Denis Diderot
@denisDiderot
Vous vivez comme si vous étiez destiné à vivre éternellement, aucune pensée à votre fragilité entre dans votre tête, de combien de temps s'est déjà passé par vous ne prenez aucune attention. Vous gaspillez du temps comme si vous tirez sur un approvisionnement complet et abondant, donc tout le jour que vous accordez à une personne ou à une chose est peut-être le dernier. Vous avez toutes les craintes des mortels et de tous les désirs des immortels… quel oubli insensé de la mortalité pour reporter des résolutions sages à la cinquantième ou soixantième année, et à avoir l'intention de commencer la vie à un point auquel peu ont atteint.