Loren Eiseley
@lorenEiseley
Depuis que le premier œil humain a vu une feuille dans le grès dévonien et un doigt perplexe atteignit le toucher, la tristesse s'est perdue au cœur de l'homme. Par ce fil ténu de protoplasme vivant, s'étirant vers le temps dans le temps, nous sommes liés pour toujours aux plages perdues dont les sables se sont depuis longtemps endurcis en pierre. Les étoiles qui ont attiré notre regard aveugle d'amphibiens ont changé de loin ou ont disparu dans leurs cours, mais toujours ce fil nu et brillant des vents de fil. Personne ne connaît le secret de son début ou de sa fin. Ses formes sont des fantômes. Le fil seul est réel; Le fil est la vie.