Sara Gruen
@saraGruen
Je m'accroche à ma colère avec chaque once d'humanité laissée dans mon corps en ruine, mais ce n'est pas utile. Il s'échappe, comme une vague du rivage. Je réfléchis à ce triste fait quand je me rends compte que la noirceur du sommeil tourne ma tête. Il est là un certain temps, attendant son temps et se rapproche de chaque révolution. J'abandonne la rage, qui à ce stade est devenue une formalité, et je fais une note mentale pour se mettre à nouveau en colère le matin. Ensuite, je me laisse dériver, car il n'y a vraiment pas de combat.