La Belle époque à 30 à l'heure
La Belle époque à 30 à l'heure
Publié par FeniXX réédition numérique (France-Empire), le 01 janvier 1984
318 pages
Résumé
Douze km/heure autorisés dans les villes, trente sur les routes : c'est la Belle Époque en automobile. Car l'apparition des « voitures sans chevaux » constitua le grand phénomène des dernières années du XIXe siècle et les premières du XXe. Ce fut d'abord une curiosité que personne ne prenait au sérieux, un amusement de « riches » : on coupait les brancards d'un breack, on adaptait tant bien que mal un moteur destiné curieusement à remplacer le cheval, et dans une pétarade épouvantable et un nuage de poussière, on avançait par secousses et par bonds au milieu des badauds admiratifs. D'admiratifs, ils devinrent bientôt furieux, les badauds, quand ils s'aperçurent que les « voitures sans chevaux » prenaient de la vitesse, et menaçaient la sécurité des piétons. À quinze, vingt à l'heure, on n'était plus tranquilles sur les chaussées ; il y eut des protestations, des pétitions adressées au préfet de police. Le jeu avait assez duré ! Il devait durer longtemps, car l'automobile, poussive, bruyante, maladroite, avait déjà ses fanatiques en dépit de ses innombrables incommodités : les acrobaties pour la mettre en marche, les pannes interminables. Elle poursuivait son chemin, et d'année en année, perdait son aspect bizarre de voiture à cheval à laquelle il manquait un cheval. L'engouement grandissait, au point que les grands événements sportifs de la Belle Époque devinrent très vite les courses d'automobiles : Paris-Rouen, Paris-Bordeaux, Paris-Madrid de tragique mémoire. Un jeune journaliste suivait passionnément toutes ces courses (à bicyclette, car la voiture de presse n'existait pas encore !) Il s'appelait Victor Breyer. Rédacteur à l'« Auto », rédacteur en chef du « Vélo », directeur de l'« Écho des Sports », auteur de « L'Épopée aérienne », « L'Annuaire du Ring », « Les Rois du Cycle », il fut le témoin privilégié et enthousiaste de son temps. On lui doit des portraits saisissants des Renault, Citroën, Michelin, Panhard, Ford, Dunlop, et de beaucoup d'autres parmi tous ceux qu'il fréquentait. Aussi son livre constitue-t-il un témoignage extraordinairement vivant du monde de l'automobile à la Belle Époque.
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