Les maladies parasitaires

En 1978, Fred Sanger publiait la séquence du bactériophage PhiX174 ; en 1996, The Institute of Genomic Research (TIGR) publiait la séquence du génome de la bactérie Haemophilus influenzae. Après la virologie, la bactériologie a été transformée par la génomique. La connaissance des génomes permet une intégration des données à l'échelle de l'organisme, à celle de l'espèce et, dans l'avenir, à celle de l'écosystème. Nous pouvons maintenant aborder l'étude en parallèle de la transcription de tous les gènes d'un organisme, de la synthèse des protéines qui le constituent ou l'étude systématique des réseaux d'interactions entre les protéines. De plus, comme pour les virus, l'étude de l'évolution à l'échelle génomique apporte un éclairage nouveau sur le monde microbien actuel et sur sa genèse. Cette avalanche de données potentialise tous les domaines de la recherche en microbiologie. Elle permet aussi d'envisager de nouveaux axes de recherche, mais l'innovation dans l'organisation et l'analyse de ces données reste un défi pour les années à venir.

Génomique microbienne

Les deux causes essentielles des maladies émergentes sont le mauvais état de santé des populations et l'explosion démographique galopante, qui ne peut être freinée que par l'éducation. La surpopulation urbaine provoque la dégradation des conditions d'hygiène, la promiscuité et la malnutrition. Les maladies émergentes peuvent être propagées par les millions de personnes voyageant à travers le monde par la voie des airs.
Ce numéro des Annales expose le rôle capital joué par la veille sanitaire et microbiologique qui permet de détecter dès leur apparition des évènements infectieux nouveaux.
Grâce à de nombreux organismes nationaux et internationaux tels que l'Organisation mondiale de la santé et le " Center for disease control " d'Atlanta aux Etats-Unis, nous disposons des informations nécessaires en temps réel.
Toutefois, l'optimisme doit être tempéré par le comportement des pays industrialisés qui accordent plus souvent la priorité aux critères de rentabilité qu'aux critères de solidarité.

La veille microbiologique

Paperback. Première partie séquencée du génome humain, l?ADN mitochondrial diffère des chromosomes nucléaires surtout par son mode de transmission maternelle, son grand nombre de copies et sa génétique particulière. Il est à l?origine de maladies neurologiques, musculaires, endocriniennes et sensorielles décrites dans cet ouvrage. Compte tenu des singularités mitochondriales en pathologie et de leur rôle central dans la physiologie cellulaire, des chapitres traitent aussi des aspects histologiques, cytologiques et moléculaires lors de perturbations mitochondriales, en particulier en relation avec l?apoptose. Les structures atypiques des ARNt mitochondriaux, véritables interfaces du code génétique sont ensuite détaillées. Enfin, un dernier chapitre est consacré aux progrès considérables récemmen

Les maladies mitochondriales

Apoptose en pathologie humaine

Pourquoi, au tournant du millénaire, consacrer un ouvrage de la collection " Annales de l'Institut Pasteur/actualités " aux maladies dégénératives du système nerveux ? Savoir comment les neurones les plus diversifiés et spécialisés peuvent " vieillir " ou mourir de mort programmée sera certes un but essentiel des neurosciences de la prochaine décennie. L'identification de gènes dont les mutations sont associées à des maladies dégénératives du système nerveux a révélé plusieurs protéines essentielles au fonctionnement neuronal. Ces découvertes seront accélérées par le séquençage imminent de l'entièreté du génome humain. Déjà, l'achèvement de la séquence du chromosome 22 a révélé la présence d'un gène de prédisposition associé à la schizophrénie, soulevant l'espoir de la détermination de la cause d'une maladie des réseaux cognitifs touchant près de 1 % de la population.

Les maladies neurodégénératives

En 1891, von Behring et Kitasato mettaient au point le traitement de la diphtérie par administration d'immunsérums d'animaux. Cette première thérapie anti-infectieuse par anticorps constituait le premier traitement spécifique d'une maladie infectieuse. Avant l'avènement des sulfamides et des antibiotiques, le traitement et la prophylaxie des maladies infectieuses par des sérums d'animaux ou de patients convalescents allaient être appliqués à de nombreuses infections. Cependant, l'utilisation de sérums d'animaux ou humains mal purifiés provoquait des réactions allergiques. Les antibiotiques, par leur large spectre d'activité, leur bonne tolérance, et leur moindre coût, supplantèrent la sérothérapie des infections bactériennes, jusqu'à ce que surviennent les problèmes croissants posés par la résistance aux antibiotiques. Cette situation épidémiologique nouvelle, menaçant de recréer les dangers que présentaient les infections bactériennes durant l'ère préantibiotique, a conduit à un renouveau d'intérêt pour l'immunothérapie des maladies infectieuses par anticorps. Les progrès dans la purification des immunoglobulines plasmatiques ont permis l'élaboration de préparations injectables par voie veineuse bien tolérées et efficacement utilisées pour corriger de nombreux déficits immunitaires, congénitaux ou acquis. Les progrès de l'immunologie et de l'ingénierie des anticorps offrent d'immenses perspectives de nouvelles thérapies par anticorps monoclonaux et par la reconstitution d'anticorps polyclonaux par les techniques d'expression génétique dans des banques combinatoires.

Les maladies parasitaires

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