Lettre au père

«C'était le soir tard, lorsque K. arriva. Le village était sous la neige. La colline du Château restait invisible, le brouillard et l'obscurité l'entouraient, il n'y avait pas même une lueur qui indiquât la présence du grand Château. K. s'arrêta longuement sur le pont de bois qui mène de la route au village, et resta les yeux levés vers ce qui semblait être le vide...»K. entame là un long et harassant combat avec ce mystérieux Château, comme dans Le Procès un autre K. luttait contre un Tribunal omniprésent et pourtant insaisissable.Le fondé de pouvoir Joseph K. rêvait de se justifier. Le géomètre K. désire être reconnu et accepté. Parviendra-t-il même à prendre la mesure de son impuissance et de son ignorance ?

Le château

À Milena n'est pas une simple correspondance, c'est un objet littéraire fascinant, central dans l'oeuvre de Kafka. Ces lettres magnifiques témoignent de l'amour fulgurant de Kafka et Milena et inscrivent son intensité, faite d'absence, de manque, d'éclairs de bonheur, de désespoir. Cette nouvelle traduction des lettres À Milena fera redécouvrir au public français, au plus près de la langue de Kafka, un grand classique de la littérature du XXe siècle.
Kafka a rencontré Milena à Prague en 1919. La jeune femme lui a rapidement proposé de traduire en tchèque ce qui allait devenir L'Amérique. Milena va devenir sa voix en tchèque, son « double », grâce à ce mécanisme transférentiel qu'est la traduction, qui exige une sorte de fusion-incarnation. Commence alors un « trafic épistolaire » effréné. 149 lettres et cartes postales de Franz Kafka à Milena Jesenská ont été conservées. 140 d'entre elles ont été écrites pendant une période d'environ dix mois, au rythme parfois de plusieurs par jour. Un motif récurrent de la correspondance : le désir frénétique de recevoir des lettres, des télégrammes, sur le thème : « tes lettres sont la plus belle chose qui me soit arrivée ». Aucune des lettres de Milena ne nous est hélas parvenue, soit qu'elles aient été brûlées par leur destinataire, soit qu'elles aient disparu lors de l'entrée des troupes allemandes à Prague en 1939. La vie de Milena, aventureuse et malheureuse, se terminera, comme celle des trois soeurs de Kafka, dans un camp nazi.
Il y avait nécessité à retraduire ces lettres : il fallait proposer une autre version que celle établie en son temps par Alexandre Vialatte, qui a mal vieilli, et il fallait tenir compte du dernier état de la recherche concernant l'établissement du texte. Aussi, notre horizon a changé : aujourd'hui la lecture de Kafka passe par celles de Blanchot, Deleuze, Derrida, Benjamin. De plus, la traduction de Vialatte est entachée d'erreurs et, très « littéraire », elle ne rend pas justice à la langue de Kafka, sèche, précise, qui évite soigneusement de « faire du style ». Tout en restant le plus près possible du texte original, Robert Kahn a su restituer aux lettres tout leur tranchant, toute leur densité.

Ã  Milena

"C'était le soir tard, lorsque K. arriva. Le village était sous la neige. La colline du Château restait invisible, le brouillard et l'obscurité l'entouraient, il n'y avait pas même une lueur qui indiquât la présence du grand Château. K. s'arrêta longuement sur le pont de bois qui mène de la route au village, et resta les yeux levés vers ce qui semblait être le vide..." K. entame là un long et harassant combat avec ce mystérieux Château, comme dans Le Procès un autre K. luttait contre un Tribunal omniprésent et pourtant insaisissable. Le fondé de pouvoir Joseph K. rêvait de se justifier. Le géomètre K. désire être reconnu et accepté. Parviendra-t-il même à prendre la mesure de son impuissance et de son ignorance ?

Le Château

Одного ранку, прокинувшись од тривожного сну, Ґреґор Замза побачив, що у власному ліжку перетворився на величезну комаху. Він лежав на твердій, схожій на панцир спині й, коли трохи підводив голову, бачив своє дугасте, буре, поділене на кільця черево, на якому ледь трималася ковдра, що от-от була готова сповзти. Численні убогі, порівняно з рештою тіла, ніжки безпорадно маячіли йому перед очима. «Що зі мною сталося?» — подумав він. Це не був сон. Його, можливо, дещо замала, але справжня людська кімната покоїлася серед чотирьох добре знайомих стін. Над столом із розкладеною на ньому колекцією зразків сукна — Замза був комівояжером — висіла картина, яку він нещодавно вирізав з ілюстрованого журналу та вставив у гарну позолочену рамку. Це був портрет дами в хутряному капелюсі та хутряному боа; жінка сиділа дуже прямо й простягала глядачеві важку хутряну муфту, в якій її рука зникала майже до ліктя. Ґреґор перевів погляд на вікно, і через похмуру погоду — було чутно, як краплі дощу стукотять по блясі підвіконня — йому стало зовсім тоскно. «Було би добре ще трохи поспати й забути всю цю маячню», — подумав чоловік, але це було абсолютно неможливо, адже він звик спати на правому боці, а в теперішньому стані зробити цього не міг. І хоч як він не борсався, як не намагався перевернутися на правий бік, однак раз у раз знову перекочувався на спину. Заплющивши очі, щоб не бачити, як дриґаються ніжки, він пробував перевернутися, мабуть, разів зо сто й припинив лише тоді, коли відчув у боці якийсь невідомий легкий, тупий біль.У світі захопливих розповідей Франца Кафки нема простих шляхів і запасних виходів. У ньому кожен читач має зробити власний вибір. Мати досвід вибору – безсумнівна привілегія, а найкраща нагода його отримати – збірка вибраних творів «Перевтілення». До книги увійшли оповідання «Вирок», «Перевтілення» та «У виправній колонії».Includes:"The Metamorphosis""The Judgment""In the Penal Colony"

La Metamorphose

"In der Strafkolonie" ist eine Erzählung von Franz Kafka, die im Oktober 1914 entstand und 1919 veröffentlicht wurde. Einem Forschungsreisenden wird das Rechtssystem einer Strafkolonie vorgeführt. Es besteht darin, dass jeder Angeklagte nach Festlegung des Urteils, das nicht angezweifelt werden kann, von einem Apparat in minutiösem Ablauf stundenlang gefoltert und dann getötet wird. Was er zu beherzigen habe, wird ihm in den Leib eingeschrieben. Der bei einer Vorführung anwesende Forschungsreisende verlässt nach dem unerwarteten Ausgang der Exekution umgehend die Insel.

In der Strafkolonie

»Jemand mußte Josef K. verleumdet haben« ist einer der bekanntesten Anfangszeilen eines Romans. 

So vielfältig wie seine Schreibweisen ( »Der Proceß« oder »Der Prozeß« ) sind auch die Interpretationsmöglichkeiten - der Roman, der nie wirklich beendet wurde, ist ohne jeden Zweifel ein Stück Weltliteratur und inspirierte zahlreiche Hörfunk und Filmadaptionen. 

Diese Ausgabe enthält den vollständigen Text des Romans aus der Erstausgabe, sowie eine einleitende Interpretation aus jüdischer Sicht. Sie stellt den Roman in einen Kontext mit dem, was Kafka über »jüdisches« in seinen Tagebüchern beschrieben hat. Sie ist »eine« mögliche Lesart.

Kurt Tucholsky schrieb über den Roman: »Ein solcher Wille begründet Sekten und Religionen - Kafka hat Bücher geschrieben, einige wenige, unerreichbare, niemals auszulesende Bücher. Hätte sich der Schöpfer anders besonnen, und wäre dieser in Asien geboren: Millionen klammerten sich an seine Worte und grübelten über sie, ihr Leben lang.«

Der Prozess - eine jüdische Ausgabe

Franz Kafka (1883-1924) ist ein Gigant der Weltliteratur. Sein überaus ehrlicher und ergreifender "Brief an den Vater" von 1919 gehört zu den berühmtesten Briefen der Literaturgeschichte - und ist noch heute ein höchst lesenswerter Text. Das vorliegende Buch gibt Kafkas Brief im Original-Wortlaut wieder.

Im Anschluss wird dem Leser eine verständliche und ausführliche Interpretation geboten: Warum schrieb Kafka den Brief? Welche inhaltlichen und biographischen Bezüge zu seinem restlichen Werk gibt es? Welche falschen Vorurteile gibt es über Kafka - und wer war Kafka wirklich?

Brief an den Vater - Originaltext von 1919 und Interpretation

As Gregor Samsa awoke one morning from uneasy dreams he found himself transformed in his bed into a gigantic insect. He was laying on his hard, as it were armor-plated, back and when he lifted his head a little he could see his domelike brown belly divided into stiff arched segments on top of which the bed quilt could hardly keep in position and was about to slide off completely. His numerous legs, which were pitifully thin compared to the rest of his bulk, waved helplessly before his eyes.

Lettre au père

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