Umberto Eco
@umbertoEco
Si quelqu'un écrit un livre et ne se soucie pas de la survie de ce livre, c'est un imbécile.
Umberto Eco
Umberto Eco (/umˈbɛrto ˈɛːko/), né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont et mort le 19 février 2016 à Milan, est un universitaire, érudit et écrivain italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques. Après un doctorat à l'université de Turin, il devient professeur titulaire de la chaire de sémiotique puis doyen de la faculté des sciences humaines à l’université de Bologne, avant d'en devenir professeur émérite en 2008. En 1992, il est nommé à la tête de la chaire européenne du Collège de France.
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Si quelqu'un écrit un livre et ne se soucie pas de la survie de ce livre, c'est un imbécile.
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Il y a des moments magiques, impliquant une grande fatigue physique et une excitation moteur intense, qui produisent des visions de personnes connues dans le passé. Comme je l'ai appris plus tard du délicieux petit livre de l'Abbé de Bucquoy, il y a aussi des visions de livres encore non écrits.
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Mon grand-père a eu une influence particulièrement importante sur ma vie, même si je ne lui ai pas souvent rendu visite, car il vivait à environ trois kilomètres de la ville et qu'il est mort quand j'avais six ans. Il était remarquablement curieux du monde et il a lu beaucoup de livres.
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Ils disent qu'un chat, s'il tombe d'une fenêtre et huit son nez, peut perdre son odorat et puis, parce que les chats vivent par leur capacité à sentir, il ne peut plus reconnaître les choses. Je suis un chat qui frappe le nez.
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Une poule est l'artifice qu'utilise un oeuf pour produire un autre oeuf.
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Le bien d'un livre réside dans sa lecture. Un livre est composé de signes qui parlent d'autres signes, qui à leur tour parlent des choses. Sans un œil pour les lire, un livre contient des signes qui ne produisent aucun concept; C'est donc stupide.
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[Je suis fasciné par la bêtise] parce que l'intelligence normale est ennuyeuse. Deux plus deux font quatre - c'est fini. Vous n'avez aucune possibilité ! La bêtise est infinie. Deux plus deux peuvent faire des milliards de nombres différents.
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Il est psychologiquement très difficile de passer par la vie sans la justification, et l'espoir, fourni par la religion.
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Le terrorisme [est] une conséquence biologique des multinationales, tout comme un jour de fièvre est le prix raisonnable d'un vaccin efficace. . . Le conflit est entre les grandes puissances, pas entre les démons et les héros. Par conséquent, la nation trouve les "héros" sous le pied, surtout s'ils pensent toujours en termes religieux et impliquent la population dans leur ascension sanglante à un paradis inhabité.
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Je suis toujours fasciné par les perdants. De plus, dans mon «pendule de Foucault», les personnages principaux, qui sont en quelque sorte des perdants, ils sont plus intéressants que les gagnants.
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Je suis toujours fasciné par les perdants. De plus, dans mon «pendule de Foucault», les personnages principaux, qui sont en quelque sorte des perdants, ils sont plus intéressants que les gagnants.
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Naturellement, tout dépend de ses livres de fond et de ce que l'on recherche.
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Il doit y avoir un lien entre la soif de puissance et Impotentia Coeundi. J'ai aimé Marx, j'étais sûr que lui et son Jenny avaient fait l'amour joyeusement. Vous pouvez le sentir dans le rythme facile de sa prose et dans son humour. D'un autre côté, je me souviens avoir remarqué un jour dans les couloirs de l'université que si vous avez vissé Krupskaya tout le temps, vous finiriez par écrire un livre moche comme le matérialisme et l'empiriocritisme.
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L'écrivain essaie d'échapper aux interprétations, non pas nécessairement parce qu'il n'y en a pas, mais parce qu'il y en a peut-être plusieurs et qu'il ne veut pas arrêter les lecteurs sur une seule.
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Aujourd'hui, les événements politiques sont annulés à moins qu'ils ne soient à la télévision.
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Ils disent qu'un chat, s'il tombe d'une fenêtre et huit son nez, peut perdre son odorat et puis, parce que les chats vivent par leur capacité à sentir, il ne peut plus reconnaître les choses. Je suis un chat qui frappe le nez.
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Je pourrais travailler sous la douche si j'avais du papier en plastique.
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C'était maladroit, revisiter un monde que vous n'avez jamais vu auparavant: comme rentrer à la maison, après un long voyage, chez quelqu'un d'autre.
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Le diable n'est pas le prince de la matière; Le diable est l'arrogance de l'Esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n'est jamais saisie par le doute. Le diable est sombre parce qu'il sait où il va et, en bougeant, il revient toujours d'où il est venu.
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Il n'y a pas de grand sport à avoir des balles volant environ un dans toutes les directions, mais je trouve qu'ils ont moins d'horreur lorsqu'ils sont parmi eux qu'en prévision.
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Un narrateur ne doit pas fournir d'interprétations de son œuvre ; sinon il n'aurait pas écrit un roman, qui est une machine à générer des interprétations.
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Jusque-là, j'avais pensé que chaque livre parlait des choses, humaines ou divines, qui se trouvent à l'extérieur des livres. Maintenant, je me suis rendu compte que les livres qui ne parlent pas rarement de livres: c'est comme s'ils parlaient entre eux. À la lumière de cette réflexion, la bibliothèque me semblait encore plus inquiétante. C'était alors le lieu d'un murmure long de siècles, un dialogue imperceptible entre un parchemin et un autre, une chose vivante, un réceptacle de pouvoirs à ne pas être gouverné par un esprit humain, une trésor de secrets émanée par de nombreux esprits, survivant survivant, survivant La mort de ceux qui les avaient produits ou avaient été leurs convoyeurs.
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Aujourd'hui, je me rends compte que de nombreux exercices récents dans la "lecture déconstructive" lisent comme s'il était inspiré par ma parodie. C'est la mission de Parody: elle ne doit jamais avoir peur d'aller trop loin. Si son objectif est vrai, il annonce simplement ce que les autres produiront plus tard, débordant, avec une gravité impassible et affirmée.
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Mon grand-père a eu une influence particulièrement importante sur ma vie, même si je ne lui ai pas souvent rendu visite, car il vivait à environ trois kilomètres de la ville et qu'il est mort quand j'avais six ans. Il était remarquablement curieux du monde et il a lu beaucoup de livres.
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Je suis fermement d'avis que le Macintosh est catholique et que DOS est protestant. En effet, le Macintosh est contre-réformiste et a été influencé par le chemin méthodique des jésuites .... Il est catéchiste: l'essence de la révélation est traitée via des formules simples et des icônes somptueuses. Tout le monde a droit au salut. DOS est protestant, voire calviniste. Il permet une interprétation libre des Écritures, exige des décisions personnelles difficiles, impose une herméneutique subtile à l'utilisateur et tient pour acquis l'idée que tous peuvent atteindre le salut.
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Un secret est puissant lorsqu'il est vide. On parle souvent du "secret maçonnique". Mais qu'est-ce que le secret maçonnique ? Personne ne peut le dire. Tant qu'il reste vide, on peut le remplir de toutes les idées possibles et imaginables, et il est puissant.
@umbertoEco
Un secret est puissant lorsqu'il est vide. On parle souvent du "secret maçonnique". Mais qu'est-ce que le secret maçonnique ? Personne ne peut le dire. Tant qu'il reste vide, on peut le remplir de toutes les idées possibles et imaginables, et il est puissant.
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La vérité est une anagramme d'une anagramme.
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Ils [les Templiers] avaient lu Avicenne, et ils n'étaient pas ignorants, comme les Européens. Comment pourriez-vous vivre aux côtés d'une culture tolérante, mystique et libertin pendant deux siècles sans succomber à son allure, en particulier lorsque vous l'avez comparée à la culture occidentale, qui était brute, vulgaire, barbare et germanique?
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Le populisme des médias signifie attrayant les gens directement par le biais des médias. Un politicien qui peut maîtriser les médias peut façonner les affaires politiques en dehors du Parlement et même éliminer la médiation du Parlement.