En 1959 est publié à Paris Le Festin nu, qui révèle le talent scandaleux de William S. Burroughs. À l'origine, le manuscrit s'intitulait Interzone. Le Festin nu était le résultat d'un choix parmi le millier de pages d'un matériau que Burroughs répartit ensuite entre La Machine molle, Le Ticket qui explosa et Nova Express. Restaient les 175 pages du manuscrit original, qui n'ont été retrouvées qu'en 1984. Celles-ci permettent de reconstituer la genèse d'un des chefs-d'ouvre de la littérature du XXe siècle.

Ces fragments narratifs, ces lettres inachevées où l'écrivain américain dévoile à son ami Allen Ginsberg les progrès de son cheminement labyrinthique, ces « ?routines? » où domine la figure énigmatique de son double, William Lee, représentent la manifestation la plus pure de l'esprit de Burroughs et sa volonté de faire de l'écriture un moyen d'exploration transgressif de régions mentales encore inexplorées et dangereuses.

Interzone

Cet ouvrage, paru en 1972, est un recueil collectif de textes en prose écrits par Mahogany Brain, Michel Bulteau, William S. Burroughs, Jean-Pierre Cretin, Jean-Jacques Faussot, Jacques Ferry, Patrick Geoffrois, Allen Ginsberg, Brion Gysin, Bob Kaufman, Matthieu Messagier, Claude Pélieu, Stanislas Rodansky, Mick Trean, Carl Weissner.

Parvis à l'écho des cils

The Western Lands is the eagerly awaited new novel by the most visionary American novelist of the twentieth century–a haunting Book of the Dead for the nuclear age.Every new work from the pen of William S. Burroughs is an important literary event. This is especially so in the case of The Western Lands. For in this novel, Burroughs completes a trilogy that began with Cities of the Red Night and The Place of Dead Roads, with a profound, revealing, and often astounding meditation on the themes of mortality, loneliness, nuclear peril–and the inextinguishable hope for an existence beyond bodily death.The symbolic vehicle Burroughs uses here is ancient Egyptian mythology, a long-standing interest of his. "The Western Lands" of the title are the territory to which the Egyptians believed the souls of the dead made a hazardous pilgrimage in their quest for true immortality. The questers–Joe the Dead, Kim Carsons, the scribe Neferti, Hassan i Sabbah, the Old Man of the Mountain–travel through an unmistakably Burroughs-esque universe of appalling danger and otherworldly beauty–now the back alleys of ancient Egypt, now bombed-out Berlin, now the Old West of the shootists. Their hallucinatory journeys express the author's belief that only through facing the most extreme dangers and testing the possibilities of biological mutation can man escape a dead-end world of blasted dreams and atomic finale. And presiding over all is the haunting figure of "the old writer," who shares in the fate of his characters in being finally unable to write himself out of Time, and into Space.The Western Lands continues and extends one of the great literary odysseys of our time, adding to Burroughs's awesome literary style and black humor chilling touches of elegy and autobiography. It is at once Burroughs's most personal and most universal work, yet another masterwork from the reigning genius of the American literary avant-garde.

Les Terres Occidentales

William Burroughs nous livre ici son autobiographie, qui se présente comme unenchevêtrement de rêves et de réminiscences. Cette vision kaléidoscopique nous introduit dans l'univers personnel d'un homme qui a vécu l'écriture comme une expérience des limites, et qui a croisé sur son chemin des hommes qui, comme lui, ont voulu changer la littérature et la vie. Mordant, incisif, drolatique, Burroughs se penche sur les lieux (Tanger, Paris, New York, Mexico City) et les êtres (Ginsberg, Kerouac, Genet, Gysin...) qui ont compté dans son passé, et qui font désormais partie de la mythologie littéraire du XXe siècle.

Mon Éducation : Un Livre Des Rêves

L'Interzone.Un territoire qui ne figure sur aucune carte, situé quelque part entre New York et Tanger, dédale infini de rues semblable aux méandres du cerveau d'un drogué.Un lieu fantomatique, où se réfugie William Lee après avoir accidentellement tué sa femme. Persuadé d'être un agent secret au centre d'une gigantesque machination, Lee commence à rédiger des rapports pour le compte d'une mystérieuse corporation internationale, communiquant avec elle par l'intermédiaire d'une machine à écrire fort loquace qui se transforme volontiers en cafard...Vertigineuse descente aux enfers de la drogue - de toutes les drogues -, le chef-d'œuvre de William Burroughs est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.

Le Festin nu

Before his 1959 breakthrough, Naked Lunch, an unknown William S. Burroughs wrote Junky, his first novel. It is a candid eye-witness account of times and places that are now long gone, an unvarnished field report from the American post-war underground. Unafraid to portray himself in 1953 as a confirmed member of two socially-despised under classes (a narcotics addict and a homosexual), Burroughs was writing as a trained anthropologist when he unapologetically described a way of life - in New York, New Orleans, and Mexico City - that by the 1940's was already demonized by the artificial anti-drug hysteria of an opportunistic bureaucracy and a cynical, prostrate media. For this fiftieth-anniversary edition, eminent Burroughs scholar Oliver Harris has painstakingly recreated the author's original text, word by word, from archival typescripts and places the book's contents against a lively historical background in a comprehensive introduction. Here as well, for the first time, are Burroughs' own unpublished introduction and an entire omitted chapter, along with many "lost" passages, as well as auxiliary texts by Allen Ginsberg and others.

Junky

Oeuvre croisée n'est pas une pure et simple collaboration littéraire, mais bien le croisement et l'interpénétration des conceptions littéraires et plastiques de deux auteurs qui désiraient alors se fondre en une seule personnalité. Cut-up (découpage), fold-in (pliage), permutations, montage, saturation, permettent aux textes de s'évader de l'espace-temps traditionnel de la lecture. Apparu à l'époque comme un véritable défi, Oeuvre croisée, quatre décennies plus tard, n'a rien perdu de son caractère novateur et reste l'un des repères importants de l'histoire moderne de la littérature.

Oeuvre croisée

Ce livre, longtemps interdit, est devenu légendaire. Le festin nu est une descente aux enfers de la drogue - morphine, héroïne, cocaïne, opium... Sujétion. délivrance et rechute. tel est le cycle qui constitue l'un des problèmes du monde moderne. Suite d'épisodes enchevêtrés et disparates où se mêlent hallucinations et métamorphoses, clowneries surréalistes et scènes d'horreur à l'état pur, cauchemars et délires poético-scientifiques, érotisme et perversions. Le Festin nu est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.

Havre des Saints est paru pour la première fois en Angleterre en 1980. On y retrouve les personnages équivoques des Garçons Sauvages (1971) et d'Exterminateur ( 1976) : vieux camés, gentlemen vicieux, jeunes homosexuels mexicains, agents de la CIA et du FBI, marins de navires coulés corps et biens, gangsters des années vingt, spécialistes de la guérilla et hordes de garçons superbes menaçant tous les ordres existants. L'action se déroule partout et nulle part : à Mexico comme à Marrakech, aux Indes Occidentales comme à San Fransisco. Lieu de tous les possibles, Havre des Saints s'ouvre et se referme, des mondes imaginaires jaillissent, fulgurants, puis s'évanouissent, des fantasmes traversent les phrases en un éclair.

Havre des Saints

En marge de l'oeuvre romanesque de Burroughs, Le métro blanc rassemble des textes rares, publiés dans de petits magazines underground éphémères. Burroughs a en effet inventé un contre-journalisme destructeur, parasitant et piratant les tics des grands magazines. Complété de deux textes plus personnels, Cobble Stone Gardens, souvenirs en forme d'hommage à ses parents, et Journaux de retraite, où il mêle rêves et réflexions, ce volume constitue ainsi une mise en perspective de son oeuvre la plus radicale, produite à coups de cut-ups et autres procédés d'attaque.

Le métro blanc et autres histoires

Escrita en 1952 pero no publicada hasta 1985 debido a su franca plasmación del deseo homosexual, "Queer", obra temprana de William S. Burroughs, es al mismo tiempo un descarnado autorretrato narrativo, una historia de amor brutalmente realista, una grotesca fantasía tragicómica y una ingeniosa novela política. Un libro que proporciona muchas claves fundamentales para adentrarse en el arrollador universo literario del autor. Esta edición definitiva, editada con motivo del 25 aniversario de su primera publicación, incorpora una extensa y documentada introducción de Oliver Harris en la que se repasan las complejas circunstancias personales en las que la obra fue escrita y que marcarían la vida y la posterior trayectoria literaria de Burroughs. Y se incluye también, a modo de epílogo, el texto que el propio autor escribió como prólogo para la edición de 1985."Queer" está ambientada en un inmenso suburbio, que Burroughs definiría más tarde como la «Interzona», y que abarca desde la Ciudad de México, capital mundial del delito, hasta Panamá. Un álter ego del escritor, Lee, teje su tela amorosa en torno a Allerton, un joven ambiguo, indiferente como un animal. Deambula por locales cada vez más sórdidos, en los que pulula una fauna en estado de descomposición, y en esas excursiones, como un pícaro alienado, nos regala astillas radiactivas de su negrísimo humor. Para resolver sus obsesiones mortíferas y sexuales, Lee parte con su amigo a la búsqueda de la ayahuasca, droga absoluta capaz de otorgar el control total sobre los cerebros, y por eso mismo codiciada por Rusia y Estados Unidos... y por todo adicto. Dispuesto a abismarse en todos los peligros, como un santo o un criminal con orden de búsqueda y captura, Lee no tiene nada que perder. En esta novela aflora por primera vez ese paisaje alucinado que hoy todo lector reconoce como el mundo particular de William S. Burroughs.

Queer

William Seward Burroughs (/ˈwɪljəm ˈsuɚd ˈbɜɹoʊz/), dit William S. Burroughs, né le 5 février 1914 à Saint-Louis au 4664 de Pershing Avenue, dans l'État du Missouri et mort le 2 août 1997 dans sa propriété de Lawrence (Kansas) de complications liées à une crise cardiaque,, est un romancier et artiste américain.
Principalement connu pour ses romans hallucinés mêlant drogue, homosexualité et anticipation, il est associé à la Beat Generation et à ses figures emblématiques : ses amis Jack Kerouac et Allen Ginsberg. Il a élaboré le cut-up, technique littéraire consistant à créer un texte à partir d'autres fragments textuels d'origines diverses.

https://fr.wikipedia.org/wiki/William_S._Burroughs

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