@davidECooper
Chuang Tzu et Heidegger soulignent tous deux la vertu de la «spontanéité» - une sorte de réactivité consciente aux choses qu'elles sont. C'est cette notion, je suppose, c'est le meilleur pari pour aider à parler de l'harmonie ou de l'unité avec la nature.
@irvinDYalom
Heidegger fait la distinction entre être absorbé dans la façon dont les choses sont dans le monde et être consciente que les choses sont dans le monde. Et si vous faites ce dernier, vous n'êtes pas si inquiet des banalités quotidiennes de la vie, par exemple, de petites préoccupations concernant le secret ou la vie privée.
@claudeSimon
En général, je me méfie de la philosophie. Platon a recommandé de chasser les poètes de la ville; Le «grand» Heidegger était un nazi; Lukacs était communiste; Et J. P. Sartre a écrit: "Tout anti-communiste est un chien."
@georgePattison
La vie religieuse concerne quelque chose de réel dans l'expérience humaine qui n'est pas limitée par ce que Wittgenstein a appelé «tout ce qui est le cas». En ce sens, Heidegger n'est pas simplement «erroné» - il nous demande simplement, comme le font principalement les philosophes, pour réfléchir plus attentivement à ce que nous disons.
@georgePattison
Mais pourquoi une personne religieuse devrait-elle être intéressée par une œuvre comme Heidegger que beaucoup considèrent comme la quintessence du nihilisme? Pour commencer, parce que Heidegger nous oblige d'une manière que peu de philosophes font pour vraiment réfléchir à la gravité et à la nature globale de notre mortalité.
@robertBarry
Heidegger a écrit un livre intitulé Was Ist Das Ding - Qu'est-ce qu'une chose? Ce qui était un peu intéressant et influent pour moi, en fait. C'est un petit livre de poche que j'ai lu. Il s'agit de la nature de la chose; qu'est-ce que c'est? C'est une analyse très pénétrante de cela, et je pense qu'un livre plutôt influent. Je connais d'autres artistes qui l'ont lu et qui le trouve.
@larsFrHSvendsen
Pour Heidegger, l'ennui est une humeur fondamentale privilégiée car elle nous amène directement dans le complexe très problématique de l'être et du temps.
@richardRorty
Je souhaite maintenant que j'avais passé un peu plus de ma vie avec Verse. Ce n'est pas parce que je crains d'avoir manqué des vérités qui sont incapables de déclaration en prose. Il n'y a pas de telles vérités; Il n'y a rien dans la mort que Swinburne et Landor connaissaient, mais Epicurus et Heidegger n'ont pas réussi à saisir. C'est plutôt parce que j'aurais vécu plus entièrement si j'avais pu faire plus de vieux châtaignes - tout comme je l'aurais fait si j'avais fait des amis plus proches.
@georgePattison
Je pense qu'il [Heidegger] met la question utile et, malgré les apparences, il n'est pas «contre» la technologie. Il veut juste que nous ayons un remerciation et une relation réfléchie avec elle. Cela doit être pertinent pour toute approche.
@davidECooper
J'étais désireux de dissiper un malentendu familier: que les existentialistes savourent en quelque sorte l'aliénation des êtres humains du monde. C'était peut-être l'attitude de Camus, mais ce n'était certainement pas celle de Heidegger, Sartre et Merleau-Ponty, chacune qui a essayé de montrer que nous ne pouvons expérimenter le monde que par rapport à nos propres projets et à nos objectifs. Le monde est initialement l'un des «équipements», a déclaré Heidegger: c'est un monde de «tâches», a déclaré Sartre.
@jacquesDerrida
Si vous lisez des textes philosophiques de la tradition, vous remarquerez qu'ils n'ont presque jamais dit «moi» et n'ont pas parlé à la première personne. D'Aristote à Heidegger, ils essaient de considérer leur propre vie comme quelque chose de marginal ou accidentel. Ce qui était essentiel, c'est leur enseignement et leur pensée. La biographie est quelque chose d'empirique et à l'extérieur, et est considérée comme un accident qui n'est pas nécessairement ou essentiellement lié à l'activité ou au système philosophique.
@davidECooper
Dans la doctrine du monde et de l'humanité comme «volonté au pouvoir et rien d'autre», Heidegger n'a identifié pas un antidote au nihilisme, mais son achèvement. Car quoi peut être plus destructeur de la vérité et de la valeur que la doctrine que ce ne sont que les impositions au monde des exercices humains du pouvoir?
@davidECooper
Comme Nietzsche, Heidegger a également abandonné la perspective que les écoles et les universités nourriraient le genre d'ouverture réfléchissante à la voie des choses qui, certainement dans les années 40, il s'est identifié avec une pensée authentique. La personne authentique n'est pas la figure prométhéenne et en fer qui apparaît à Nietzsche, mais quelqu'un plus comme les sages taoïstes que Heidegger admirait.
@davidECooper
Mes «héros» sont ceux - comme Chuang Tzu et Heidegger - qui reconnaissent que le monde de l'expérience est un monde humain, mais reconnaît également qu'il existe une «façon» ou une «source» à laquelle nos vies sont responsables.
@georgePattison
Bien sûr, si l'on lit Kierkegaard pour un intérêt personnel, c'est bien - mais c'est une bourse bâclée juste pour choisir ce qui convient à un auteur particulier, que ce soit Kierkegaard, Heidegger ou celui qui. Néanmoins, il me semble que même les parties les plus religieuses de la paternité peuvent offrir des informations importantes sur le sens de la condition humaine à ceux qui ne peuvent pas dire que, par exemple, ils croient que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et leur Sauveur personnel.
@davidECooper
Une chose qui m'attire dans le taoïsme et Heidegger est une combinaison délicate de reconnaissance des différences profondes entre l'être humain et tout autre type d'être, et un désir, néanmoins, de cultiver une intimité avec les animaux, les arbres, les montagnes, etc.
@georgePattison
Positivement, il [Heidegger] montre que la perspective de la mort ne détruit pas en soi toutes les possibilités de sens, mais appelle à la place à ce qu'elles soient déménagées à partir de fantasmes sur une future vie post mortem. Cependant, je ne pense pas qu'il en fasse assez dans ce travail pour montrer que cette relocalisation a - je crois - un personnage principalement éthique (dans le sens de Levinas «éthique»).
@jamesWolcott
Puisque je suis un fan des collections et des anthologies, croyez que la meilleure écriture brille souvent dans les éclats et les étirements au galop, je ne me retrouve jamais à faire du lobbying pour un écrivain que j'aime lire régulièrement pour faire un trou dans la cabane de Heidegger pendant quatre ou cinq ans une montagne.
@rolloPeut
Le daimonic fait référence au pouvoir de la nature plutôt qu'au surmoi et est au-delà du bien et du mal. Ce n'est pas non plus le «rappel» de l'homme comme Heidegger et plus tard From l'ont soutenu, car sa source réside dans ces royaumes où le soi est enraciné dans les forces naturelles qui vont au-delà du soi et se ressentent comme la saisie du destin sur nous. Le Daimonic provient du sol plutôt que le soi en tant que tel.
@leoStrauss
Pour éviter le danger [posé par la théorie] à la vie, Nietzsche pourrait choisir l'une des deux façons: il pourrait insister sur le caractère strictement ésotérique de l'analyse théorique de la vie - c'est-à-dire, restaurer la notion platonique de la noble illusion - ou bien qu'il pourrait nier la possibilité d'une théorie proprement dite et ainsi conçue de la pensée comme essentiellement subalterne ou dépendante de la vie ou du destin ... sinon Nietzsche lui-même, ses successeurs [Heidegger] ont adopté la deuxième alternative.
@georgePattison
Ce que cela nous rappelle, c'est que «Dieu» ne doit pas être séparé de la quête du royaume de Dieu et n'est pas et ne peut être l'objet d'une contemplation «scientifique» détachée. La critique de Heidegger sur la théologie est également à l'origine de la parole de Dieu et des objectifs de la science - pas pour se débarrasser de Dieu mais plutôt de libérer Dieu d'une fausse objectivation.
@georgePattison
Chaque coup qu'un joueur de tennis joue est différent, mais nous les percevons comme jouant de manière distinctive et unique. C'est ce que Heidegger a appelé un certain «comment» de l'existence. C'est finalement toujours singulier, et la double tâche de (a) l'obtenir en vue et (b) la communiquer à d'autres sera inévitablement marquée plus souvent par l'échec que le succès!
@davidECooper
Les choses «ne se présentent» que pour nous comme elles le font, comme Heidegger le mettrait, dans et à travers des engagements pratiques avec le monde qui permettent aux objets d'avoir de la signification et de la saillance - comme des marteaux, des pots, des arbres ou autre.
@davidECooper
Pour moi, les existentialistes sont des critiques importants des affirmations «absolutistes», et Heidegger et Merleau-Ponty sont, au moins dans leurs écrits ultérieurs, également des exposants d'une doctrine de mystère: être ou le `` bien-ressort '' de tout est, car pour Heidegger, ineffable, tout comme ce que Merleau-Ponty a appelé «chair» pour lui.
@jacquesDerrida
Même si nous sommes dans un état de désespoir, un sentiment d'attente fait partie intégrante de notre relation avec le temps. Le désespoir n'est possible que parce que nous espérons qu'un bon et aimant quelqu'un pourrait venir. Si c'est ce que Heidegger voulait dire, alors je suis d'accord avec lui.
@davidECooper
Il y a vraiment trois joueurs: «absolutistes», pour qui il est possible de décrire la réalité telle qu'elle est de toute façon; «Constructivistes» ou «humanistes», pour qui il n'y a rien au-delà d'un monde relatif aux intérêts humains et aux régimes conceptuels; et «ineffabilistes», comme moi, pour qui tout monde décrivable n'existe «qu'en relation avec l'homme», comme l'a dit Heidegger, mais pour qui aussi, il y a un domaine ineffable «au-delà de l'humain».
@georgePattison
En bref, je considère l'amour comme un objectif plus décisif du sens que la mort. En ce qui concerne l'argument de Heidegger, c'est parce que je pense qu'il dénonce mal à l'importance de la mort des autres et se concentre exclusivement sur ma relation avec ma propre mort. Mais, en réalité, la mort des autres a un impact plus urgent et immédiat sur nos vies que la connaissance purement notionnelle que moi aussi, mourrai un jour.
@georgePattison
En bref, je considère l'amour comme un objectif plus décisif du sens que la mort. En ce qui concerne l'argument de Heidegger, c'est parce que je pense qu'il dénonce mal à l'importance de la mort des autres et se concentre exclusivement sur ma relation avec ma propre mort. Mais, en réalité, la mort des autres a un impact plus urgent et immédiat sur nos vies que la connaissance purement notionnelle que moi aussi, mourrai un jour.