Louise Glück
@louiseGluck
Il me semble que le désir de faire de l'art produit une expérience continue du désir, une agitation parfois, mais pas inévitablement, jouée romantiquement ou sexuellement. Il semble toujours quelque chose à venir, le prochain poème ou histoire, visible, du moins, appréhensible, mais inaccessible. Le percevoir du tout, c'est être hanté par lui; Un certain son, un ton, devient un tourment - le poème incarnant ce son semble exister quelque part déjà terminé. C’est comme un phare, sauf que, alors que l’on nage vers lui, il recule.