The exhilarating dystopian novel that inspired George Orwell's 1984 and foreshadowed the worst excesses of Soviet Russia

Yevgeny Zamyatin's We is a powerfully inventive vision that has influenced writers from George Orwell to Ayn Rand. In a glass-enclosed city of absolute straight lines, ruled over by the all-powerful 'Benefactor', the citizens of the totalitarian society of OneState live out lives devoid of passion and creativity - until D-503, a mathematician who dreams in numbers, makes a discovery: he has an individual soul. Set in the twenty-sixth century AD, We is the classic dystopian novel and was the forerunner of works such as George Orwell's 1984 and Aldous Huxley's Brave New World. It was suppressed for many years in Russia and remains a resounding cry for individual freedom, yet is also a powerful, exciting and vivid work of science fiction.

Le Fléau de Dieu est un roman sur la jeunesse d’Attila, otage de l’empereur romain Flavius Honorius. Ce Barbare, ce garçon à l’état de nature, sauvage et indomptable, observe l’empire corrompu et forge son caractère en opposition à une société mourante. Le récit se déroule sur deux plans : d’un côté la découverte d’une civilisation décadente à travers les yeux d’un jeune « sauvage », de l’autre l’observation de ce même pourrissement par l’historien byzantin Priscus Panita. Tout le roman est tissé de métaphores : la terre hurle « comme une femme qui sent déjà son ventre enflé prêt à projeter dans le monde des êtres nouveaux », Attila a des cheveux « comme des cornes » qui balaieront l’ancien monde. Ce récit est un véritable manifeste du mouvement scythe qui considérait la révolution russe de 1917 comme un élan messianique, comme une union spirituelle néochrétienne, socialiste et révolutionnaire, opposée à la pensée bourgeoise et au nouveau pouvoir soviétique.

Le Fléau de Dieu

Avec Nous, Evgeni Zamiatine jette dès 1920 les bases d’un genre littéraire nouveau, la «science-fiction». Son roman est considéré comme la matrice de 1984 de George Orwell et du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. En voici une nouvelle traduction d'Hélène Henry, qui rend pleinement justice au grand écrivain que fut Zamiatine.

Nous

A quarante ans, Sophia n'a toujours pas d'enfant. Alors qu'un drame survient dans l'appartement voisin, elle propose à son époux d'adopter l'enfant du disparu, cette jeune fille ravissante devenue orpheline. L'homme accepte cette idée sans entrevoir le désespoir silencieux de Sophia. Quelques semaines plus tard, malgré la présence lumineuse de la petite, Sophia demeure nouée de souffrance, invisible. Quand l'inondation survient, ils se réfugient tous les trois chez des voisins un peu plus haut dans l'immeuble. Il n'est alors plus possible pour l'époux de quitter à pas feutrés le lit conjugal.

L'Inondation

Dans le Saint-Pétersbourg des années 1920, Sofia et Trofim, couple sans enfant, voient leur union se fissurer peu à peu. Sofia décide d'adopter une jeune orpheline du voisinage, Ganka. Ce qui devait préserver son mariage va amener la catastrophe : Trofim cède au charme de l'adolescente. Anéantie, Sofia s'enferme dans le mutisme. Les eaux de la Neva commencent à monter...

L'inondation

In a glass-enclosed city of absolute straight lines, ruled over by the all-powerful ‘Benefactor’, the citizens of the totalitarian society of OneState live out lives devoid of passion and creativity – until D-503, a mathematician who dreams in numbers, makes a discovery: he has an individual soul.

Nous autres

Les nouvelles réunies dans le Pêcheur d'hommes présentent un large éventail des thèmes de Zamiatine et de ses procédés littéraires : des petits hommes chers à Dostoïevski (que Zamiatine considère comme l'un de ses maîtres, l'autre étant naturellement Gogol) aux citoyens apeurés du Petrograd révolutionnaire ou au Londres mécanisé.

Le Pêcheur d'hommes

Nous autres évoque irrésistiblement le 1984 de George Orwell, lequel a d'ailleurs reconnu ce qu'il devait à l'auteur russe. La différence est qu'Orwell écrivait du temps du stalinisme, tandis que Zamiatine, véritable prophète, a imaginé son État Unique et son Bienfaiteur du temps de Lénine.

La littérature de l'avenir immédiat se détournera inévitablement de la peinture, qu'elle soit respectivement réaliste ou moderne, et de la vie quotidienne, qu'elle soit ancienne ou la plus récente et révolutionnaire, et se transforme en philosophie artistiquement réalisée.

Par des manières complexes, en regardant profondément dans l'obscurité de l'âme humaine, pleine de saleté, quelque part tout en bas, Tchekhov a enfin trouvé sa foi. Et cette foi s'est avérée être la foi en l'homme, dans le pouvoir du progrès humain. Et l'homme est devenu son dieu.

Ce dont nous avons besoin dans la littérature aujourd'hui, ce sont de vastes horizons philosophiques ... nous avons besoin des plus ultimes, les plus effrayants, les plus intrépides "Pourquoi?" et "Et ensuite?".

Dogme, positions statiques, consonance - tous ces obstacles à la capture de la maladie de l'art, du moins dans ses formes plus complexes.

En adoptant la forme du roman d'aventure, Wells l'a approfondie, a augmenté sa valeur intellectuelle et a apporté des éléments de la philosophie et de la science sociales. Dans son propre domaine - cependant, bien sûr, à une échelle proportionnellement moindre - Wells peut être comparé à Dostoïevsky, qui a pris la forme du roman de détective bon marché et l'a infusé d'une analyse psychologique brillante.

Les enfants sont les philosophes les plus audacieux. Ils entrent dans la vie nue, non couverte par la plus petite feuille de figure de dogme, absolue, croyances. C'est pourquoi chaque question qu'ils posent est si absurdement naïve et si effrayante.

La vraie littérature ne peut exister que là où elle est créée, non pas par des fonctionnaires diligents et dignes de confiance, mais par les fous, les ermites, les hérétiques, les rêveurs, les rebelles et les sceptiques.

Que les réponses soient erronées, que la philosophie se trompe - les erreurs sont plus précieuses que les vérités: la vérité est de la machine, l'erreur est vivante; La vérité rassure, les erreurs perturbent.

N'oubliez pas que nous, avocats, nous sommes une race d'intellect plus élevée, et c'est donc notre privilège de mentir. C'est aussi clair que le jour. Les animaux ne peuvent même pas imaginer mentir: si vous deviez vous retrouver parmi certains insulaires sauvages, ils ne disaient aussi la vérité que jusqu'à ce qu'ils apprennent la culture européenne.

Chaque véritable poète est nécessairement un Columbus. L'Amérique a existé pendant des siècles avant Columbus, mais ce n'est que Columbus qui a pu le retrouver.

L'art du mot est la peinture + architecture + musique.

Quels goûts primitifs les anciens ont dû avoir si leurs poètes étaient inspirés par ces amas absurdes et désordonnés de brume, se bousculant idiote

Et pourquoi pensez-vous que la folie est mauvaise? Si la folie humaine avait été aussi soigneusement nourrie et cultivée que l'intelligence l'était depuis des siècles, cela serait peut-être devenu quelque chose d'extrêmement précieux.

Comment savez-vous que ce non-sens n'est pas une bonne chose? Si des non-sens humains avaient été nourris et développés depuis des siècles, tout comme l'intelligence l'a fait, alors peut-être que quelque chose de extraordinairement précieux aurait pu en provenir.

La nuit, les numéros doivent dormir; C'est leur devoir, tout comme leur devoir de travailler pendant la journée. Ne pas dormir la nuit est une infraction pénale.

Toutes les vérités sont erronées. C'est l'essence même du processus dialectique : les vérités d'aujourd'hui deviennent demain des erreurs ; il n'y a pas de nombre définitif.

Le long de la lame d'un couteau se trouve le chemin du paradoxe - le chemin le plus digne de l'esprit intrépide. . . .

N'est-il pas clair, cependant, que le bonheur et l'envie sont le numérateur et le dénominateur de la fraction appelée bonheur?

Seul le rationnel et l'utile est magnifique.

Toute la vie dans sa complexité et sa beauté est à jamais frappée dans l'or des mots.

La nature très complexe et presque mathématique de la musique crée pour lui une protection à tout claqué contre les microbes du dilletantisme, qui pénètrent beaucoup plus facilement dans les domaines de la peinture, de la littérature et du théâtre.

Le but de l'art ... n'est pas de refléter la vie mais de l'organiser, de le construire.

Qu'est-ce qui vous fait penser que le non-sens est mauvais? S'ils avaient entretenu et soigné les bêtises humaines au-dessus des âges comme ils ont fait l'intelligence, cela aurait pu se transformer en valeur particulière.

La révolution est partout, dans tout. C'est infini. Il n'y a pas de révolution finale, pas de numéro final. La révolution sociale n'est qu'un nombre infini de nombres: la loi de la révolution n'est pas une loi sociale, mais incommensurablement plus grande. C'est une loi cosmique et universelle - comme les lois de la conservation de l'énergie et de la dissipation de l'énergie (entropie).

La vitesse de sa langue n'est pas correctement calculée; La vitesse par seconde de sa touche devrait être légèrement inférieure à la vitesse par seconde de ses pensées - à tout taux pas l'inverse.

Ici, j'ai vu, de mes propres yeux, ce rire était l'arme la plus terrible: vous pouvez tuer n'importe quoi avec des rires - même le meurtre lui-même.

La prochaine étape de développement, peut-être dans un avenir lointain, sera un ordre social dans lequel il n'y aura pas besoin de pouvoir coercitif de l'État.

Je préfère avoir tort à ma manière à avoir raison chez quelqu'un d'autre.

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