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Encouragement

10 poésies en cours de vérification
Encouragement

Poésies de la collection encouragement

    Emily Brontë

    Emily Brontë

    @emilyBronte

    Il devrait n’être point de désespoir pour toi Il devrait n’être point de désespoir pour toi Tant que brûle la nuit les étoiles, Tant que le soir répand sa rosée silencieuse, Que le soleil dore le matin. Il devrait n’être point de désespoir, même si les larmes Ruissellent comme une rivière: Les plus chères de tes années sont-elles pas Autour de ton cœur à jamais? Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi; Les vents soupirent comme tu soupires, Et l’Hiver en flocons déverse son chagrin Là où gisent les feuilles d’automne. Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort Ne saurait être séparé: Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie, Du moins jamais le cœur brisé Novembre 1839

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    Fernando Pessoa

    Fernando Pessoa

    @fernandoPessoa

    Je suis un évadé Je suis un évadé. Du jour de ma naissance En moi-même reclus, Je me suis fait transfuge. Puisqu’il faut qu’on se lasse D’être en un même lieu, Pourquoi ne se lasser D’être à soi toujours égal ? De moi mon âme est en quête Mais je bats la campagne, Fasse le ciel qu’elle Ne me trouve jamais. N’être qu’un est une geôle ; Être moi, c’est n’être point. Dans la fuite je vivrai – Pourtant bel et bien je vis.

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    Jim Morrison

    Jim Morrison

    @jimMorrison

    Lève toi, et aime Lève toi, Reprends toi, Pense à elle, Elle est tellement belle. Repense à chaque recoin de son corps, Quand elle dort, Repense à son si beau visage, Qui te rendait sage. Repense à ses yeux, Qui sont tellement bleus, Qu'on aurait cru aux cieux, Pensant à dieu. Lève toi, Tu rebois? Ne fous pas ta vie en l'air, Après, de quoi tu auras l'air? Elle t'aime, Ne laisse pas passer cet amour.

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    Langston Hughes

    Langston Hughes

    @langstonHughes

    La Mère à son Fils Eh bien mon fils, je vais te dire quelque chose : La vie ça n’a pas été pour moi un escalier de verre. Il y a eu des clous, Des échardes, Et des planches défoncées, Et des endroits sans moquettes, A nu. Mais quand même, Je grimpais toujours, Je passais les paliers, Je prenais les tournants, Et quelquefois j’allais dans le noir Quand y avait pas de lumière. Alors mon garçon faut pas retourner en arrière. Faut pas t’asseoir sur les marches Parce que tu trouves que c’est un peu dur. Et ne va pas tomber maintenant… Parce que, mon fils, moi je vais toujours, Je grimpe toujours, Et la vie ça n’a pas été pour moi un escalier de verre.

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    P

    Philoxène Boyer

    @philoxeneBoyer

    À V… H… Vers la terre où bientôt les citrons vont mûrir, Vers l’ombre que versait la maison regrettée, Vers les sentiers perdus de la grotte enchantée, Il nous faut fuir, mon père, ou bien je vais mourir. Ainsi chantait Mignon, lasse de trop souffrir. Ainsi chante mon âme, et la pauvre attristée Me dit, les yeux en pleurs, de sa voix tourmentée : Si tu veux que je vive, oh ! laisse-moi partir! Mais ce qu’elle voudrait, mon âme désolée, Ce n’est pas l’eau du lac, les fleurs de la vallée, Le vent toujours léger, le ciel toujours serein: Il lui faut seulement, pour qu’elle se ranime, S’agenouiller, tremblante, au Panthéon sublime Où resplendit votre œuvre, ô maître souverain!

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    Robert Marteau

    Robert Marteau

    @robertMarteau

    Ne fais pas de ta vie un désert Ne fais pas de ta vie un désert. N’en expulse Ni Dieu ni les divins qui t’ont permis de vivre Un peu plus qu’un instant ici même où tu es Sans que tu saches la raison. Entre les herbes, Le ruisseau brille et nous murmure quelque chose Que nous ne comprenons pas, bien que le chant, comme L’eau, en soit clair. Pas plus, tu ne déchiffres l’A B C que la buse épelle en miaulant sur Son erre, ni le jaune intense des crépides Face au soleil tout-puissant que les oiseaux noirs, Haut perchés sur le coteau, acclament. Le vent, Le perpétuel, quant à lui, propage à notre Insu, se mêlant aux peupliers, les parties Du discours qui nous font amèrement défaut. Auchy, Mercredi 18 Août 1993

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    Rudyard Kipling

    Rudyard Kipling

    @rudyardKipling

    Tu seras un homme, mon Fils Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils.

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    S

    Serge Pey

    @sergePey

    Poème pour un enfant au sujet de l’espérance On pourrait poser le problème ainsi à la manière de Gramsci : Chaque gland peut penser qu’il deviendra un chêne Si les glands avaient une idéologie ce serait justement celle de se sentir enceints de chênes Mais dans la réalité 999 glands sur 1000 servent de nourriture aux cochons et contribuent tout au plus à créer des saucisson et de la mortadelle Chaque mot peut penser qu’il deviendra une vérité Si les mots avaient une idéologie ce serait justement celle de se sentir enceints de vérité Mais dans la réalité 999 mots sur 1000 servent de nourriture au mensonge et contribuent tout au plus à créer des discours et des prières dans les cimetières Chaque pierre peut penser qu’elle deviendra une cathédrale Si les pierres avaient une idéologie ce serait justement celle de se sentir enceintes d’une cathédrale Mais dans la réalité 999 pierres sur 1000 servent de nourriture à la terre et contribuent tout au plus à créer des murs dans les champs et à faire des ronds dans l’eau Chaque morceau de bois peut penser qu’il deviendra une porte Si les morceaux de bois avaient une idéologie cela serait justement celle de se sentir enceints de portes Mais dans la réalité 999 morceaux de bois sur 1000 servent de nourriture au feu et contribuent tout au plus à créer de la cendre ou à devenir des cure-dents après un repas de fête Chaque soulier peut penser qu’il deviendra un pont Si les souliers avaient une idéologie cela serait justement celle de se sentir enceints de ponts Mais dans la réalité 999 souliers sur 1000 servent à laisser des empreintes et contribuent tout au plus à créer des chemins ou à devenir des trottoirs pour ne pas se mouiller les pieds Chaque marche peut penser qu’elle deviendra une libération Si les marches avaient une idéologie cela serait justement celle de se sentir enceintes de libérations Mais dans la réalité 999 marches sur 1000 servent de poussière à la direction et contribuent tout au plus à s’arrêter ou à devenir des moyens d’aller d’un lieu immobile à un autre lieu immobile Chaque flaque d’eau immobile peut penser qu’elle deviendra le ciel qu’elle reflète Si les flaques avaient une idéologie cela serait justement celle de se sentir enceintes de ciels Mais dans la réalité 999 flaques sur 1000 servent d’abreuvoir aux cochons et contribuent tout au plus à salir nos souliers ou à laisser flotter un morceau de bois qui se prend pour un mot ou pour une pierre que personne n’aurait jeté Etc. (Poème à compléter librement par celui qui le lit).

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    Walt Whitman

    Walt Whitman

    @waltWhitman

    La nuit sur la plage La nuit sur la plage Il y a une petite fille avec son père, Qui regarde vers le ciel d’automne vers l’est. Très haut dans la nuit Tandis que les nuages prédateurs, cumulus de deuil aux masses noires oppressantes, Annexent chagrinement l’étendue des basses régions du ciel, Au centre d’une bande limpide d’éther restée intacte à l’est, Monte, ample, paisible, le seigneur-astre Jupiter, Avec tout près de lui, guère plus haut, La troupe essaimante des Pléiades, sœurs délicates. Sur la plage l’enfant qui tient son père par la main, Devant ces funèbres nuées sur le point de tout engloutir victorieusement dans leur caveau, Pleure en silence. Ne pleure pas ma petite, Ne pleure pas ma chérie, Laisse-moi sécher tes larmes par mes baisers, Ces nuées voraces ne l’emporteront pas toujours, N’occuperont pas toujours le ciel mais ne mangent les étoiles que par une illusion, Aie patience, Jupiter va surgir, reviens une autre nuit, tu verras apparaître les Pléiades Immortelles ont les étoiles, d’or ou d’argent, leur éclat resplendira à nouveau, Petites ou grandes brilleront à nouveau, car elles durent, Ainsi que durera la lumière des soleils immortels et des lunes pensives éternellement. Donc, ma petite chérie, pourquoi avoir du chagrin pour Jupiter ? Pourquoi n’avoir de souci que pour la mort des étoiles ? Il existe quelque chose (Laisse-moi te le chuchoter de ma bouche apaisante, Te confier l’ombre d’une confidence, le problème et la suggestion), Il existe quelque chose de plus immortel que les étoiles (Plus haut que la foule des nuits et des jours qui passent et qui meurent), Quelque chose qui plus longtemps que l’éblouissant Jupiter, Plus longtemps qu’aucun soleil, qu’aucun astre en ses révolutions, Ou que les lumineuses sœurs, les Pléiades, durera.

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    W

    William Ernest Henley

    @williamErnestHenley

    Invictus Dans les ténèbres qui m’enserrent, Noires comme un puits où l’on se noie, Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, Pour mon âme invincible et fière. Dans de cruelles circonstances, Je n’ai ni gémi ni pleuré, Meurtri par cette existence, Je suis debout bien que blessé. En ce lieu de colère et de pleurs, Se profile l’ombre de la mort, Je ne sais ce que me réserve le sort, Mais je suis et je resterai sans peur. Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme.

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