William J. Mitchell
@williamJMitchell
Un intermède de fausse innocence s'est écoulé. Aujourd'hui, alors que nous entrons dans l'ère post-photographique, nous devons affronter une fois de plus la fragilité indéracinable de nos distinctions ontologiques entre l'imaginaire et le réel, et l'insaisissabilité tragique du rêve cartésien. Nous avons en effet appris à fixer les ombres, mais pas à sécuriser leurs significations ni à stabiliser leurs valeurs de vérité ; ils scintillent encore sur les murs de la caverne de Platon.