Antoine de Saint-Exupire
@antoineDeSaintExupire
L'équipage vole donc sans pensée qu'ils sont en mouvement. Comme la nuit au-dessus de la mer, ils sont très loin de la terre, des villes, des arbres. L'horloge se déroule. Les cadrans, les lampes radio, les différentes mains et aiguilles vont à travers leur alchimie invisible. . . . Et lorsque l'heure est à portée de main, le pilote peut coller son front à la fenêtre avec une assurance parfaite. De l'oubli, l'or a été fusionné: là, il brille dans les lumières de l'aéroport.