De l'Europe à la Chine, du Japon aux États-Unis, en passant par le Pakistan et la Corée du Sud, Tristram Stuart a mené l'enquête. S'il met en évidence que notre système d'approvisionnement alimentaire est dans l'impasse, il nous révèle également des solutions simples et innovantes pour tirer le meilleur parti de ce que nous produisons et en finir avec l'un des plus grands scandales de notre époque.

Global gâchis ; révélations sur le scandale mondial du gaspillage alimentaire

In the 1600s, European travellers discovered Indian vegetarianism. Western culture was changed forever.

 When early travellers returned from India with news of the country's vegetarians, they triggered a crisis in the European conscience. This panoramic tale recounts the explosive results of an enduring cultural exchange between East and West and tells of puritanical insurgents, Hinduphiles, scientists and philosophers who embraced a radical agenda of reform. These visionaries dissented from the entrenched custom of meat-eating, and sought to overthrow a rapacious consumer society. Their legacy is apparent even today.

 'The Bloodless Revolution' is a grand history made up by interlocking biographies of extraordinary figures, from the English Civil War to the era of Romanticism and beyond. It is filled with stories of spectacular adventure in India and subversive scientific controversies carved out in a Europe at the dawn of the modern age. Accounts of Thomas Tryon's Hindu vegetarian society in 17th-century London are echoed by later 'British Brahmins' such as John Zephaniah Holwell, once Governor of Calcutta, who concocted his own half-Hindu, half-Christian religion. Whilst Revolution raged in France, East India Company men John Stewart and John Oswald returned home armed to the teeth with the animal-friendly tenets of Hinduism. Dr George Cheyne, situated at the heart of Enlightenment medicine, brought scientific clout to the movement, converting some of London's leading lights to his 'milk and seed' diet. From divergent perspectives, Descartes, Rousseau, Voltaire and Shelley all questioned whether it was right to eat meat. Society's foremost thinkers engaged in the debate and their challenge to mainstream assumptions sowed the seeds of modern ecological consciousness.

 This stunning debut is a rich cornucopia of 17th- and 18th-century travel, adventure, radical politics, literature and philosophy. Reaching forward into the 20th-century with the vegetarian ideologies of Hitler and Gandhi, it sheds surprising light on values still central to modern society.

The Bloodless Revolution - Radical Vegetarians and the Discovery of India

Shows us what we can do to fix the global food crisis. This book introduces us to foraging pigs, potato farmers, freegans and food industry directors.

Waste

Tristram Stuart (né à Londres en 1977) est un historien et écrivain britannique, activiste engagé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Il reçoit le Prix Sophie de l'environnement et du développement durable en 2011.

Cela ressemble à une somme facile pour évaluer l'équilibre entre les forêts et, par exemple, les journaux gratuits proliférants qui jettent nos transports publics. Cette combinaison nuisible de mots et de papier représente un crime clair contre la biosphère.

La bonne nourriture gratuitement a été le Saint Graal des butineurs depuis que nos ancêtres sont tombés des arbres pour la première fois.

Selon la « pyramide du gaspillage alimentaire », s'assurer que la nourriture est consommée par les gens est la priorité absolue. A défaut, la meilleure chose à faire est de le donner aux animaux de la ferme.

Foie, poumons, têtes, queues, reins, testicules, toutes ces choses qui sont des parties traditionnelles, délicieuses et nutritives de notre gastronomie se gaspillent.

Au fur et à mesure que les mots de mon livre, « The Bloodless Revolution », s'accumulaient, j'envisageais une croissance parallèle : la pile de pages sur lesquelles ils devraient être imprimés, des milliers de fois ; chaque page représentant une tranche de forêt, un crachat de vapeurs et une giclée d'encre toxique.

Il sait certainement de penser que les consommateurs britanniques gaspillent environ un quart de la nourriture que nous achetons. Ou pour le dire autrement, nous canalisons 12 milliards de livres sterling par an du supermarché jusqu'à nos pourboires, ce qui coûte à chaque ménage une moyenne de 480 £.

Le labour et la récolte de saison de saison écraseront quelques taupes, tranchent à travers un terrier de souris sur le terrain et écraseront toutes les poussins d'oiseaux qui nichent le sol. Il est cependant beaucoup plus important, la création du champ en premier lieu: un acte qui remplace des écosystèmes entiers, ainsi que tous leurs habitants animaux.

Bien sûr, je préfère l'agriculture biologique à l'agriculture dépendante des produits chimiques, mais parfois les prescriptions biologiques absolutistes vont trop loin. Je n'exclue même pas la possibilité d'une modification génétique générant des idées bénignes, tant que nous pouvons les éloigner des monopolistes tels que Monsanto.

La détermination de la valeur des textes individuels a été une échauffourée idéologique dans la critique littéraire depuis des siècles: mais le coût environnemental de leur imprimer porte ce différend de la tour d'ivoire à la prise de décision quotidienne. Est-il juste d'écrire? L'industrie de l'édition commence lentement à s'engager à utiliser des arbres récoltés de manière durable.

Bien que cela puisse sembler sans cœur, parmi les choses les moins nocives à manger, il y a des animaux sauvages de manière durable. En l'absence de prédateurs naturels, les populations de cerfs dans certaines parties de la Grande-Bretagne ont atteint un nombre si dense que les bois qu'ils parcourent ne parviennent pas à se régénérer.

Il est très bien que 2% de la population vive dans un état monastique d'absence de viande tandis que tout le monde se fraye un chemin vers la fusion environnementale ou la clinique cardiaque la plus proche. Le végétarisme est bon pour la minorité volontaire, mais pas beaucoup d'utilisation comme outil de campagne.

Comme les pasteurs humains l'ont découvert il y a 8 000 ans, l'élevage d'animaux peut être un moyen efficace d'exploiter des ressources autrement inutilisables telles que l'herbe.

Qui se soucie si une carotte a un léger virage? Ils sont tous pareils lorsqu'ils se retrouvent dans l'assiette.

Chaque semaine, j'ouvre un saut de supermarché et y trouve une liste de magasins plus exotiques que je n'aurais pu inventer - des chocolats belges, des bananes mûres, des croissants d'amande, du pain aux raisins secs en pierre - souvent tellement qu'il aurait nourri cent de cent personnes.

Je crois simplement que la nourriture est trop belle à jeter - et les restes de Noël peuvent être une opportunité gastronomique pour le buteur de cuisine bien qualifié. Avec un peu d'imagination, il existe un million de façons d'utiliser des restes plutôt que de les arranger.

La fabrication et la gestion de tous les ordinateurs du monde, la toxicité des montagnes matérielles que nous vidons actuellement sur d'autres pays; Tout cela peut être remonté sur le compte environnemental des utilisateurs Web et de ses auteurs.

Le travail de découvrir le scandale mondial des déchets alimentaires a commencé pour moi à l'âge de 15 ans. J'ai acheté des cochons. Je vivais à Sussex. Et j'ai commencé à les nourrir de la manière la plus traditionnelle et respectueuse de l'environnement. Je suis allé dans ma cuisine d'école et j'ai dit: «Donnez-moi les restes dans lesquels mes amis de l'école ont tourné le nez.

Au Japon, à Taïwan et en Corée du Sud, le gouvernement en quelques années a mis beaucoup d'énergie derrière le recyclage des déchets alimentaires comme alimentation du bétail. Il est respectueux de l'environnement, il fournit des aliments de bétail bon marché aux agriculteurs dans ces régions du monde, et il évite d'envoyer les déchets alimentaires à la décharge.

Couper les déchets alimentaires est une délicieuse façon d'économiser de l'argent, d'aider à nourrir le monde et à protéger la planète.

Nous, les gens, avons le pouvoir d'arrêter le gaspillage tragique des ressources si nous le considérons comme socialement inacceptable pour le gaspillage de nourriture.

La redistribution alimentaire est l'une des meilleures solutions gagnant-gagnant pour l'évitement des déchets alimentaires. Les sociétés alimentaires peuvent souvent économiser de l'argent en donnant des aliments plutôt qu'en payant les 80 £ par tonne des frais de taxe sur les décharges et d'élimination.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tristram_Stuart

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