William James
William James (né le 11 janvier 1842 à New York, mort le 26 août 1910 à Chocorua dans le New Hampshire) est un psychologue et philosophe américain, fils d'Henry James Sr., théologien disciple de Swedenborg, filleul de Ralph Waldo Emerson, frère aîné du romancier Henry James ainsi que d'Alice James. Il est l'un des fondateurs du pragmatisme. Il est parfois considéré comme une influence de la philosophie analytique, mais sa réception francophone témoigne également de son impact profond sur la philosophie continentale existentialiste et processuelle (voir notamment les travaux de Jean Wahl et, plus proche de nous, de Vinciane Despret, David Lapoujade et Isabelle Stengers, entre autres). William James est souvent présenté comme le fondateur de la psychologie en Amérique. Son premier grand livre, publié en 1890, est intitulé The Principles of Psychology (Les principes de psychologie). Ce livre présente une psychologie basée sur l'évolutionnisme et axée sur la réflexion philosophique. La théorie de la signification constitue le cœur du pragmatisme de James. Pour lui, il est inutile et vain de tenter de se focaliser sur les définitions[De quoi ?] abstraites. Pour comprendre un énoncé, il faut pour lui en étudier les conséquences, les soumettre à l'expérience, pour tester leur vérité, prise au sens d'adéquation à la réalité. James accorde une place importante à la croyance, c'est-à-dire à des hypothèses qu'on va chercher à tester pour vérifier leur vérité. Pour lui, les croyances ont un effet d'entraînement. En conséquence, ce qui intéresse James dans la religion, ce n'est pas la doctrine en elle-même mais les conséquences pratiques de la croyance en cette doctrine[réf. nécessaire]. Un autre point important chez James est la notion de « tempérament ». Pour lui, les « tempéraments » doux vont vers l'idéalisme tandis que les « tempéraments » forts sont plus matérialistes, plus tournés vers la nouveauté et le risque. Si James reproche aux matérialistes leur manque de spiritualité et si, pour lui, un pragmatiste est plutôt doté d'un « tempérament » médian, il n'en demeure pas moins que, pour lui, la nouveauté et l'imagination sont importantes. Sa théorie de l'histoire n'est pas celle de lois éternelles de la nature mais qu'elle est faite par les hommes, et notamment par les grands hommes. De même, ce qui est important dans la liberté, pour lui, c'est la possibilité de faire du nouveau, du non nécessaire. Dans sa conception chrétienne et contingente de l'artisanat, l'homme coopère avec Dieu et ses égaux pour créer un monde en évolution permanente, progressant ainsi conjointement et par tâtonnement vers davantage de richesses et de beauté.
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@williamJames
L'individualité est fondée dans le sentiment; Et les recoins du sentiment, les strates de caractère plus sombres et blinder, sont les seuls endroits au monde dans lesquels nous attrapons réel le fait, et percevons directement comment les événements se produisent et comment le travail est réellement fait.
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La principale différence de l'homme par rapport aux brutes réside dans l'excès exubérant de ses propensions subjectives. Taille son extravagance, sobre-le et tu le défaissa.
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L'idéalisme transcendantal moderne, l'émersonianisme, par exemple, semble également laisser Dieu s'évaporer dans l'idéalité abstraite. Pas une divinité dans Concreto, pas une personne surhumaine, mais la divinité immanente dans les choses, la structure essentiellement spirituelle de l'univers, est l'objet du culte transcendantaliste. Dans cette adresse de la promotion du Divinity College en 1838 qui a rendu Emerson célèbre, l'expression franche de ce culte de simples lois abstraites a fait le scandale de la performance.
@williamJames
L'immobilité parfaite de la nuit était ravie par un silence plus solennel. L'obscurité tenait une présence qui était d'autant plus ressentie parce qu'elle n'a pas été vue. Je n'aurais plus pu douter qu'il était là que je l'étais. En effet, je me sentais être, si possible, moins réel des deux.
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L'évolution sociale résulte de l'interaction de deux facteurs totalement distincts: l'individu ... portant toute la puissance de l'initiative et de l'origine entre ses mains; Et, deuxièmement, l'environnement social avec son pouvoir d'adopter ou de le rejeter à la fois et ses dons. Les deux facteurs sont essentiels pour changer. La communauté stagne sans l'impulsion de l'individu. L'impulsion s'éteint sans la sympathie de la communauté.
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J'ai souvent pensé que la meilleure façon de définir le personnage d'un homme serait de rechercher l'attitude mentale ou morale particulière dans laquelle, en ce qui concerne lui, il se sentait le plus profondément et intensément actif et vivant. À de tels instants, il y a une voix à l'intérieur qui parle et dit: C'est le vrai moi !.
@williamJames
Il est vrai que dans la mesure où la richesse donne du temps aux fins idéales et à l'exercice aux énergies idéales, la richesse est meilleure que la pauvreté et doit être choisie. Mais la richesse le fait dans seulement une partie des cas réels. Ailleurs, le désir de gagner de la richesse et la peur de le perdre sont nos principaux éleveurs de la lâcheté et des propagateurs de la corruption. Il doit y avoir des milliers de conjonctures dans lesquelles un homme lié à la richesse doit être un esclave, tandis qu'un homme pour lequel la pauvreté n'a pas de terreur devient un homme libre.
@williamJames
Nos esprits grandissent ainsi par endroits; Et comme les graisseurs, les taches se propagent. Mais nous les laissons se répandre le moins possible: nous gardons inchangés autant de nos anciennes connaissances, autant de nos anciens préjugés et croyances, que nous le pouvons. Nous réparons et brillons plus que nous ne le renouvelons. La nouveauté s'imprègne; Il tache la masse ancienne; Mais il est également teinté par ce qui l'absorbe.
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Si le sujet est très abstrait, montrez sa nature par des exemples concrètes. S'il ne fait pas partie, tracez un point d'analogie avec le connu. S'il est inhumain, faites-le figurer dans le cadre d'une histoire. Si cela est difficile, associez son acquisition avec une certaine perspective de gain personnel. Surtout, assurez-vous qu'il doit traverser certains changements intérieurs, car aucun objet invariant ne peut conserver le champ mental pendant longtemps.
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Autour des faits accrédités et ordonnés de chaque science, il flotte jamais une sorte de noix de poussière d'observations exceptionnelles, d'occurrences minuscules et irrégulières et rarement rencontrées, ce qui s'avère toujours plus facile à ignorer que de s'occuper de ... quiconque Rénover sa science qui s'occupera régulièrement des phénomènes irréguliers, et lorsque la science est renouvelée, ses nouvelles formules ont souvent plus de voix des exceptions que de ce qui était censé être les règles.
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Comment le vieil homme moribond peut-il raison pour lui-même la romance, le mystère, l'imminence de grandes choses avec lesquelles notre vieille terre a picolé pour lui à l'époque où il était jeune et bien?
@williamJames
J'ai fini avec de grandes choses et de grandes choses, de grandes institutions et un grand succès, et je suis pour ces minuscules forces morales moléculaires invisibles qui travaillent de l'individu à suintant de l'eau, pourtant qui, si vous leur donnez du temps, rendra les monuments les plus durs de la fierté de l'homme.
@williamJames
La psychologie nous sauve des erreurs. Cela nous rend plus clairs sur ce que nous sommes. Nous gagnons en confiance en ce qui concerne toute méthode que nous utilisons dès que nous pensons qu'elle a une théorie et une pratique à son dos.
@williamJames
Si nous nous souvenons de tout, nous devrions à la plupart des occasions aussi mal que si nous ne nous souvenons rien. Il nous faudrait autant de temps pour rappeler un espace de temps car il a fallu le temps original pour s'écouler, et nous ne devrions jamais aller de l'avant avec notre réflexion. Tous les temps rappelés subissent, par conséquent, ce que M. Ribot appelle le raccourcinement; Et cette raccourcissement est due à l'omission d'un nombre énorme de faits qui les ont remplis.
@williamJames
Si nous nous souvenons de tout, nous devrions à la plupart des occasions aussi mal que si nous ne nous souvenons rien. Il nous faudrait autant de temps pour rappeler un espace de temps car il a fallu le temps original pour s'écouler, et nous ne devrions jamais aller de l'avant avec notre réflexion. Tous les temps rappelés subissent, par conséquent, ce que M. Ribot appelle le raccourcinement; Et cette raccourcissement est due à l'omission d'un nombre énorme de faits qui les ont remplis.
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Quelle que soit l'inadéquate nos idées d'efficacité causale, nous sommes moins larges de la marque lorsque nous disons que nos idées et nos sentiments l'ont, que les automatistes lorsqu'ils disent qu'ils ne l'ont pas fait. Comme dans la nuit, tous les chats sont gris, donc dans l'obscurité de la critique métaphysique, toutes les causes sont obscures. Mais on n'a pas le droit de tirer le voile sur la moitié psychique du sujet uniquement. . . Alors que dans le même souffle, on dogmatise la causalité matérielle comme si Hume, Kant et Lotze n'avaient jamais été nés.
@williamJames
Juste pour aujourd'hui, je vais exercer mon âme de trois manières: je ferai un bon tour à quelqu'un et je ne serai pas découvert. Je ferai au moins deux choses que je ne veux pas faire
@williamJames
L'instinct commun de l'humanité pour la réalité a toujours tenu que le monde soit essentiellement un théâtre de l'héroïsme. Dans l'héroïsme, nous pensons que le mystère suprême de la vie est caché. Nous tolérons personne qui n'a aucune capacité dans aucune direction. D'un autre côté, peu importe ce que peut être la fragilité d'un homme, s'il est disposé à risquer la mort, et encore plus s'il le souffre héroïquement, dans le service qu'il a choisi, le fait le consacre pour toujours.
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Si vous ne vous en souciez que pour un résultat, vous l'atteindrez presque certainement. Vous seul devez donc vraiment souhaiter ces choses, et les souhaiter exclusivement, et ne pas souhaiter à la fois cent autres choses incompatibles tout aussi fortement.
@williamJames
La plupart d'entre nous peuvent apprendre à vivre dans un confort parfait à des niveaux de puissance plus élevés. Tout le monde sait que chaque jour, il y a des énergies qui glissent en lui que les incitations de ce jour n'appellent pas. Par rapport à ce que nous devons être, nous ne sommes qu'à moitié éveillés. Il est évident que notre organisme a stocké des réserves d'énergie qui ne sont généralement pas appelées - des couches plus profondes et plus profondes de matériel explosible, prête à être utilisée par quiconque sonde si profondément. L'individu humain vit généralement loin dans ses limites.
@williamJames
L'homme est essentiellement l'animal imitatif. Toute son éducation et en fait en fait toute l'histoire de la civilisation dépendent de ce trait, que ses fortes tendances à la rivalité, à la jalousie et à l'acquisition renforcent.
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Le scepticisme général est l'attitude mentale vivante de refuser de conclure. C'est une torpeur permanente de la volonté, se renouvelant en détail envers chaque thèse successive qui offre, et vous ne pouvez pas plus la tuer par la logique que vous ne pouvez tuer l'obstination ou les blagues pratiques.
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Je suis, moi-même, un très mauvais visualiseur et je trouve que je peux rarement rappeler même une seule lettre de l'alphabet en termes purement rétiniens. Je dois retracer la lettre en dirigeant mon œil mental sur son contour afin que l'image de celui-ci laisse toute distinction.
@williamJames
Ce ne sont que les conceptions fondamentales de la psychologie qui ont une réelle valeur pour un enseignant.
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J'ai fini avec de grandes choses et de grandes choses, de grandes institutions et un grand succès, et je suis pour ces minuscules forces morales moléculaires invisibles qui travaillent de l'individu à suintant de l'eau, pourtant qui, si vous leur donnez du temps, rendra les monuments les plus durs de la fierté de l'homme.
@williamJames
Ou si l'hypothèse nous a été proposés d'un monde dans lequel MM. Une vie de tourment solitaire, à l'exception d'un type d'émotion spécifique et indépendant accepté comme le fruit d'une telle affaire?
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La principale différence de l'homme par rapport aux brutes réside dans l'excès exubérant de ses propensions subjectives sa prééminence sur eux simplement et uniquement dans le nombre et dans le caractère fantastique et inutile de ses désirs, physique, morale, esthétique et intellectuelle. Si toute sa vie n'avait pas été une quête pour les superflues, il ne se serait jamais imposé aussi peu à peu de temps qu'il l'a fait dans le nécessaire.
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Si nous nous souvenons de tout, nous devrions à la plupart des occasions aussi mal que si nous ne nous souvenons rien. Il nous faudrait autant de temps pour rappeler un espace de temps car il a fallu le temps original pour s'écouler, et nous ne devrions jamais aller de l'avant avec notre réflexion. Tous les temps rappelés subissent, par conséquent, ce que M. Ribot appelle le raccourcinement; Et cette raccourcissement est due à l'omission d'un nombre énorme de faits qui les ont remplis.
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Si les idées théologiques s'avèrent avoir une valeur pour la vie concrète, elles seront vraies, pour le pragmatisme, dans le sens d'être bon pour tant de choses. Combien plus ils sont vrais dépendra entièrement de leurs relations avec les autres vérités qui doivent également être reconnues.
@williamJames
Il est vrai que dans la mesure où la richesse donne du temps aux fins idéales et à l'exercice aux énergies idéales, la richesse est meilleure que la pauvreté et doit être choisie. Mais la richesse le fait dans seulement une partie des cas réels. Ailleurs, le désir de gagner de la richesse et la peur de le perdre sont nos principaux éleveurs de la lâcheté et des propagateurs de la corruption. Il doit y avoir des milliers de conjonctures dans lesquelles un homme lié à la richesse doit être un esclave, tandis qu'un homme pour lequel la pauvreté n'a pas de terreur devient un homme libre.