La citation analysée
Ma vie se dépêchait, courant tragiquement vers sa fin. Et pourtant, en même temps, il dégoulinait si lentement, si lentement maintenant, heure par heure, minute par minute. Il faut toujours attendre que le sucre fond, la mémoire meurt, les cicatrices de la plaie, le soleil se couche, le malheur se soulève et s'estompe.
Ma vie se dépêchait, courant tragiquement vers sa fin. Et pourtant, en même temps, il dégoulinait si lentement, si lentement maintenant, heure par heure, minute par minute. Il faut toujours attendre que le sucre fond, la mémoire meurt, les cicatrices de la plaie, le soleil se couche, le malheur se soulève et s'estompe.