Jacques Ellul
@jacquesEllul
Je crois que l'enseignement biblique est clair. Il conteste toujours le pouvoir politique. Il incite à «contrepoints», à une critique «positive», à un dialogue irréductible (comme celui entre le roi et le prophète en Israël), à l'antistatisme, à une décentralisation de la relation, à une relativisation extrême de tout ce qui est politique, à un anti-anti- idéologie, en question de tout ce qui revendique le pouvoir ou la domination (en d'autres termes, de toutes choses politiques), et enfin, si nous pouvons utiliser un terme moderne, à une sorte de "anarchisme" (tant que nous ne lions pas le terme à l'enseignement anarchiste du XIXe siècle).