La guerre - Comédie en trois actes

L'Adulateur

Pamela

Une description du mécanisme des faillites entraînées par la débauche et l'inconduite d'un marchand. 8 hommes, 5 femmes / 2 h

La banqueroute

Checchina doit épouser Beppo, son fiancé, mais un ragot lâché dans le plus grand secret : « la fille de Patron Toni est une bâtarde ! » se propage très vite de bouche de cousine en oreilles de voisines... Il sème le trouble et la discorde, et brise, un temps, les projets de mariage des deux amoureux...
La modernité de cette pièce, qui montre à l'oeuvre la puissance dévastatrice d'un cancan, est évidente.
Ne sommes-nous pas, et plus que jamais, grâce à la multiplication des médias et des réseaux sociaux, dans une société où le potin est roi ?...

Les Cancans

La plus vénitienne des comédies de Goldoni où s'affrontent, pendant le carnaval dans une Venise glacée, maîtres et suivantes. 7 hommes, 6 femmes / 3 h

Les cuisinières

Selon toute vraisemblance, la pièce a été écrite à la demande de l'acteur Antonio Sacchi, connu pour l'excellence de son interprétation du rôle d'Arlequin. Goldoni travaillait alors comme avocat à Pise. Le sujet n'était pas nouveau, il faisait partie du répertoire de la commedia dell'arte traditionnelle, mais Goldoni, justement, essaya de surmonter le jeu artificiel auquel se livraient les troupes de l'époque. Goldoni admirait le réalisme des acteurs français et essaya de bannir les masques de ses pièces. Cette pièce montre bien la transition entre la vieille commedia, où l'improvisation l'emporte, et l'apparition de caractères plus nuancés.

Arlequin, valet de deux maîtres

A Palerme, Rosaura, jeune et sotte, bourgeoise et provinciale, aspire avec ferveur à la compagnie des nobles de la capitale. Moyennant finance, la comtesse Béatrice s'engage à introduire la jeune ambitieuse dans son cercle. Mais le passage de Rosaura chez les dames de qualité reste bref et malheureux. La comédie de l'ambition, souvent incarnée par les hommes, est ici interprétée par des femmes orgueilleuses, prétentieuses et vénales, avides de garder les privilèges de leur caste.

LES FEMMES POINTILLEUSES

"La Mandragore de Machiavel me tomba entre les mains. Oh, cette pièce-là, oui qu'elle me plut! La première fois, je la dévorai, puis je la lus et je la relus, je ne pouvais me rassasier de la lire. Il me semblait reconnaître dans cette étonnante comédie un art, une critique, une saveur que je n'avais goûtés nulle part ailleurs. Mon père me surprit en train de la lire, il me l'arracha des mains, il voulait la jeter au feu et il l'aurait fait si ma mère n'était arrivée à temps pour l'en empêcher. Elle aimait tout ce qui me plaisait et pensait bien fait tout ce que je faisais, elle prit ma défense avec tant de cœur qu'une dispute enflammée éclata entre le mari et la femme. Mon père finit par déclarer que ce livre était scandaleux et mis à l'index, qu'il traitait d'amours illicites et montrait un cas d'abus de confession. Ma mère, alors, se troubla un peu, elle tourna brusquement son regard vers moi et me dit: "Pourquoi, fripon, pourquoi lire des livres pareils?" Puis, revenant à son mari : "Il l'a sûrement fait, dit-elle, en toute innocence. Mon fils est un bon garçon, il va souvent à confesse, et il n'avait pas encore quatre ans qu'il disait déjà avec moi l'office de la Vierge". "

La guerre - Comédie en trois actes

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